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Itinéraire conseillé au Turkménistan
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Riche d’un passé historique remarquable et de témoignages de ce que fut un jour la route de la soie, le Turkménistan est un pays traditionaliste peu connu des voyageurs, en raison notamment de son régime politique dictatorial. Pays d’origine des mythiques chevaux Akhal Teke, le territoire turkmène est principalement constitué de déserts et de reliefs montagneux.
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Les Incontournables
La ville Achéménide de Kunya-Urgentch
Kunya-Urgench était la capitale de la région du Khorezm, qui appartenait à l’empire achéménide. La vieille ville contient une série de monuments datant essentiellement du XIe au XVIe siècle. Cette zone est restée un vaste terrain déserté, avec quelques vestiges d’anciens peuplements fortifiés, comprenant une mosquée, les portes d’un caravansérail, des forteresses, des mausolées et un minaret de 60 m de haut. Le site est inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. [Voir la vidéo]
La capitale des Parthes de Nisa
Nisa fut la capitale de l’Empire parthe qui domina cette région d’Asie centrale du milieu du IIIe siècle av. J.-C. jusqu’à l’aube du IIIe siècle de notre ère. En cette qualité, elle forma un rempart contre l’expansion romaine, tout en servant de centre important pour le commerce et les communications, au carrefour des routes nord-sud et est-ouest. Le site de l’ancienne Nisa, entouré d’une enceinte de terre colossale, présente en son centre une citadelle aristocratique, avec un palais et un sanctuaire. Elle est inscrite sur la liste du patrimoine de l’UNESCO. [Voir la vidéo]
Le Cratère de gaz de Darvaza
En 1970, lors d’une prospection minière soviétique, une équipe de géologues fore le sol à la recherche d’un gisement dans cette région particulièrement riche en gaz naturel. Suite à un problème de sous-sol, un trou béant s’ouvre, en forme de cratère, de presque 70 mètres de diamètre, duquel émanent du gaz naturel. Le puits brûle sans interruption depuis 1971. [Voir la vidéo]
L’ancienne Merv
L’«Ancienne Merv» est aujourd’hui un vaste parc archéologique abritant les vestiges de centres de l’âge du Bronze (2500-1200 avant J.-C.) comme Kelleli, Adji Kui, Taip, Gonur Depe et Togoluk, de centres de l’âge du Fer (1200-300 avant J.-C.) comme Yaz/Göbekli Depe et Takhirbaj Depe, ainsi que le centre urbain historique et la cité post-médiévale d’Abdullah Khan Kala. La zone archéologique couvre une superficie de 353 ha !Il est inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. [Voir la vidéo]
Le site archéologique de Gonur Tepe
Le site de Gonur Depe, au Turkménistan, a été découvert par des archéologues soviétiques dans les années 1950, dans le désert de Karakoum. Les archéologues ont mis en évidence les ruines de forteresses monumentales et de temples, comparables aux constructions d’Assyrie et de Babylone, qui s’étendent sur près de 30 ha, ressemblant à un grand labyrinthe, datés du IIIe millénaire avant J.C. en albâtre – qui étaient déposés dans les tombes. Le site, toujours en cours de fouilles, fait partie de l’« Ancienne Merv », un vaste parc archéologique, inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. [Voir la vidéo]
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Les sites classés par l’UNESCO
- Forteresses parthes de Nisa (2007) [Voir la vidéo]
- Kunya-Urgench (2005) [Voir la vidéo]
- Parc national historique et culturel de l’« Ancienne Merv » (1999) [Voir la vidéo]
Liste indicative :
- Silk Roads Sites in Turkmenistan (01/03/2010) Turkménistan
- Badhyz State Nature Reserve (16/03/2009) Turkménistan
- Syunt Hasardag State Nature Reserve (16/03/2009) Turkménistan
- Dinosaurs and Caves of Koytendag (16/03/2009) Turkménistan
- Repetek Biosphere State Reserve (16/03/2009) Turkménistan
- Amudarya State Nature Reserve (16/03/2009) Turkménistan
- Hazar State Nature Reserve (16/03/2009) Turkménistan
- Dehistan / Mishrian (25/02/1998) Turkménistan
Autres lieux à voir
Le site archéologique d’Abiverd
