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Itinéraire conseillé au Maroc
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Le Maroc offre une grande variété de paysages, présentant de vastes étendues de sables sahariens jusqu’à des pics enneigés de l’Atlas, comptant également plusieurs cités royales et médinas historiques.
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Les Incontournables
La medina de Meknès
Meknès a été fondée en 711 par la tribu amazighe des Meknassas, qui lui a donné son nom. Les Almoravides en font une place militaire au XIe siècle. Les Almohades détruisent la cité, accusée de rébellion, et la rebâtissent, construisant de nouveaux des monuments publics comme la Grande Mosquée entre 1199-1213, enserrant l’ensemble dans de puissantes fortifications. Au début du XIVe siècle, les Mérinides s’en emparent et y ajoutent des médersas et d’autres monuments. La ville reste un exemple exceptionnellement bien conservé de tissu urbain et d’édifices monumentaux d’une capitale du XVIIe siècle au Maghreb. L’ensemble est inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. [Voir la vidéo]
La ville fortifiée de El Jadida
En 1514, les Portugais édifient la cité fortifiée de Mazagão. Elle est une étape des explorateurs Portugais sur la route de l’Inde. En 1729, Mazagan est assiégée par les Marocains. À la veille de l’assaut, le commandant de la place reçoit de Lisbonne l’ordre d’évacuer la ville, et décide avant son départ de miner les bastions. Les édifices portugais encore visibles sont la citerne portugaise, la forteresse portugaise de Mazagan dont 4 bastions sur 5 subsistent, et l’église de l’Assomption. La ville est inscrite sur la liste du patrimoine de l’UNESCO. [Voir la vidéo]
Le site antique de Volubilis
Volubilis est une ville antique fondée au IIIe siècle avant J.C., qui devient un avant-poste romain important à partir de 40 avant J.C. Dans un état de conservation exceptionnel, elle offre un exemple de ville coloniale à la frange de l’Empire romain. La ville, entourée d’un mur d’enceinte percé de huit portes, voit son architecture monumentale se développer particulièrement au IIe siècle, à la suite de l’enrichissement économique de la région lié au commerce de l’huile d’olive. La ville ne subit pas de dégradations conséquentes semble-t-il jusqu’à un tremblement de terre au milieu du XVIIIe siècle. La qualité des trouvailles et du site a abouti à son classement sur la liste du patrimoine mondial par l’UNESCO. [Voir la vidéo]
La medina de Fès
La « Médina Fès » a été fondée par le chérif alide Idris Ier en 789 à l’emplacement de l’actuel quartier des Andalous. A la fin du XIe siècle, sous la dynastie Almoravide, Fès perd son rôle de capitale au profit de Marrakech, mais le reprend en 1250 grâce à la dynastie Mérinide. La medina, le vieux quartier, est classé sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO et constitue la plus grande région urbaine sans voiture du monde. [Voir la vidéo]
Le Ksar d’Aït Ben Haddou
Le village se présente comme un ensemble de bâtiments de terre entourés de murailles, le ksar, qui est un type d’habitat traditionnel présaharien. Les maisons, en terre crue, se regroupent à l’intérieur de ses murs défensifs, également en terre. Certaines de ces habitations, les Kasbahs, sont de véritables maisons fortes, flanquées aux angles de tourelles carrées décorées de motifs géométriques. Le ksar d’Aït-ben-Haddou est inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. [Voir la vidéo]
La medina de Rabat
La ville a été fondée en 1150 par les Almohades, qui y édifient une kasbah, dite « ribat« , une mosquée et une résidence. Après 1269, les Mérinides choisisent Fès comme capitale, et Rabat entre dans une phase de déclin. Depuis 2012, un ensemble de sites de Rabat est inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. A visiter : la Kasbah des Oudaïa, la tour Hassan, le mausolée de Mohammed V, la nécropole de Chella bâtie en 1339, ancienne agglomération phénicienne, carthaginoise et romaine, le palais royal de Dâr-al-Makhzen, la plus célèbre des portes monumentales de Rabat Bab ar-Rouah, ou l’ancienne médina protégée de l’océan à l’ouest par les murs d’enceintes de la Kasbah des Oudaya. [Voir la vidéo]
