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Itinéraire conseillé en Arménie
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Bordée au sud par l’Iran et au nord par la Géorgie, l’Arménie est un pays faisant partie de l’Asie occidentale. Ne disposant pas de littoral, cet état se caractérise cependant par des paysages pittoresques avec des chaines montagneuses et de nombreux lacs, en plus de ses atouts touristiques qui garantissent à la fois découverte et divertissement.
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Les Incontournables
Geghard et les reliques de l’Arche de Noë
Geghard, également appelé Sainte-Lance de Geghard, est un monastère arménien fondé vers le VIIe siècle. Dans ce monastère troglodytique, de nombreux moines auraient mené une vie ascétique dans les grottes à flanc de falaise, accessibles uniquement par des échelles ou des cordes à l’époque. Saint Grégoire l’Illuminateur y aurait également vécu. Le monastère est reconstruit au XIIIe siècle par la famille des Prochian ; le monastère devient alors un site important de pèlerinage en raison des reliques de la Sainte Lance ainsi que d’un fragment de l’Arche de Noé que les moines affirmaient posséder. Le site est inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. [Voir la vidéo]
La citadelle d’Amberd
Amberd est une forteresse arménienne médiévale, construite au VIIe siècle sur un piton rocheux, considérée comme l’un des plus beaux témoignages de l’architecture militaire arménienne médiévale. Elle est le fief familial des Princes de Pahlavuni. Pris par les Seldjoukides au XIe siècle, Amberd est saccagé par les Mongols au XIIe siècle. Le site est abandonné au XIVe siècle. Ses vestiges impressionnants sont l’occasion de mieux comprendre cette période de l’histoire. [Voir la vidéo]
Les vestiges d’Alexandropol à Gyumri
D’abord connu sous le nom de Kumaïri, le hameau, devenu « Gyumri », ne se développe vraiment qu’à compter de 1804, lorsqu’elle est intégrée à l’Empire russe, après la guerre russo-persane. En 1837, le tsar russe Nicolas Ier fait renommer la ville Alexandropol ; en 1840, la ville d’Alexandropol, qui a connu un essor rapide, est un avant-poste important de l’armée russe impériale en Transcaucasie, où des maisons bourgeoises destinées aux officiers et commerçants sont établies, ainsi que des quartiers destinés aux hommes de troupe. Bien que la ville ait subi par la suite plusieurs séismes violents, les bâtiments de cette période ont globalement survécu et il subsiste aujourd’hui plus d’un millier de bâtiments des XVIIIe et XIXe siècles. [Voir la vidéo]
Monastère de Tatev
Le monastère a été construit entre le Xe et le XIIIe siècles, à l’emplacement d’un sanctuaire antique. De 1390 et 1453, une université reconnue y prend place ; de grands savants théologiens, comme Grégoire de Tatev, y sont accueillis. Ce monument, le plus important du sud du pays, a été inscrit sur la liste indicative du Patrimoine mondial de l’UNESCO. Jusqu’en 2010, l’accès au monastère de Tatev était assez difficile, via une seule piste, médiocre sinueuse et pentue. Un téléphérique, construit en 2010, est aujourd’hui reconnu au Guiness Book comme le téléphérique « le plus long du monde ». [Voir la vidéo]
Les monastères de Sanahin et Haghpat
Le monastère de Sanahin et celui de Haghpat, se situent dans le marz de Lorri. Ces deux monastères byzantins, fondés pendant la période de prospérité de la dynastie de Kiurikian, furent d’importants centres de diffusion de la culture arménienne. Les deux complexes monastiques représentent la plus remarquable manifestation architecturale de l’art religieux arménien, né de l’alliance d’éléments de l’architecture religieuse byzantine et de l’architecture vernaculaire traditionnelle de cette région du Caucase, qui s’est développé entre le Xe et le XIIIe siècles. Le monastère de Haghpat est inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. Haghpat : [Voir la vidéo] – Sanahin : [Voir la vidéo]