Abiverd semble être le site de l’antique Dara, ville de Parthie située dans la province de Ahal au sud du Turkménistan, proche de la frontière avec l’Iran. Abiverd, plus riche et plus fertile que Nisa, aurait été fondée par Arsace, avant que ce dernier ne déplace sa capitale à Hecatompylos, au IIIe siècle avant J.C. Après une histoire mouvementée, Abiverd aurait finalement été rasée par Nâdir Shâh vers 1730. [Voir la vidéo]
Achgabat
Achgabat, la « ville de l’Amour » en turkmène, est une ville relativement récente, issue d’un village du même nom fondé en 1818. La ville connut par la suite une croissance et une industrialisation rapides, interrompue par le très violent séisme du . Reconstruite avec l’aide l’Union Soviétique, la ville connaît à nouveau une extension moderne dans les années 2000, sous forme de constructions monumentales en marbre et or, issues de la vente du gaz. En 2013, la ville a été incluse dans le Livre Guinness des records comme la plus grande concentration au monde de bâtiments en marbre blanc ! [Voir la vidéo]
Un peu d’Aventure
Equitation
Comme dans toute l’Asie Centrale, les sports équestres, issus des traditions nomades, sont très présents au Turkménistan. Les chevaux Akhal Teke sont protégés comme un véritable emblème national.Des agences de voyage et quelques haras proposent des randonnées équestres à la journée ou sur plusieurs jours dans les environs d’Achgabat.
Trekking
Entre le désert, les montagnes et les réserves naturelles, le Turkménistan se prête bien à la randonnée. Mais les agences sont encore peu nombreuses à proposer ce type d’activité, toujours très mal perçu par la police locale, qui y voit des groupes de personnes échappant potentiellement à un contrôle permanent.
A expérimenter
Sécurité
Délinquance. La criminalité est quasi-nulle dans cet état policier. Des vols à la tire sont parfois signalés sur les marchés en province et dans la capitale, en particulier sur le marché de «Tolkoutchka», qui attire les touristes et connaît une grande affluence en fin de semaine.
Instabilité politique. Le Turkménistan est le plus fermé des cinq pays d’Asie Centrale. Il est aussi difficile pour les voyageurs d’y entrer que pour les habitants d’y vivre : l’Etat policier contrôle tout, et le pays est entièrement dominé par un dictateur pratiquant le culte de la personnalité. Le culte de Saparmurat Niyazov, le défunt premier président du Turkménistan indépendant y est cultivé religieusement, parallèlement à celui de son successeur, Gurbanguly Berdimoukhamedov, qui, après quelques promesses pour la forme, a fermement emboîté le pas au « père des Turkmènes » et à sa vision toute personnelle de la gestion d’un pays.
Risques terroristes. Compte tenu du contexte régional, le risque terroriste ne peut pas être écarté.
Risques sismiques. Le Turkménistan se trouve dans une zone d’activité sismique. Il est recommandé, en cas de déclenchement d’un séisme, de suivre les recommandations d’usage du ministère des Affaires Etrangères – Infos pratiques – risques naturels
Zones formellement déconseillées. Il est formellement déconseillé de se rendre dans la zone frontalière avec l’Afghanistan ou de traverser la frontière.
Zones contrôlées. La région de Dasoguz et toutes les zones frontalières du Turkménistan font l’objet de restrictions de la part des autorités turkmènes et nécessitent une autorisation d’accès spéciale. Elle peut être obtenue avec le visa ou après l’arrivée sur le territoire.
Pour des informations à jour sur la sécurité au Turkmenistan, consultez le site du ministère des Affaires étrangères avant votre départ. En savoir plus sur le site du ministère des Affaires Etrangères.
Bon à savoir
Infrastructures routières. En dehors des voiries d’Achgabat et de quelques grands axes, le réseau est en très mauvais état. Des parties entières se limitent à des chaussées très détériorées, doublées de pistes sauvages ou de tronçons abandonnés.
Contrôle de police. Les points de contrôle routiers sont fréquents et peuvent donner lieu à des tentatives d’extorsion.
Location de véhicule. La location de véhicule est possible uniquement avec un chauffeur.