Les dunes du Sahara
Au Sud Est du Maroc, à la frontière algérienne, la région de Merzouga est réputée pour ses dunes, les plus hautes du pays. Un écosystème subtil et particulier régit la vie de l’erg et entretient la formation de ses dunes dont la couleur change en suivant le parcours du soleil, entretenant la magnificence de ce lieu. Une façon de se promener dans le Sahara, sans risque. [Voir la vidéo]
Essaouira et son port
Essaouira était est dénommée Mogdura en portugais, et « Mogador » en français. En 1764, le sultan Mohammed ben Abdellah installe à Essaouira une base navale, et fait appel à Théodore Cornut, architecte français, disciple de Vauban. Durant trois ans, il travaille à édifier le port et la kasbah de la « bien dessinée ». La médina est inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO. [Voir la vidéo]
La medina de Marrakech
La ville est fondée en 1062 par Youssef Ibn Tachfin, roi de la dynastie amazighe des Almoravides. La prononciation portugaise du mot Marrakech, « Marrocos », a par ailleurs donné le nom du pays « Maroc ». La medina s’étend sur une superficie globale de 600 hectares ; articulée autour d’un campement militaire, le Qsar El Hajar, et d’un marché, elle est augmentée d’une kasbah au XIIe siècle. Les remparts de la vieille ville de Marrakech subissent d’importantes modifications au gré des dynasties. La médina est inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. [Voir la vidéo]
Le site archéologique du Chellah à Rabat
Le Chellah est le site d’une nécropole mérinide située sur l’emplacement d’une cité antique, dans l’actuelle ville de Rabat, au Maroc, à environ 200 m du rempart almohade de la vieille ville médiévale. Depuis 2012, ce site archéologique fait partie de l’ensemble des sites de Rabat inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. [Voir la vidéo]
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Les sites classés par l’UNESCO
- Ksar d’Aït-Ben-Haddou (1987) [Voir la vidéo]
- Médina d’Essaouira (ancienne Mogador) (2001) [Voir la vidéo]
- Médina de Fès (1981) [Voir la vidéo]
- Médina de Marrakech (1985) [Voir la vidéo]
- Médina de Tétouan (ancienne Titawin) (1997)
- Rabat, capitale moderne et ville historique : un patrimoine en partage (2012) [Voir la vidéo]
- Site archéologique de Volubilis (1997) [Voir la vidéo]
- Ville historique de Meknès (1996) [Voir la vidéo]
- Ville portugaise de Mazagan (El Jadida) (2004) [Voir la vidéo]
Liste indicative :
- Casablanca, Ville du XXème siècle, carrefour d’influences (27/11/2013) Maroc
- Aire du Dragonnier Ajgal (12/10/1998) Maroc
- Lagune de Khnifiss (12/10/1998) Maroc
- Parc national de Dakhla (12/10/1998) Maroc
- El Gour (01/07/1995) Maroc
- Grotte de Taforalt (01/07/1995) Maroc
- Le chapelet d’oasis de Tighmert, Région présaharienne du Wad Noun (22/07/2016) Maroc
- Mosquée de Tinmel (01/07/1995) Maroc
- Moulay Idriss Zerhoun (01/07/1995) Maroc
- Oasis de Figuig (30/05/2011) Maroc
- Parc naturel de Talassemtane (12/10/1998) Maroc
- Taza et la Grande Mosquée (01/07/1995) Maroc
- Ville de Lixus (01/07/1995) Maroc
Autres lieux à voir
Les studios de Cinéma de Ouarzazate
Le musée du cinéma de Ouarzazate s’ouvre dans les studios italiens qui ont accueilli le tournage de films historiques, antiques et bibliques. Son emplacement au coeur de la ville, mais surtout en face de la célèbre Kasbah de Taourirt, l’érige en un passage incontournable pour les visiteurs. [Voir la vidéo]
Les gorges du Dadès
a vallée du Dadès, située au nord, offre une plus grande variété de paysages que la vallée du Todra. Les monts qui l’entourent forment des gorges et des canyons karstiques, avec des paysages aux formations rouges qui contrastent chromatiquement avec les sommets blancs du Haut Atlas en fond. Les petits villages se succèdent entre jardins et plantations d’olives ou d’amandes. Pour y accéder, vous devez prendre la route locale en direction de l’Atlas, qui traverse des cols et des gorges impressionnantes ainsi que des petits villages ocres. La route mène jusqu’à la source du Dadès.