Le monastère de Khor Virap
Le monastère de Khor Virap constitue le premier lieu saint de l’Arménie chrétienne. Grégoire l’Illuminateur fut jeté dans une fosse par le roi Tiridate IV d’Arménie, qui persécutait alors les chrétiens. Il y aurait survécu miraculeusement durant treize ans, au milieu des serpents et des scorpions. Lorsque le roi tomba malade, Grégoire apparut comme seul capable de le soigner, guérit le roi et le convertit au christianisme, l’Arménie devenant alors le premier pays chrétien. Le sanctuaire actuel permet encore d’accéder aux fosses où fut torturé Grégoire l’Illuminateur, la première profonde de 2 mètres et la deuxième de 6 mètres. [Voir la vidéo]
Karahunj, le stonehenge arménien
Zorats Karer, aussi appelé Karahunj, est un site mégalithique de la région de Syunik en Arménie, situé à 3 km au nord de Sissian. Il pourrait dater du VIe millénaire av. J.C. Le site se compose d’un ring d’une centaine de blocs en basalte dressés, sur un terrain de 3 ha à 1 770 m d’altitude. Ce ring entoure un grand tumulus de l’Âge du Bronze. Le site aurait ainsi pu être associé à un culte du soleil ; des trous de bonnes dimensions, percés dans certains blocs, servent probablement de guides de rayons solaires et permettraient de matérialiser certaines positions de l’astre solaire, tel un calendrier. [Voir la vidéo]
Le monastère forteresse des reliques de la Sainte Croix à Akhtala
Le monastère d’Akhtala est un monastère-forteresse arménien du Xe siècle, renommée pour ses fresques. L’église, construite entre le XIe et XIIIe siècles, contenait la croix qui, selon la tradition, fut utilisée par Jean le Baptiste pour baptiser Jésus. Aujourd’hui, le monastère est le lieu d’un pèlerinage les 20 et 21 septembre et voit affluer Arméniens, Grecs et Géorgiens. [Voir la vidéo]
Les khatchkar de Noradouz
Le cimetière de Noradouz est un cimetière arménien célèbre pour ses « khatchkars ». Spécificité de l’art arménien, les Khatchkar sont des pierres tombales sculptées, autrefois présents sur tout le territoire de l’Arménie historique. Dressées, encastrées, rupestres ou en chapelle, ces œuvres, mesurant généralement d’1,5 à 2 m de hauteur, et ont une fonction soit votive, soit commémorative, soit apotropaïque. Le cimetière de Noradouz possède une zone historique, comptant 728 khatchkars du IXe, Xe et XVIe-XVIIe siècles, ce qui en fait le plus grand cimetière de khatchkars d’Arménie. [Voir la vidéo]
Le temple du Soleil antique de Garni
Le temple de Garni est un temple grec hellénistique, édifié en 77 après J.C. par le roi Tiridate Ier, comme l’atteste l’inscription en grec de la pierre de fondation. Le temple était dédié au dieu du soleil Mithra et surnommé « le Temple du Soleil ». Ruiné par un terrible séisme en 1679, il a été restauré dans les années 1970 à partir des blocs de pierre trouvés dans les restes d’une église construite en remploi. Il prend place dans une acropole qui possèdent d’autres vestiges antiques, comme des thermes. [Voir la vidéo]
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Les sites classés par l’UNESCO
Liste indicative :
- The archaeological site of the city of Dvin (25/08/1995) Arménie
- The basilica and archaeological site of Yererouk (25/08/1995) Arménie
- The monastery of Noravank and the upper Amaghou Valley (25/08/1995) Arménie
- The monasteries of Tatev and Tatevi Anapat and the adjacent areas of the Vorotan Valley (25/08/1995) Arménie [Voir la vidéo]
Autres lieux à voir
Le caravansérail de Selim
Le caravansérail de Sélim ou de Soulèma est un caravansérail datant de 1332, situé au col de Sélim à 2410 mètres d’altitude. Sa position isolée lui vaut d’être le caravansérail le mieux préservé d’Arménie. Il se compose d’un bâtiment en basalte alliant architecture arménienne et architecture islamique. Voir la vidéo]
Choucha