Transports en communs. Les taxis officiels sont reconnaissables à leur couleur jaune. Ils ont des compteurs mais fixent généralement un prix pour la course (entre 10 et 15 manats pour une course intra-urbaine, davantage de l’aéroport au centre-ville). Il est également possible d’emprunter des « taxis non officiels » (voitures ordinaires), très bon marché. Le prix de la course est à négocier avec le chauffeur. Même si cette pratique est tolérée par les autorités en ville comme en province, il est rappelé qu’il est préférable d’emprunter des taxis licenciés.
Réseau ferroviaire. Les trains sont lents et circulent généralement la nuit. Ils ne sont pas toujours très confortables mais les tarifs sont peu élevés.
Transport en ferry. Il est possible de se rendre à Bakou par voie maritime. La traversée de la Caspienne dure entre 13 et 18 heures. Les navires sont anciens et peu entretenus, ce qui engendre régulièrement des difficultés de transit pouvant entraîner d’importants retards à l’appareillage. Afin d’éviter tout problème, il est recommandé de disposer d’un visa valide quelques jours supplémentaires pour les deux pays (Azerbaïdjan et Turkménistan).
Lois sociales. L’offense envers le Président du Turkménistan ou sa diffamation, ainsi que toute manifestation d’irrespect à l’égard des symboles de la Nation (statues, portraits, édifices publics, drapeaux, armoiries, hymne national etc.) peuvent être lourdement sanctionnées (arrestation, puis comparution devant le tribunal, suivie d’une expulsion assortie d’une interdiction de séjour). Les manifestations et les rassemblements dans les lieux publics sont très contrôlés par les services de sécurité. Il est formellement interdit de fumer dans les lieux publics, y compris à la sortie de l’aéroport, ainsi que dans les rues, les jardins et les parcs.
Photographies. Avant toute prise de vue, il est préférable de s’assurer qu’il n’y a pas de restriction particulière en s’adressant aux policiers et gardes présents dans les rues et près des bâtiments officiels. A Ashgabat, le quartier des administrations est interdit à la photographie ; il en va de même des bâtiments considérés comme stratégiques, ainsi que les gardes assignés à leur protection, comme le palais présidentiel, les ministères, aéroports, installations militaires ou de police. Soyez prudents.
Cartes de crédit. L’usage des cartes bancaires comme moyen de paiement est très restreint, en dehors des hôtels. Les paiements se font généralement en manats, à l’exception des chambres d’hôtel et des billets d’avion (USD). Les entrées des musées et sites historiques sont à payer en dollars pour les non-résidents.
Bureaux de change. Il est conseillé, avant d’entrer au Turkménistan, de se munir de dollars en espèces, en privilégiant des billets récents et en bon état. Il est possible de changer de l’argent dans les points de change officiels, les hôtels, les banques, ainsi que dans certains magasins. Cependant, il est très difficile de changer des euros.
Distributeurs de billets. Ils ne sont pas accessibles aux cartes de crédit étrangères. Vous ne pourrez donc pas retirer d’argent dans la rue.
Pourboires. Les pourboires ne figurent pas dans les pratiques quotidiennes du Turkménistan, les prix étant souvent longuement négociés préalablement.
Us & Coutumes. Le Turkménistan est un Etat laïc où l’Islam sunnite, l’Eglise orthodoxe et l’Eglise catholique sont légalement enregistrés. Il est recommandé d’adopter une attitude respectueuse des usages locaux et de garder à l’esprit que les différences culturelles peuvent susciter une interprétation erronée de certains comportements.
Importation. Il est interdit d’importer des armes, des munitions, des narcotiques, des médicaments psychotropes, des productions pornographiques et tout document susceptible de « porter préjudice aux intérêts politiques et économiques du Turkménistan, à sa sécurité et à la protection de la santé et de la moralité publique ». Toute importation de littérature de nature religieuse est soumise à une autorisation préalable du Conseil des affaires religieuses. Vos sacs seront fouillés scrupuleusement à l’entrée sur le territoire. Méfiez vous des médicaments habituels en Europe qui sont considérés comme du trafic de stupéfiants au Turkménistan.
Exportations. L’exportation de pierres précieuses, de chevaux de race, de chiens de berger d’Asie Centrale ou d’objets anciens d’orfèvrerie et d’artisanat nécessite une autorisation spéciale. L’exportation de tapis est très contrôlée et celle des tapis anciens, c’est à dire de plus de 50 ans est interdite. Les tapis plus récents peuvent être exportés sur présentation aux services douaniers, au moment de quitter le territoire, d’une autorisation délivrée par le Musée des Tapis d’Achgabat, après expertise. Celle-ci peut prendre plusieurs jours. Dans les magasins d’État, les biens ont déjà été expertisés. Certains magasins de la capitale sont aussi autorisés à délivrer directement l’autorisation d’exportation. L’exportation d’œuvres d’art requiert également une autorisation spéciale ainsi que le paiement d’une taxe.
