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Itinéraire conseillé en Gambie
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La Gambie, plus petit pays d’Afrique continentale, présente un biotope naturel et économique intéressant, construit autour du fleuve Gambie. Le pays reste malheureusement assez pauvre et très corrompu.
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Les Incontournables
Explorer l’île James – Kunta Kinteh
L’Île James, rebaptisée Kunta Kinteh, et le fort Bullen offrent un témoignage exceptionnel des différentes facettes et époques de la rencontre entre l’Afrique et l’Europe, du XVe au XIXe siècle. A ce titre, le site est inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. L’Île James, au milieu du fleuve,est un lieu stratégique de contrôle de cette voie fluviale. Fréquentée par les explorateurs et les marchands en quête d’une route maritime vers l’Inde, elle est devenue rapidement une importante plateforme de la traite négrière. [Voir la vidéo]
Découvrir les cercles mégalithiques de Sénégambie à Wassu et Kerbatch
Le complexe de Wassu, en Gambie, comprend 11 cercles et leurs pierres frontales associées. Ce site a les pierres les plus hautes de la zone. Les fouilles les plus récentes effectuées sur ces cercles mégalithiques datent de la campagne Anglo-Gambienne conduite par Evans et Ozanne en 1964 et 1965. Les découvertes des sépultures ont permis de dater les monuments entre 927 et 1305 apr. J.-C. Le complexe de Kerbatch comporte 9 cercles, dont un double. Le site possède une pierre «bifide», la seule connue dans la zone. Ces sites mégalithiques sont connus dans toute la Sénégambie, les principaux se trouvant au Sénégal. Ils sont inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. [Voir la vidéo]
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Les sites classés par l’UNESCO
- Île Kunta Kinteh et sites associés [Voir la vidéo]
- Cercles mégalithiques de Sénégambie [Voir la vidéo]
Liste indicative :
Autres lieux à voir
Côte atlantique
La Côte atlantique gambienne n’est pas sans évoquée celle du Sénégal. Hôtels, palmiers, sable fin, sports nautiques… Vous trouverez sans difficulté des bungalows en bordure de mer, à des prix très raisonnables. Des balades en mer, de la pêche sportive peuvent faire partir du voyage.
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Les Safaris
Observer les singes du parc naturel de Bijilo
Le parc naturel de Bijilo, en bordure maritime, vous permet de rencontrer des singes verts et des singes rouges, dits singes pleureurs. Si les singes verts n’hésitent pas à approcher l’homme [Voir la vidéo], tels de petits mendiants pour essayer de vous prendre, par la pitié ou la force, toutes les friandises ou gâteaux que vous pourriez posséder, les singes rouges [Voir la vidéo] sont beaucoup plus farouches et se cachent dans les arbres à votre approche. Des moments inattendus et touchants, à la rencontre de nos cousins.
Voir les hippopotames du fleuve Gambie
Le fleuve Gambie, avec ses 15 mètres de profondeur, ses îles et sa végétation, est un lieu parfaitement adapté à cet animal. Au cours d’une expédition en pirogue en partant depuis Kuntaur, vous pourrez l’apercevoir en train de remonter à la surface pour respirer, avant de répartir pour une immersion de 4 à 5 minutes environ. Intrigué par le bruit du moteur du bateau, il finira par jouer à cache-cache, apparaissant par surprise à des endroits inattendus, à moins d’une cinquantaine de mètres.Attention, l’expédition n’est pas sans risque, face à l’animal le plus dangereux d’Afrique. [Voir la vidéo]
Le parc naturel d’Abuko (Abuko nature reserve)
Situé à proximité de Banjul, la réserve est considérée comme le principal parc de la Gambie, qui s’étend sur une vingtaine d’hectare. Le parc peut être décevant pour les habitués des safaris, se présentant plutôt comme un sentier botanique, peuplé d’oiseau, et de singes verts et rouges. Une mare permet de voir des crocodiles. Le parc héberge également un petit orphelinat pour les animaux, avec des vautours, des hyènes et des babouins, en captivité.