La ville de Chouchi ou Choucha est mentionnée, avec sa forteresse, dès le moyen-âge. Dans les années 1760, la forteresse devient possession de Panah Ali Khan, fondateur du khanat du Karabagh, qu’il prend peut-être par tromperie. En 1805, le Karabagh est intégré à l’Empire russe. Durant la guerre russo-persane de 1826-1828, la citadelle de Chouchi résiste durant plusieurs mois sans jamais être prise. Par la suite, la ville ne cesse de croître grâce aux vagues successives d’immigration, notamment d’Arméniens quittant la Perse. La ville présente les vestiges de ses remparts du XVIIIe siècle, et les des maisons bourgeoises à balcon du XIXe siècle, construite pendant la période russe. [Voir la vidéo]
L’ancien bastion Noir de Gyumri
En 1834, la ville d’Alexandropol, qui a connu un essor rapide, est un avant-poste important de l’armée russe impériale en Transcaucasie. La forteresse, qui vient alors d’être construite, est destinée à accueillir 15 000 hommes. Elle épouse un plan classique bastionné, complété par une lunette circulaire isolé sur une colline, dénommée Sev Ghul, « la sentinelle noire », également appelée le « Bastion Noir » , en raison de sa couleur, due au pierre en basalte utilisée à sa construction. En 1920, la forteresse est attaquée et occupée par l’armée turque, avant d’être délogée par l’armée russe, laissant quelques traces de balles et d’éclats d’obus sur les façades. [Voir la vidéo]
Le village pittoresque de Dilidjan
Dilidjan est une ville d’Arménie située dans le marz de Tavush, désigné sous le nom de « Suisse arménienne ». La ville est réputée pour la préservation de l’habitat traditionnel et pour son eau minérale. Dans la partie ancienne, en hauteur, les deux rues principales sont bordées de maisons anciennes en pierre, aux toits en bois pentus. Les maisons possèdent des galeries et des balcons en bois ouvragés remarquables, dans un pays où l’architecture vernaculaire est à peu près inexistante. Au XIXe siècle, le village de Dilijan avait su séduire la noblesse russe de Tbilissi, qui venait y respirer de l’air pur et goûter aux joies des bains thermaux, qui en ont fait sa renommée. [Voir la vidéo]
Les fouilles archélogiques d’Areni
Areni-1 est une grotte archéologique située à côté du village d’Areni, qui a été le cadre de découvertes archéologiques remarquables, comme la plus vieille chaussure connue du monde ou le plus vieux pressoir à vin du monde. La chaussure en cuir, trouvée sous une jarre, est vieille de 5 500 ans. Son âge dépasse de quelques centaines d’années celle d’Ötzi, la momie préhistorique retrouvée dans les Alpes. [Voir la vidéo]
L’Erevan antique à Erebouni
Erebouni est une ancienne forteresse de la période Urartu, sur le site d’Arin Berd, situé dans les faubourgs d’Erevan. Elle aurait été bâtie par les rois Argishti Ier et Sarduri II au début du VIIIe siècle av. J.-C., en 782 selon une inscription en écriture cunéiforme sur une dalle de basalte trouvée sur le site, pour « asseoir la puissance du pays et intimider ses ennemis ». Son nom aurait donné celui de Erevan. Le site a été fouillé durant les années 1950 et 1960 par des archéologues soviétiques et les restitutions et restaurations permettent de comprendre l’organisation des structures. [Voir la vidéo]
Echmiadzin
Echmiadzin est le saint-siège de l’Église apostolique arménienne. C’est là que Grégoire Ier l’Illuminateur eut la vision divine d’un rayon de lumière tombant sur la terre, et construisit la première Mayr Tachar (Église Mère d’Arménie). Pour les chrétiens arméniens, Echmiadzin est de la plus haute importance. Le siège des catholicos y est définitivement implanté en 1441. Le palais du Catholicos, situé devant la cathédrale, est la demeure de Garéguine II, Patriarche suprême depuis novembre 1999, il est le plus haut dignitaire de l’Église apostolique arménienne, vieille de 1 700 ans.
Un peu d’Aventure
Alpinisme
L’ascension jusqu’au sommet du mont Aragats est possible en été.