Budget quotidien
Le Turkménistan est une destination bon marché pour les restaurants et trajets en bus ou en taxis, mais l’hôtellerie ne présentant presque pas d’offres en gamme moyenne, peut être un poste de surcoût.
Hébergement. Vous trouverez en entrée de gamme des hébergements en dortoir ou avec salle de bain partagée, à l’écart du centre ville,, qui coûtent environ 35 TMT (10 €). Pour loger dans les anciens établissements soviétiques encore ouverts, à l’eau chaude et électricité aléatoire, salles de bain tout juste fréquentables et accueil déplorable, comptez autour de 125 TMT (30 €). Pour un hôtel chic, comptez 400 TMT (110 €). Le petit déjeuner est en général compris dans le prix de la chambre dans les hôtels haut de gamme. Les anciens établissements de l’ère soviétique n’en proposent pas. Attention, la petite hôtellerie privée existe, mais elle n’est pas officielle et vous vous exposez à des sanctions si vous logez hors du cadre autorisé. Tout est contrôlé en permanence au Turkménistan.
Alimentation. Pour les restaurants comme pour les hôtels, il n’existe pas vraiment de gamme moyenne. Comptez moins de 10 TMT (2,7 €) pour une salade ou une soupe et des kebabs de mouton dans une tchaïkhana. En prix moyens, comptez autour de 35 TMT (10 €) pour manger dans les pizzerias ou burgers des centres villes commerciaux d’Achgabat. Budgétez au moins 70 TMT (20 €) pour les restaurants haut de gamme de la capitale.
Quel temps fait-il ?
Quand partir ?
Haute saison : la haute saison s’étend sur avril-mai ou septembre-octobre. Le printemps et l’automne sont les saisons à privilégier pour bénéficier d’un climat doux et tempéré. Le temps y est doux et sec, beaucoup plus agréable qu’en été où les températures peuvent atteindre la limite du supportable. Le pays est aussi beaucoup plus animé par différents événements nationaux.
Moyenne saison : l’été, de juin à août. est excessivement chaud, sec et torride. Les températures peuvent atteindre des limites incroyablement élevées, aux alentours de 40°C. Vous trouverez des climatiseurs dans tous les lieux publics et le moindre établissement est ventilé. En raison de la chaleur extrême, la plupart des autochtones sortent peu à l’extérieur, ce qui contribue à diminuer la dynamique touristique du pays.
Basse saison : les hivers, de novembre à mars, sont particulièrement rigoureux. Froid, voire glacial avec -25°C, le climat est hostile à la moindre sortie en plein air. Si l’air est plus sec au cœur du pays, sa côte avec le bord de la mer Caspienne est très humide. De même, de violentes bourrasques de vent dans la région désertique de Karakum forment de dangereuses tempêtes de sable.
Le Climat
Le climat turkmène est de type continental sec, marqué par la présence de déserts, qui couvrent les trois quarts du territoire. Quelque peu tempéré à l’ouest par la présence de la mer Caspienne, il demeure rude été comme hiver dans tout le reste du pays. Les précipitations sont faibles sur l’ensemble du pays à l’exception des zones montagneuses.
En été, le Turkménistan reste le pays le plus chaud de l’Asie centrale. A cette période, le Kara Koum, le «désert noir», devient une véritable fournaise. Toutefois, son air sec rend la chaleur plus supportable qu’en zone urbaine. En hiver, les vents sibériens font du désert un territoire glacé peu engageant pour le voyageur.
Gastronomie Locale
La gastronomie locale est caractérisée par les influences nomades, toujours très présentes dans les traditions turkmènes. Ainsi la plus large place est faite à la viande et aux produits laitiers. D’une manière générale, vous trouverez tous les plats que vous goûterez au Turkménistan extrêmement gras.
- le chameau et le mouton : les deux viandes les plus prisées dans le pays et se dégustent en brochettes ou en ragoût.