A expérimenter
Toucher un crocodile sacrée de la mare de Bakau
Selon la légende locale, la mare sacrée de Bakau, en Gambie, existerait depuis plus de 1600 ans. Elle abrite de nombreux crocodiles, qui se prélassent dans la mare ou se reposent sur ses rives, à portée de main. La mare est fréquentée par quelques touristes et curieux, mais aussi, et principalement, par des locaux cherchant la fertilité, des hommes d’affaires priant pour leurs affaires, des étudiants pour réussir leurs examens, et des politiciens pour être élus ! Vous aussi, touchez un crococodile pour obtenir la satisfaction de tous vos voeux : un guide de la mare vous accompagnera pour cette expérience, en vous exposant les règles de sécurité de base. [Voir la vidéo]
Sécurité
Délinquance. Les actes de délinquance de droit commun -vols à la tire, vols de sacs- sont fréquents principalement dans les lieux touristiques où sévissent des pickpockets. Les touristes sont souvent accostés, surtout en début de séjour, par des « Bumsters » (quémandeurs) qui proposent leurs services, de manière insistante. Un refus ferme et poli suffit parfois pour ne plus être importuné. Une campagne est menée par les autorités locales pour mettre fin à ces activités.
Risques naturels. Pendant la saison des pluies, de juin à octobre, des inondations peuvent avoir lieu. Le réseau routier peut être endommagé.
Bakchich et corruption. Le pays est très corrompu, notamment au niveau de ses représentants de l’autorité. Attendez vous à devoir payer de très réguliers bakchich à la police,à la douane et aux autorités portuaires. Il est courant qu’une policière, chargée de la circulation, vous demande de l’eau fraîche ou du thé – ce qui signifie 500 à 1000 FCFA ; monter sur le ferry de Banjul pour traverser le fleuve Gambie se fera après le paiement d’un bakchich, suivi d’une « mise au enchère » du droit de passage ; à l’Est, des pseudos douaniers vous demanderont l’équivalent de 50 à 80 Dalasi pour obtenir une signature sur le laisser-passer officiel que vous aurez obtenu à la frontière pour votre véhicule si vous venez du Sénégal – cette pratique se renouvelant à chaque entrée de village tous les 3 km. Les frais de visas sont également très variables, leur vrai prix étant de l’ordre de 40€.
Pensez à budgéter un poste bakchich d’environ 20€ par jour si vous vous déplacez en voiture. En toute occasion, gardez votre calme et acceptez ces règles. De façon général, ne payez rien en avance, demandez toujours le prix par écrit sur un papier, et partez du principe que vous ne pouvez pas faire confiance. La Gambie bat de sérieux records en matière de corruption.
Pour des informations à jour sur la sécurité en Gambie, consultez le site du ministère des Affaires étrangères avant votre départ. En savoir plus sur le site du ministère des Affaires Etrangères.
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Bon à savoir
Infrastructures routières. Le réseau routier gambien comporte des tronçons en bon état dans la capitale et ses alentours. Les routes secondaires et les pistes nécessitent l’usage d’un 4X4, et sont dans un état déplorable. Il convient de rouler prudemment et d’être très vigilant, particulièrement lors de la traversée des villages. Il existe un bon réseau de stations-service
Code de la route. En cas d’accident, il est conseillé de se mettre en contact avec le poste de police le plus proche. L’assurance automobile responsabilité civile est obligatoire.
Contrôle de police. Les contrôles sont permanents, à chaque carrefour en ville et à l’entrée de chaque village. Ils sont l’occasion d’extorsion quasi-systématique de petites sommes aux touristes étrangers dans des véhicules non locaux. Un laisser-passer est nécessaire pour un véhicule étranger, mais ne sera pas suffisant pour franchir les contrôles sans difficultés, franchissement qui ne sera possible qu’avec un bakshich.
Traversée du fleuve Gambie. La traversée du fleuve Gambie se fait :
- à son embouchure entre Barra et Banjul. Un service de bac assure une traversée dans les deux sens toutes les heures entre 7h30 et 22h00. Le transport est sujet à de nombreux retards et modifications sans avertissement. Prévoyez de longues négociations de bakchich pour espérer traverser.
- à Farafeni sur la Transgambienne. Comptez 5000 FCFA à l’entrée, 5000 FCFA à la sortie. Le pont permet de franchir rapidement le fleuve en véhicule léger. Le franchissement en camion reste long et aléatoire.
Cartes bancaires. En dehors de Banjul, n’imaginez pas payer en carte bancaire.
Distributeurs de billets. Il existe quelques DAB à Banjul, et des agences de change (Western Union…). Il n’existe quasiment rien ailleurs dans les villages.
Bureaux de change. Le recours aux banques est obligatoire à l’exclusion de toute autre formule, notamment les changeurs opérant sur la voie publique. La banque centrale de Gambie a suspendu les transferts financiers des trois principaux opérateurs (Ria, Money Express et Wari).