La route des mille Kasbahs
La route d’Errachidia à Ouarzazate regorge de kasbahs aux murs en adobe, véritables citadelles ou villes fortifiées, qui servaient autrefois à protéger la population locale contre les tribus sahariennes. Si la plupart sont en ruines, certaines sont encore habitées par des familles modestes, alors que d’autres sont complètement restaurées et transformées en hôtels ou restaurants.
La vallée des Roses
La Vallée du fleuve Mgoun est le grand lieu de production de la très appréciée rose damasquine. À partir du mois de mai, les femmes cueillent les fleurs qui serviront de base pour fabriquer les produits cosmétiques. La vallée s’étend autour d’une route secondaire qui grimpe vers le mont Mgoun, en suivant le fleuve, et en traversant le village de Bou Tharar.
Les Safaris
Les singes du Moyen-Atlas
Le Macaque de Barbarie (Macaca sylvanus), également appelé Magot ou Macaque berbère, est le seul macaque vivant sur le continent africain, à l’état sauvage, dans les forêts du Maroc et de l’Algérie, ainsi que sur le rocher de Gibraltar, où il représente avec l’homme le seul primate d’Europe. Le macaque berbère était autrefois répandu sur toute l’Afrique du Nord et probablement une partie de l’Europe méridionale mais voit sa population aujourd’hui réduite sur quelques zones montagneuses isolées du Maghreb. [Voir la vidéo]
Les cigognes de Marrakech
Chaque année, la migration des cigognes commence à la fin du mois d’août. Ces grands oiseaux peuvent parcourir jusqu’à 400 kilomètres par jour, pour gagner la Mauritanie ou le Sénégal. Il semblerait que les cigognes, devenues moins aventurières, auraient de moins en moins tendance à mener leur migration jusqu’à leur terme, s’arrêtant dès qu’elles trouvent de la nourriture sur leur chemin, profitant parfois de dépotoirs à ciel ouvert au Maroc, et ont ainsi eu tendance à s’installer dans ce pays, voire à s’y sédentariser. [Voir la vidéo]
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Un peu d’Aventure
Trekking
Le Maroc offre de nombreuses de possibilités de randonnée, notamment dans le massif du Toubkal, dans le Haut Atlas ou encore dans les montagnes du Rif. L’un des circuits les plus appréciés est celui du djebel Toubkal, qui se termine par l’ascension du point culminant de l’Afrique du Nord.
Ski Alpin
Plutôt originale sur le continent africain, la station d’Oukaïmeden est l’occasion de pratiquer le ski. Ifrane, autre spot haut de gamme et lieu de villégiature du roi, est une ville installée dans les montagnes du Moyen Atlas au Maroc. Elle est réputée pour son architecture de style alpin, ses forêts et ses pistes de ski.
Kayak & Canoë
À plus basse altitude, le relief de l’Atlas offre de bonnes opportunités de rafting en eaux vives et de kayak.