- le pain turkmène (tchorek) : plat et rond, il est cuit au four et peut être parfumé à la graisse de mouton.
- le plov : plat national qui se compose de mouton accompagné de riz sauté agrémenté de carottes et oignons et, selon les régions, d’ail, d’abricots secs ou de pois chiches.
- les mantys : gros raviolis fourrés à la viande, au gras et agrémentés d’herbes et d’oignons
- Les gutab : des samoussas ou tourtes fourrées aux épinards ou au potiron.
- la tchorba : soupe grasse.
- le yarma : bouillie de blé agrémenté de gras de mouton.
Pour les boissons :
- le thé est sans conteste la boisson nationale.
- le lait de brebis ou de chamelle : boisson également très prisée, consommée après fermentation, développant ainsi des risques laxatifs importants pour les voyageurs non habitués.
- la vodka : héritage de la période soviétique, elle est omniprésente sur les tables.
Informations Générales
Capitale
Achgabat
Langue
Turkmène, ouzbèque / russe en abandon
Population
4,95 millions d’habitants
Superficie
488 100 km²
Décalage horaire
GMT/UTC + 5h
Formalités d’entrée
Tous les étrangers ont besoin d’un visa pour entrer au Turkménistan et seuls les visas de transit sont délivrés sans lettre d’invitation (LOI). L’accès au territoire turkmène se fait sur présentation d’un passeport dont la durée de validité doit être d’au moins six mois à compter de la date de retour prévue. Les voyageurs peuvent solliciter la délivrance d’un visa auprès de l’ambassade du Turkménistan à Paris avant leur départ. Ils doivent être munis d’une lettre d’invitation délivrée par le Service d’Etat des Migrations, sur demande de la partie invitante. Le visa peut également être obtenu à l’aéroport d’Achgabat et au port maritime de Turkmenbachy sur présentation de la lettre d’invitation.
Le délai d’obtention d’une lettre d’invitation peut être long, de trois à quatre semaines. Une taxe, en supplément du prix du visa, doit être payée à l’entrée dans le pays (12 USD). Une taxe touristique de 2 USD par nuit d’hôtel est également requise depuis le 1er août 2017.
Tout étranger séjournant au-delà de trois jours ouvrés doit, dans un délai de trois jours suivant son arrivée, se faire enregistrer auprès du Service des Migrations. Cette formalité est obligatoire et doit être effectuée par l’employeur, l’organisation ou la personne ayant demandé l’invitation. Les agences de voyage auxquelles les voyageurs ont fait appel se chargent généralement de cette démarche. Les hôtels ne peuvent pas procéder à l’enregistrement des étrangers. Lors d’un voyage itinérant, les voyageurs doivent se faire enregistrer à chaque étape auprès du Service d’Etat des Migrations. Les contrôles de police sont fréquents et un défaut d’enregistrement peut entraîner le paiement d’une amende importante. Une fois les démarches complétées, le formulaire d’enregistrement doit être conservé en permanence dans le passeport, pour être présenté à toute réquisition. Il sera restitué au poste frontière du point de sortie. Le non-respect de cette formalité peut, au moment de quitter le territoire turkmène, conduire à une amende, à une expulsion assortie d’une interdiction de séjour d’une à plusieurs années, voire à une incarcération.
Adresses et numéros utiles
Ambassade de France au Turkménistan
35, rue 2029 (ancienne rue Esgerler) – 744000 Achgabat
Tel : +993 12 36 35 50
Courriel : cad.achgabat-amba@diplomatie.gouv.fr
Site Web : https://tm.ambafrance.org/
Ambassade du Turkmenistan en France
13, rue Picot – 75116 Paris
Tel : 01.47.55.05.36/01.53.65.10.71
Courriel : turkmenamb@free.fr
Electricité
Téléphone
+ 993
Santé
Aucune vaccination n’est obligatoire mais certaines vaccinations sont recommandées ; assurez-vous d’être à jour dans vos vaccinations habituelles. Les infrastructures sanitaires sont insuffisantes. En cas de maladie grave ou d’accident, le rapatriement sanitaire s’impose. Dans les hôpitaux turkmènes, tous les soins, hébergements, linges, médicaments et nourriture sont à la charge des patients étrangers.
Monnaie
La monnaie nationale est le manat turkmène (TMT), qui se divise en 100 tenges.