Trekking
Les forêts et montagnes autour de Dilijan recèlent de superbes sentiers de randonnée. La Kanach Foundation (www.kanach.org) soutient des programmes de protection environnementale en Arménie et publie également un guide de randonnée très utile en anglais (Adventure Armenia : Hiking and Rock Climbing de Carine Bachmann et Jeffrey Tufenkian), qui détaille 22 itinéraires et indique plusieurs spots d’escalade.
A expérimenter
En cours
Sécurité
Délinquance. La criminalité tend à se stabiliser voire à décliner régulièrement et ne concerne de toute façon que très peu le tourisme ordinaire. L’Arménie est, à cet égard, un pays sûr. Il convient naturellement de faire preuve d’une prudence élémentaire et de ne pas faire montre d’une ostentation vaine.
Risque sismique. Le pays se trouvant sur une zone d’activité sismique, il est recommandé de prendre connaissance des recommandations de base. du ministère des Affaires Etrangères, applicables en cas de séisme ou de passage dans une zone sismique.
Zones déconseillées. La ligne de cessez-le-feu du Haut-Karabagh, les frontières d’Abkhazie, ainsi que la frontière entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan sont des zones très tendues, qui peuvent s’embraser à tout moment.
Haut Karabagh
Éviter les zones frontalières avec l’Azerbaïdjan. Des incidents se produisent régulièrement à la frontière du nord-est (dans la région de Tavoush). Les mines antipersonnel constituent un réel danger à l’est (dans la région de Siounik). Les frontières avec la Turquie et l’Azerbaïdjan sont fermées du fait du conflit du Haut-Karabagh, malgré le cessez-le-feu signé en 1994. En dehors de cette ligne et de zones de manœuvres militaires, le Haut-Karabagh est aussi sûr que le reste de l’Arménie. L’entrée en Azerbaïdjan est formellement interdite aux personnes détentrices d’un visa délivré par les autorités de facto du Haut-Karabagh ou d’un tampon signalant un séjour au Haut-Karabagh ou dans l’une des sept régions occupées d’Azerbaïdjan. Ces personnes s’exposent au risque d’arrestation immédiate pour entrée illicite dans le pays.
Pour des informations à jour sur la sécurité en Géorgie, consultez le site du ministère des Affaires étrangères avant votre départ. En savoir plus sur le site du ministère des Affaires Etrangères.
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Bon à savoir
Infrastructures routières. En dehors des villes et des principaux axes routiers, les revêtements sont en moins bon état, et les animaux sont d’autres usagers de la route avec qui il faut compter.
Code de la route. En Arménie, on conduit à droite. Les panneaux sont en cyrillique, en alphabet latin ou en arménien.
Contrôle de police. La police routière tente beaucoup moins qu’avant d’extorquer des bakchichs ou d’infliger des “amendes” pour de fallacieuses infractions au code de la route. Si vous êtes verbalisé pour une authentique infraction, on doit vous remettre un reçu.
Location de voiture. Louer une voiture est possible en Arménie, bien que peu commun.On trouve très facilement de l’essence le long des axes principaux. Si vous souhaitez vous aventurer dans des coins reculés, renseignez-vous sur les possibilités de ravitaillement et faites le plein avant de partir. Explorer les pistes en terre nécessite le plus souvent un 4×4. Vous pourrez en louer un dans les agences de location de la capitale.
Location avec chauffeur. Pour aller d’une ville à une autre ou faire une excursion, on trouve des chauffeurs aux abords des gares routières et ferroviaires mais la plupart des hébergements peuvent vous en dénicher un, souvent à un meilleur prix. Classiquement, les taxis longue distance d’Arménie facturent dans les 22 centimes d’euro du kilomètre. C’est un tarif très économique, d’autant plus si on peut le partager à trois ou quatre.
Taxis. Les taxis sont très nombreux. La plupart de ceux d’Erevan, ainsi que certains dans d’autres villes, sont équipés de compteurs. Le cas échéant, pensez à rappeler au chauffeur de le brancher. Avec les autres, il faut négocier le prix de la course avant de monter à bord. Un trajet d’environ 3 km coûte dans les 2 € à Erevan.