Surf, kitesurf, windsurf
La côte aux abords d’Essaouira est particulièrement favorable au kite surf et windsurf. Il en va de même sur le site ultra-venté de Dakhla, un des meilleurs au monde, au Sahara Occidental. [Voir la vidéo]
A expérimenter
Le Hammam Marocain
Après 15 minutes de sudation sèche, allongé(e) sur le sol selon la tradition marocaine ou sur la banquette, la masseuse applique sur tout le corps le savon noir traditionnel comme un masque. Elle procède ensuite au gommage avec un gant de crêpe spécial hammam, appelé kassa, kis ou kissa. La masseuse vous rince à l’eau chaude, puisée dans un seau avec une coupelle en cuivre. Votre peau est prête pour l’enveloppement au rhassoul, argile saponifère du moyen Altas marocain d’origine volcanique, riche en sels minéraux et en oligo-éléments. Le rhassoul est également appliqué sur les cheveux, ce qui leur confère brillance et souplesse. Nouvelle séance de rinçage, la masseuse vous savonne ensuite avec des huiles essentielles de fleur d’oranger, puis vous rince à nouveau. Restez encore 5 à 10 minutes allongé au hammam avant de passer dans la salle de massage pour un massage d’une 1/2h ou d’1h à l’huile d’argan aux propriétés émollientes et anti-oxydantes. Le rituel trouve son épilogue dans la salle de repos, ou sur la terrasse, ou dans votre chambre, avec un thé à la menthe à boire très chaud. Good !
Sécurité
Délinquance. Le Maroc est l’un des pays les plus sûrs d’Afrique. La majorité des Marocains sont accueillants et honnêtes. Vous restez néanmoins exposés à quelques menaces récurrentes, principalement liées à la petite délinquance, à des tentatives d’extorsion et aux dealers locaux. Il est déconseillé de se promener, a fortiori la nuit, dans des lieux désertés par le public (plages et parcs publics, notamment), ou de porter des objets de valeur le soir dans les centres-villes ou les quartiers périphériques des agglomérations, pour limiter les risques de vol. Il est recommandé de prendre de préférence les taxis, qui ne posent en général pas de problèmes de sécurité.
Tentative d’extorsion. Dans les zones touristiques, il peut vous arriver de vous faire aborder par un « vieux monsieur », qui vous proposera de vous rendre à la mosquée/ ou autre, car il s’y passe un événement ; il vous suivra, vous montrant quelques maisons, sites ou autres. A la fin de votre promenade, ce dernier vous réclamera certainement une somme d’argent pour avoir été « votre guide », somme qui devra atteindre plusieurs dizaine d’euros. En cas d’altercation, ces personnes sont souvent accompagnés par un complice qui ne tardera pas à vous menacer physiquement…
Femmes seules. Les femmes européennes, accompagnées ou a fortiori seules, sont souvent l’objet d’une attention intéressée et pressante pouvant aller jusqu’à des actes de harcèlement.
Attention, en prenant des photos, toute personne étant plus ou moins vaguement dans le champ de l’objectif risquera de venir vous demander de l’argent. Cela est d’autant vrai avec les mendiants vautrés devant les mosquées, qui seront nécessairement dans le champ de l’appareil. Les altercations peuvent rapidement devenir violentes. Penser toujours à menacer d’appeler la police, ce qui calme la majorité des belligérants, et à prendre rapidement le large, avant qu’un attroupement ne se forme.
Menace terroriste. Depuis plusieurs années, les autorités marocaines ont pris des mesures pour faire face à un risque terroriste persistant. Elles communiquent régulièrement sur le démantèlement de cellules terroristes. Cependant, le risque existe réellement, comme le montre le dernier attentat de 2018 visant deux touristes.
Risque sismique. Le Maroc est situé dans une zone d’activité sismique. Pour plus d’informations sur la conduite à tenir en cas de séisme, vous pouvez consulter la fiche réflexe du Ministère des Affaires Etrangères, consacrée aux séismes.
Risques liés aux mines. En raison de la subsistance de certaines zones encore minées au sud-est de la province de Guelmim, dans la région limitrophe avec le Sahara occidental, il est recommandé aux voyageurs à moto ou en véhicule 4×4 souhaitant emprunter des pistes non goudronnées de cette région de se signaler auprès de la gendarmerie ou d’une autorité locale telle que le caïd.