Pourboires. Ils sont quasi acquis par une pratique généralisée du bakchich.
Cigarettes. Il est formellement interdit de fumer dans les lieux publics ainsi que sur la voie publique. Les nouvelles règles de la république islamique tendent à interdire la consommation d’alcool en public.
Loi sur l’information et les communications. L’Information & Communications Act 2009 dispose que « toute personne qui commet une infraction même en utilisant Internet pour répandre de fausses informations contre le gouvernement ou des agents publics, inciter à l’insatisfaction ou fomenter une quelconque violence à l’égard du gouvernement ou des agents publics (comme caricature, sévices ou déclarations désobligeantes contre la personne d’agents publics) » est passible d’une peine de 15 ans de prison et/ou une amende de 3 millions de dalasis (soit environ 63 000 €).
Budget quotidien
La Gambie est un pays très bon marché pour les Européens, en raison de la pauvreté générale. Revers de la médaille, les infrastructures touristiques sont inexistantes en dehors de Banjul ou de la côte Atlantique. Pas cher donc, mais rapidement bien pourri !
Négociez toujours et payez seulement une fois le service rendu, pour éviter de mauvaises surprises, notamment avec les taxis ou les services à la personne.
Hébergement. L’hébergement n’est pas cher en Gambie. Il varie de moins de 800 Dalasi pour une chambre dans un hôtel local, de 800 à 2500 Dalasi pour un hôtel économique, et plus de 2500 Dalasi pour un hôtel à standard européen. Le principal problème provient de l’offre : en dehors de Banjul ou de la côte Atlantique, vous ne trouverez que des hôtels locaux, plutôt sales, fréquentés par des prostitués ou des passants. Pensez à dormir dans votre sac de couchage pour éviter les parasites.
Alimentation. L’alimentation est à un prix faible, comptez moins de 150 Dalasi pour un repas économique, 150 à 300 Dalasi pour un restaurant local, plus de 300 Dalasi dans un restaurant d’hôtel de Banjul. Prenez garde aux conditions d’hygiène et à l’eau non potable.
Quel temps fait-il ?
Quand partir ?
Haute saison : la meilleure saison est celle de la saison sèche, qui court de novembre à février. Durant cette saison, quasiment toutes les régions sont accessibles, ce qui facilite l’observation des oiseaux et des animaux.
Moyenne saison : elle s’étend de mars à juin et en octobre, lorsque les températures sont très élevées. C’est le moment le plus poissonneux de toute l’année, meilleure saison pour la pêche sportive.
Basse-saison : la basse saison s’étend de la mi-juillet à la mi-septembre. C’est la saison des pluies avec tornades et pluies diluviennes, et les moustiques qui vont avec.
Le Climat
Située en zone intertropicale, la Gambie connaît deux saisons, une saison sèche et une saison des pluies. L’ensoleillement est très important. De novembre à mai, la saison sèche ne voit quasiment jamais la pluie, et la chaleur est atténuée sur la côte grâce aux vents de mer. En revanche, à l’intérieur des terres, la température peut atteindre 40°C. La saison des pluies s’étend de juillet à septembre, avec des tornades, des pluies violentes, et une végétation qui devient luxuriante. Juin et octobre sont des mois intermédiaires, où le soleil est encore très présent. Entre novembre et février, le temps est sec mais les températures sont encore fraîches.
Gastronomie Locale
Vous trouverez des mets comparables à ceux du Sénégal, allant de la dibiterie, où l’on consomme le mouton grillé essentiellement, très bon marché et copieux, à de petits restaurant locaux. Généralement les menus affichés ne sont jamais disponibles, vous aurez le choix du plat du jour. Pensez à tester, avec un peu de chance :
- Tiebou dien ou ceebu jën : appelé aussi « riz au poisson », accompagné de légumes. Se consomme traditionnellement au déjeuner. Le tiebou yapp est servi avec de la viande à la place du poisson.
- Yassa poisson : thiof, ou mulet, mariné dans du jus de citron avec une bonne quantité d’oignons émincés, du piment, du sel, du poivre, puis grillé et ensuite mijoté avec la marinade. Cette préparation d’origine casamançaise est servie avec du riz
- Yassa poulet : même principe que le yassa au poisson, toujours accompagné de riz.