Transports en commun. Les marshroutky, minibus de 10 à 20 places, prennent ou déposent des passagers n’importe où sur leur itinéraire. Un panneau indiquant la destination (rédigée dans l’alphabet local) est en principe posé sur le pare-brise des marshroutky. Pour en héler un sur la route, il suffit de lui faire signe de la main. Les marshroutky comme les bus transportent aussi bien des marchandises (sacs de pommes de terre, cageots de boisson) que des personnes. Comptez environ 1 à 2 € l’heure de trajet. Des bus relativement modernes et confortables effectuent les trajets interurbains. La plupart sont des tacots fatigués datant de l’époque soviétique, ou de vieux bus d’Europe de l’Ouest recyclés. Ils sont en principe moins chers que les marshroutky et disposent de plus d’espace pour les bagages, mais sont aussi plus lents.
Eau du robinet. Il est conseillé de boire de préférence de l’eau en bouteille capsulée, à défaut de l’eau filtrée ou décontaminée. V
Cartes de crédit. Les MasterCard et les Visa sont acceptées.
Distributeurs de billets. Vous pouvez retirer de l’argent avec une carte de crédit dans de nombreux DAB dans les centres urbains.
Bureaux de change. Euros et Dollars sont acceptés. On ne peut pas changer les manats azerbaïdjanais en Arménie.
Prix & Marchandages. Les prix sont fixes dans les commerces. On peut en revanche négocier un peu sur les shukas (marchés), et aux étals de fruits et légumes.
Pourboires. Dans les cafés et restaurants, le pourboire équivaut en principe à 10% de l’addition. Les chauffeurs de taxi ne se formaliseront pas si vous vous tenez au prix fixé avant de monter à bord.
Exportation d’Art. L’exportation de tout objet culturel, même de faible valeur, est soumise à une autorisation préalable, au risque de se le voir confisquer ou lourdement taxer.
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Budget quotidien
Hébergement. Une pension coûte environ 6000 AMD par personne.
Alimentation. Un dîner de deux plats coûte dans les 3500 AMD.
Transports en commun. Un trajet en bus d’une centaine de kilomètres coûte environ 1200 AMD.
Attractions & musées. L’entrée d’un musée coûte généralement dans les 500-1 000 AMD.
Quel temps fait-il ?
Quand partir ?
Haute saison : juin et septembre constituent la meilleur saison pour voyager en Arménie. Durant ces deux mois, le climat est assez doux avec une absence presque totale de pluies, sauf les intempéries en hauteur.
Moyenne saison : la moyenne saison s’étend sur avril, mai, octobre, novembre. La température peut alors grimper jusqu’à 40 °C. Pour un bol d’air frais, cherchez les hauteurs, comme les bords du lac Sevan, perché à environ 2000 mètres d’altitude.
Basse saison : de décembre à mars, la basse-saison est marquée par des pluies et de la neige. Le soleil sera néanmoins très probablement au rendez-vous.
Le Climat
En Arménie le climat est continental, avec des hivers glacials et des étés chauds, et généralement peu pluvieux. L’Arménie est un pays montagneux, et seulement une petite partie du territoire est au-dessous de mille mètres d’altitude, tandis qu’il n’y a pas de zones de plaine : avec l’altitude le climat non seulement devient plus froid, mais aussi plus pluvieux (et neigeux en hiver), tandis qu’à basse altitude les pluies sont rares et l’été est torride. La bande la plus aride, où les précipitations sont inférieures à 300 millimètres par an, est l’ouest, qui comprend la capitale et est située au-dessous de mille mètres d’altitude.
En hiver, les masses d’air froid dominent, et après avoir atteint le pays elles ont tendance à stagner dans les vallées apportant des gelées intenses ; le printemps est une saison instable, et celle qui présente les pluies les plus fréquentes, même si elles sont généralement peu abondantes, étant donné que comme mentionné le pays est aride, au moins aux altitudes plus basses. L’été est sec et ensoleillé, mais avec quelques averses dans l’après-midi sur les montagnes.
Dans les vallées, des vents chauds de type foehn peuvent descendre des montagnes, surtout en hiver et dans les saisons intermédiaires.