Drogue. Le haschisch, communément appelé “chocolate” comme en espagnol ou “shit”, est fumé occasionnellement par les Marocains, qui bénéficient de libéralités ; sa consommation reste totalement interdite aux touristes. Une technique fréquente des dealers consiste à vous faire fumer, puis à vous forcer à acheter une grande quantité de cannabis et enfin à menacer de vous dénoncer aux autorités. Les dealers savent pertinemment que vous n’irez pas appeler la police si vous avez acheté ou consommé du haschisch. Gardez toujours à l’esprit qu’il est illégal de vendre ou de consommer du haschisch au Maroc. Sa consommation vous expose à une amende et, dans le pire des cas, à une peine de prison. Ces pratiques sont connus à Tanger, Tétouan, Asilah, Casablanca et Marrakech.
L’entrée d’un drone sur le territoire marocain est soumise à une interdiction totale de la part des autorités marocaines (sauf autorisation préalable pour des besoins professionnels spécifiques). La découverte d’un drone dans les bagages expose son propriétaire à une amende et à la confiscation de l’appareil par les Douanes. L’usage d’un drone au Maroc sans autorisation peut donner lieu à des poursuites judiciaires.
Zones déconseillées. Issaguen et les montagnes du Rif sont au cœur de la production nationale du kif. À moins d’être accompagné d’un guide fiable, ce sont des régions à problèmes qu’il vaut mieux éviter.
Tout déplacement le long de la frontière avec la Mauritanie est formellement déconseillé, en raison du risque terroriste. Le seul point d’accès à la Mauritanie est la route côtière qui mène à Nouadhibou.
Pour des informations à jour sur la sécurité au Maroc, consultez le site du ministère des Affaires étrangères avant votre départ.
Bon à savoir
Infrastructures routières. Les routes nationales sont généralement bien entretenues mais étroites, et avec un trafic intense.
Contrôles de police. La police est assez présente dans les villes, et peut être offensive au moindre prétexte, souvent motivée par la recherche d’un cible. Hors zone urbaine, vous croiserez de nombreux contrôle de la gendarmerie royale, eux, par contre, très exemplaire.
Attention à la corruption de la police, qui n’hésitera à tenter de vous extorquer ce qu’elle peut, notamment sur la route. Un classique consiste à vous avoir soi-disant flashé avec un radar ou vous accuser d’avoir grillé un feu rouge. Le seul objectif est de vous « verbaliser », mais souvent sans reçu. Payez rapidement la contravention pour récupérer vos papiers, exigez un reçu et si nécessaire, allez contester au commissariat.
Code de la route. Les règles sont comparables à celles de l’Europe. La circulation au Maroc est dangereuse, en raison des infractions fréquentes au code de la route, de la présence d’animaux sans surveillance, ou de comportements imprévisibles et intempestifs de la part des chauffeurs de transports collectifs, comme les grands taxis, autocars, camions. Il est déconseillé aux conducteurs inexpérimentés de prendre le volant. Il est également déconseillé de circuler la nuit. L’axe côtier en direction de la Mauritanie ne doit pas être emprunté de nuit : la route est étroite et le trafic, notamment de camions y est dense. Dans la région d’Ouarzazate, Asni, au au col du Tichka, les pistes qui relient entre elles les grandes routes sont mal entretenues ; éviter la conduite hors-piste.
Transports en commun. Le réseau d’autocars est assez dense mais le parc est vétuste dans l’ensemble ; selon la presse locale, 60 % des bus ne rempliraient pas les conditions minimales de sécurité. De grandes compagnies de bus comme CTM offrent un service efficace et confortable (www.ctm.ma).
Location de voiture. Relativement chère, la location d’une voiture vous offre davantage de liberté, mais conduire dans les grandes villes n’a rien de plaisant. Si vous roulez sur des pistes, pensez à prendre un 4×4. Les conducteurs de nationalité étrangère peuvent conduire munis du permis de conduire en cours de validité qui leur a été délivré à l’étranger, pour une durée maximum d’un an à compter du début de leur séjour au Maroc.
Réseau ferroviaire. Il existe trois lignes principales, Tanger-Rabat, Casablanca-El Jadida-Marrakech et Kenitra-Oujda, fonctionnant dans de bonnes conditions de sécurité et de confort.