- Maffé : viande de bœuf ou poulet avec de la pâte d’arachides, des tomates et du riz (ou le niébé, haricots locaux). Attention, ça peut parfois être un peu lourd à digérer.
- Thiou aux crevettes : crevettes à la sauce tomate, avec du riz bien sûr.
- Thiof ou coof : poisson très commun au Sénégal (de la famille du mérou), servi braisé le plus souvent.
- Soupe kandia : riz avec un mélange de feuilles, de poisson séché, de viande hachée, d’huile de palme et de gombos (d’où l’aspect visqueux).
- Caldou: poisson cuit à l’eau, accommodé avec du riz blanc et une sauce blanche.
- Pastel ou beñe dugub : beignet de poisson ou beignet de mil.
- Lakh : bouillie de mil et de lait caillé, que l’on consomme à la Korité, la grande fête de clôture du ramadan.
- Ngallax : mélange de pâte d’arachides, de pain de singe et de mil.
- Le bouillon cube : secret des cuisinières africaines, on retrouve ce concentré d’aromates, épices et lauriers dans la plupart des recettes traditionnelles. Cet ingrédient bon marché est devenu indispensable dans pratiquement toute l’Afrique de l’Ouest.
Pour les boissons, outre les incontournables jus de fruits exotiques (mangue, goyave, papaye, etc.) que l’on trouve à partir de décembre-janvier, la Gambie possède une variété de jus naturels :
- Le bissap : infusion faite d’une décoction des calices de fleurs (rouges) provenant d’une variété d’hibiscus, qu’on appelle aussi oseille rouge, d’environ 1 m de hauteur. On le boit surtout froid, en jus.
- Le gingembre : décoction de gingembre à laquelle on ajoute de la menthe et de la muscade. Assez pimenté mais très désaltérant.
- Le tamarin (ou daqaar) : de couleur brun clair, c’est la décoction de fruit du tamarinier.
- Le bouye : boisson de couleur laiteuse faite à partir du pain de singe, le fruit du baobab. Contrairement au jus de tamarin et de bissap, il est connu pour lutter contre les diarrhées.
- Le ditakh (ditax ; vers décembre-janvier) : jus obtenu à partir d’un fruit qui rappelle par sa forme et par la couleur de sa chair le kiwi, que l’on presse à la main dans de l’eau et auquel on ajoute sucre, fleur d’oranger ou un autre jus de fruits.
Informations Générales
Capitale
Banjul
Langue
Anglais (officiel), Mandinka, Wolof, Fula et autres langues tribales.
Population
1,6 millions d’habitants
Superficie
11 300 km²
Décalage horaire
GMT/UTC + 0h
Formalités d’entrée
Le visa est obligatoire et doit être demandé auprès de l’ambassade de Gambie à Paris, ou à l’arrivée d’une frontière terrestre. Le visa est valable 3 mois maximum. Au-delà, il convient de régulariser sa situation sur place. Le visa à entrée simple coûte environ 50 euros et le visa à entrées multiples 80 euros. Pour un visa de transit, nécessaire pour traverser le pont transgambien, comptez 10000 FCFA (en 2×5 000 FCFA entre l’entrée et la sortie)
Adresses et numéros utiles
Ambassade de France en Gambie
En résidence à Dakar (Sénégal) 1, rue El Hadji Amadou Assane Ndoye BP 4035 Dakar (Sénégal)
Tel : +221 33 839 51 00
Fax : +221 33 839 51 81
Courriel : webmestre.dakar-amba@diplomatie.gouv.fr
Site Web : https://sn.ambafrance.org
Ambassade de Gambie en France
7 ter Rue Leonard de Vinci 75116 Paris
Tel : (+33) 9 6768 0599
Fax : (+33) 1 5304 0599
Courriel : gamembassyfrance@gmail.com
Electricité
Téléphone
+220
Santé
Il n’y a pas de vaccins obligatoires pour la Gambie. Néanmoins, pensez à vos vaccinations habituelles DTP, en y ajoutant le vaccin contre l’hépatite A, la fièvre typhoïde, et la rougeole. Une vaccination contre la fièvre jaune est nécessaire et obligatoire, les frontières n’étant que peu contrôlée et source de transfert de maladie. Le paludisme (ou malaria) est une maladie très présente, transmise par les piqûres de moustiques. En cas de déplacement en Gambie, faites vous prescrire un traitement spécifique.
Monnaie
La monnaie officielle est le dalasi (D). Attention aux petites coupures très abîmées, que l’on vous refusera systématiquement.