Gastronomie Locale
La cuisine arménienne a été influencée tout au long de son histoire par ses pays voisins : Grèce, Moyen-Orient, Balkans, Iran ou Turquie. Le repas typique arménien se déroule autour d’une table sur laquelle sont présentés tous les plats simultanément, les entrées et plats principaux. Vous pouvez tenter les plats traditionnels suivants :
- Les repas commencent souvent avec un plat de légumes crus : concombres, radis, salades, tomates, etc…
- des mezzés dont du houmous (հոմոս), moutabal (մութապալ), böreks (պըրեկ), dolmas (տոլմա), taboulé, basturma (բաստուրմա), soudjour, d’autres types de saucissons (yershig : երշիկ), etc.
- les soupes de madzoun (մածուն, similaire au yaourt) ou de poulet, ou les deux avec l’exemple du kefta au madzoun (մածունով գֆդէ), en hiver et du fromage ou des salades diverses en été. Quoi qu’il en soit, tous les plats sont systématiquement aromatisés avec des herbes.
- le khorovadz de poisson : le poisson est le plus souvent grillé et servi avec des légumes ou du riz.
- le khorovadz de viande : les brochettes sont surtout à base de porc, héritage de l’ère soviétique, mais aussi de poulet, d’agneau ou de bœuf — haché ou entier — et accompagnées de riz ou de frites.
- le khach (խաշ) : spécialité nationale, sorte de potée de pieds de bœuf bouillis et assaisonnés au service.
- le khashlama (Խաշլամա) : soupe de pommes de terre et de bœuf.
- le ghapama (Ղափամա) : ragoût de citrouille, souvent élaboré au cours de la saison des fêtes.
- le su-börek : sorte de lasagnes au fromage (feta, halloumi ou mélange de chèvre et emmental) et au persil
- les mantis : petits raviolis de viande
- le lahmajoun (appelé lahmajo en Arménie) : sorte de pizza sur une pâte très fine et recouverte de viande hachée, de persil, d’oignons et d’épices.
- Les plats sont accompagnés de lavash (լավաշ), le pain traditionnel arménien, ou de pain pita.
- le halva à la semoule
- les célèbres baklavas, kadayifs, sari bourmas, loukoums, maamouls, etc.
- le Napoléon : équivalent du mille-feuille français, héritage de la période russe.
- l’ararat : un brandy arménien
- la vodka est la boisson favorite en Arménie mais est lentement détrônée — chez les plus jeunes générations notamment — par la bière et le vin.
- le tan (Թան), boisson d’origine persane, est également très populaire. Le tan est fait à base de yaourt liquéfié à l’eau puis salé.
- le rakı est une sorte d’anisette que se boit tout aussi bien en apéritif que durant un repas.
Informations Générales
Capitale l’Arménie
Erevan
Langue
Arménien
Population
2,96 millions d’habitants
Superficie
29 800 km²
Décalage horaire entre la France et l’Arménie
GMT + 4h
Formalités d’entrée en Arménie
Pour un séjour inférieur à 180 jours sur une période d’un an (dans le cadre d’une visite familiale, de tourisme ou d’affaires), il n’est pas requis de visa. L’entrée sur le territoire s’effectue sur présentation d’un passeport d’une validité d’au moins trois mois au-delà de la date de fin de séjour prévue.
Adresses et numéros utiles
Ambassade de France en Arménie
8 rue Grigor Loussavoritch Erevan
Tel : +374 60 65 19 50
Urgences :+374 95 50 11 03
Courriel : cad.erevan-amba@diplomatie.gouv.fr
Site Web : https://am.ambafrance.org/
Ambassade d’Arménie en France
Fonctions consulaires assurées par l’Ambassade
9, rue Viète 75017 Paris
Tel : 01.42.12.98.00
Courriel : ambarmen@wanadoo.fr
Site Web : http://www.france.mfa.am/fr/
Electricité
Indicatif téléphonique de l’Arménie
+ 374
Santé
Si aucune vaccination spécifique n’est requise pour entrer dans le pays, il est recommandé d’être à jour de ses vaccinations contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite (+/- la coqueluche).
Monnaie
La devise arménienne est le Dram (AMD), divisé en tetri.