Transport aérien. Royal Air Maroc et Air Arabia Maroc assurent de nombreux vols intérieurs, dans le respect des normes de sécurité internationales. Compagnie nationale, Royal Air Maroc (www.royalairmaroc.com) est le principal transporteur pour les vols intérieurs. RAM dessert Tanger, Nador, Oujda, Fès, Casablanca, Er-Rachidia, Marrakech, Essaouira, Agadir, Laâyoune et Dakhla.
Eau du robinet.L’eau du robinet n’est pas potable. Il faut donc systématiquement acheter de l’eau en bouteille. Méfiez-vous également des glaçons.
Cartes de crédit. Les cartes de crédit internationales sont acceptées dans les principaux centres touristiques.
Distributeurs de billets. Les DAB sont largement répandus.
Prix & Marchandage. Véritable institution, le marchandage est une étape incontournable au moment des achats, en particulier dans les souks.
Pourboire. Un pourboire de 1-2 dirhams pour un café à 10% du montant de l’addition, est souvent attendu dans les restaurants. Il en va de même pour de nombreux services, par les guides des musées, les services de toilettes publiques, les bagagistes d’hôtels, etc… Les porteurs et les « guides » vous solliciteront souvent dans l’espoir d’obtenir quelques dirhams.
Us & coutumes. Il est recommandé en toutes circonstances d’adopter un comportement décent et discret, et de se montrer respectueux des lieux de culte musulmans.L’homosexualité est considérée au Maroc comme un délit, passible de trois ans de prison, et les relations hétérosexuelles hors mariage sont prohibées, passibles de un an de prison. Évitez d’aborder des sujets sensibles à caractère politique ou religieux, de tenir des propos pouvant être interprétés comme des critiques à l’égard du Roi ou de la famille royale, de consommer de l’alcool en public. Adopter une tenue vestimentaire respectueuse des usages locaux, et à la plage, préférez le port d’un maillot de bain une pièce.
Pendant le Ramadan, on ne peut acheter d’alcool, et encore moins en consommer en public. Il convient, particulièrement durant cette période, d’adopter des tenues vestimentaires décentes.
Il est formellement interdit aux non-musulmans d’entrer dans les lieux de culte musulmans. Seuls les hauts lieux du tourisme peuvent être visités. Soyez discret en entrant dans une mosquée ou un lieu saint ; vous êtes de toute façon quasi-sûr de vous faire sortir par le gardien, qui considérera qu’un occidental n’a que peu de chance d’être musulman, et qu’il n’est pas convenable de le voir déambuler dans un lieu de prière.
Budget quotidien
Hébergement. Une chambre double sommaire revient à environ 50 Dh. Pour un logement plus intermédiaire, comptez de 550 à 1000 Dh. Une chambre double dans un riad urbain coûte plus de 1 200 Dh
Alimentation. Une soupe ou un sandwich coûte de 4 à 30 Dh. Un dîner dans un restaurant coûte de 7 à 150 Dh.
Transports. Les bus coûtent moins cher que les grands taxis ou les trains, dans les moins de 350 Dh.
Location de voiture. La location d’une voiture à la journée coûte environ 300 Dh. Les entrée des sites et monuments vous reviendront de 10 à 50 Dh par personne.
Attractions & musées. Un circuit avec guide pour une journée coûte 300 Dh.
Quel temps fait-il ?
Quand partir ?
Haute saison : La haute saison touristique correspondant au printemps, du mois d’avril à mai, et à l’été indien, de septembre à octobre. Les températures sont alors chaudes mais sans trop d’excès, l’air est sec, les pluies faibles voire inexistantes. Quasiment tous les territoires sont alors accessibles dans de bonnes conditions.
Moyenne saison : En raison des chaleurs estivales suffocantes, l’été est une période difficile et peu attractive au Maroc. De même, durant les mois d’hiver de janvier à mars, la poussière déposée par le Sirroco chaud saharien, qui souffle sur le pays, alternant avec des nuits parfois glaciales, n’est pas au goût de tous. Toutefois, cette saison est probablement la meilleure pour visiter le Rif et le Moyen Atlas, les pluies marquant des accalmies.
