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L’équipement principal
1. Palmes, masque et tuba
Il est nécessaire de connaître quelques trucs pour bien choisir son équipement “PMT” :
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Concernant le choix du masque, préférer les masques à profils bas, dont le volume d’air contenu est faible et la visibilité maximale. Placer le masque sur le visage, sans la sangle, inspirer par le nez, le masque doit tenir en se plaquant sur le visage.
- Le tuba est conseillé, afin de pouvoir économiser de l’air en surface ou pour faire face à des situations imprévues, comme nager sur de longues distances avec une bouteille vide. Eviter les tubas trop longs ou de gros diamètre, qui opposent plus de résistante à la respiration.
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Concernant le choix des palmes, les palmes à sangles sont souvent mieux adaptées à la plongée en mer ; en effet, généralement, les palmes chaussantes ont une voilure moindre que celles des palmes à sangles. Le pied doit glisser au fond du chausson, les palmes arrivant au niveau de la cheville.
2. Combinaison de plongée
La combinaison est nécessaire pour limiter les échanges thermiques entre l’eau et le corps, et protéger ce dernier d’éventuelles agressions (piqûres, coupures, abrasions…)
- Concernant le choix de la combinaison, elle doit coller au corps pour assurer la meilleure isolation et éviter que l’eau ne circule le long de votre corps au cours de la plongée. Préférer pour les mêmes raisons des combinaisons à manchons aux poignets et chevilles.
- Les combinaisons humides sont utilisables de 10°C à 32°C ; leur épaisseur va de 1,5mm à 7mm. Pour des plongées à des températures inférieures à 10°C, munissez-vous obligatoirement une combinaison étanche ou une surveste sur la combinaison principale.
- Un haut fin en néoprène, en 0,5 à 1mm, permet de garder la chaleur près du corps. Il s’enfile sous la combinaison. Le col permet d’éviter la circulation de l’eau froide.
- En eaux très chaudes, optez pour un haut en lycra,qui protège des coups de soleil près de la surface et évite les piqûres ou contacts inattendus avec plein de choses dans l’eau.
- Pour le séchage de la combinaison, un cintre spécifique peut être utile, qui évitera la formation de plis dans le néoprène
Détendeur & Mano
Le détendeur permet de réduire, à travers ses deux étages, la pression élevée délivrée par la bouteille pour la fournir à la pression ambiante.
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Concernant le choix du détendeur, préférer un détendeur de marque, plutôt haut de gamme, à respiration aisée et facile d’entretien
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Les premiers étages à membranes ont plus de pièces mobiles que ceux à piston, ce qui rend leur révision plus longues et plus difficiles ; ce système diminue néanmoins la corrosion interne en empêchant l’eau de pénétrer dans le système.
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Les premiers étages compensés permettent de conserver le même confort de respiration lorsque la pression de la bouteille baisse au cours de la plongée ; ils ne sont pas nécessaires pour le détendeur de secours, mais quasi-incontournable pour le plongeur régulier, qui plonge souvent au-delà des 20 mètres
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Dans le système DIN, le détendeur se se visse dans le robinet. Dans le système à étrier, le détendeur est appuyé contre le joint. Dans ce système, il n’est pas nécessaire de trop serrer l’étrier, la pression délivrée par la bouteille assurant une parfait étanchéité en poussant le joint intérieur. Avec le système à étrier, toujours prévoir des joints toriques de secours pour éviter les mauvaises surprises une fois sur le bateau.
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Afin de pouvoir utiliser votre matériel worldwide, il est préférable d’opter pour un système DIN équipé d’un adaptateur à étrier, ce qui permettra d’utiliser tous les systèmes ; l’inverse n’existe pas encore vraiment. Par ailleurs le système DIN est plus fiable, le joint ne pouvant sortir de son logement
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En cas de plongée en eau froide, il est nécessaire d’utiliser un kit antigivre ; ceci est d’autant plus important que le volume d’air décomprimé est important, comme par l’usage d’une combinaison étanche parallèlement à une inspiration importante, en eau à la température inférieure à 10°C.
Gilet stabilisateur
Le gilet permet de contrôler sa flottabilité en ajoutant ou en purgeant de l’air, modifiant ainsi son volume et la poussée d’Archimède qui en résulte.
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Concernant le choix de la stab’ : pour des plongées loisirs, opter pour une ADV jacket, à sangles courtes, éliminant si possible toute flottabilité sur l’avant en plaçant l’enveloppe à l’arrière, et en épousant le contour des hanches. Le tuyau de l’inflateur doit posséder un dispositif de gonflage à la bouche (permettant de déconnecter un inflateur qui se bloque).
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Ajouter des clips pour la deuxième source d’air et pour le manomètre.
Les autres éléments de l’équipement
1. Ordinateur de plongée
Il permet de mesurer le temps de plongée, les profondeurs, et d’éviter ainsi tout accident de décompression par un calcul intégrateur.
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Préférer un ordinateur dont la pile peut être directement changée par l’utilisateur
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Protéger l’écran de l’ordinateur contre les rayures avec du scotch transparent large
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Par sécurité, doubler l’ordinateur d’un chronomètre ; la connaissance de la profondeur maximum de la plongée lors de la planification et l’usage d’une table permet d’avoir une alternative en cas de dysfonctionnement de l’ordinateur.
2. Couteau/Sécateur
Le couteau/sécateur est principalement utilisé pour couper d’éventuels fils ou câbles dans lesquels le plongeur se serait emmêlé.
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Préférer un sécateur (pour les câbles sur épave) ou un z-knife (crochet coupe fil pour les filets de pêche) qui prendront peu de place, et auront une vraie fonction. Ils doivent pouvoir être accessibles des deux mains, donc plutôt placés dans le triangle de sécurité.
3. Systèmes de fixation de l’équipement
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Penser à utiliser une sangle étirable pour l’appareil photo, fixée à un anneau en D de la stab‘
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placer un clip ou une accroche pour l’octopus, pour éviter de le laisser pendre dans l’eau.
4. Lampes de plongée
Les lampes de plongée sont obligatoires pour les plongées spéléo, en épaves, ou pour les plongées de nuit.
- Concernant le choix de la lampe : préférer les lampes à LED et les lampes rechargeables sur batteries NiMH
5. D’autres accessoires parfois bien utiles
Parmi les accessoires utiles, citons :
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une ardoise pour communiquer sous l’eau
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un sac imperméable pour le bateau, pour stocker le matériel fragile
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un filet à matériel pour le bateau, pour regrouper son matériel et ne rien perdre
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un sac de plongée pour le matériel à embarquer dans l’avion, à fermeture inoxydable et roulettes.