Basse saison : Durant l’automne, correspondant au mois de novembre et décembre, les conditions climatiques sont particulièrement dures. La température peut même descendre au-dessous de 0 °C. Si vous comptez aller au Maroc à cette période, privilégiez le littoral atlantique, où la météo reste assez clémente presque toute l’année. Profitez également de l’hiver pour aller skier sur les sommets enneigés de l’Atlas.
Le Climat
Si les températures moyennes sont tempérées à Tanger ou Casablanca, avoisinant les 12°C en moyenne en hiver et les 25°C en été, les températures peuvent être bien plus élevées en cours de journée, dans le centre du pays : en été, la chaleur est souvent accablante à Marrakech, notamment lorsque soufflent les vents du Sahara comme le sirocco ou le chergui. Sur le littoral atlantique, les températures restent contenues par les brises marines. Les précipitations sont parfois abondantes dans le Rif et au nord du Moyen Atlas, où seuls les mois d’été sont vraiment secs. Une courte saison des pluies s’étend généralement entre novembre et janvier.
Gastronomie Locale
Au Maroc, vous pouvez tenter les plats traditionnels suivants :
- Le Méchoui : agneau entier rôti sur les braises de charbon, non flamboyants. Il est arrosé durant la cuisson de beurre et d’eau salée. On le sert chaud et en entier, souvent saupoudré de cumin. Le méchoui de la ville d’Oujda se caractérise par la qualité de son goût. Cette région est réputée pour avoir les meilleures viandes du Maroc.
- La Bakbouka : boulettes de riz mélangées à des tronçons de viscères et enveloppées dans de petites poches, elles-mêmes en viscères.
- Le Kaake : gâteau populaire, très bon marché et qui se conserve plusieurs semaines.
- Le Tâam au S’men : sorte de couscous, réputé pour son très bon goût, souvent consommé avec des dattes.
- La K’lila : fromage dur provenant du petit lait de chèvre ou de chamelle. Il se mange avec des dattes.
- Le Khliaa : sorte de viande mariné dans du beurre et de l’huile, très salé.
Informations Générales
Capitale du Maroc
Rabat
Langue
Arabe, Berbère, Français
Population
31,7 millions d’habitants
Superficie
446 650 km²
Décalage horaire entre la France et le Maroc
GMT/UTC + 0h
Formalités d’entrée
Les ressortissants des pays de l’Union européenne, ainsi que les Suisses et les Canadiens sont dispensés de visa pour entrer au Maroc et peuvent résider dans le pays durant 90 jours. Pour entrer au Maroc, les voyageurs doivent présenter un passeport valide 6 mois au-delà de la date d’entrée dans le pays. Les voyageurs qui ont besoin de séjourner plus de 3 mois au Maroc optent le plus souvent pour un saut en Espagne ou dans l’une des enclaves espagnoles, et reviennent au Maroc après quelques jours.
Adresses et numéros utiles
Ambassade de France au Maroc
3 rue Sahnoun, Agdal, Rabat
tél. (+212) 0537 68 97 00
www.ambafrance-ma.org
Ambassade du Maroc en France
5 rue Le Tasse 75016 Paris
tél. +33 (0)1 45 20 69 35
www.amb-maroc.fr
Electricité
Indicatif téléphonique du Maroc
+ 212
Santé
Aucun vaccin n’est obligatoire pour aller au Maroc. Si vous arrivez au Maroc par voie terrestre depuis la Mauritanie, vous devrez montrer votre certificat de vaccination contre le fièvre jaune.
Monnaie
La monnaie marocaine est le dirham marocain (MAD, Dh). Attention, vous n’êtespas autorisez à quitter le territoire marocain avec des dirham. La police peut se montrer très inquisitrices, fouiller vos bagages et saisir toutes les espèces trouvées, sans compensation. Pensez donc à changer les sommes restantes avant de vous présenter à l’aéroport.