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Itinéraire conseillé au Tadjikistan
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La géographie accidentée Tadjik dévoile des sites uniques entre les vallées de montagne, les lacs et les hauts plateaux. Plus de la moitié de la superficie de ce pays se trouve à plus de 3000 mètres d’altitude, attirant de plus en plus de voyageurs, qui viennent admirer les merveilles du Pamir, le Pic Staline culminant à 7495 mètres, marcher à travers les Monts Fans ou traverser la vallée du Wakhan en 4×4.
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Les Incontournables
Khodjent
En 323 av. J.-C., après son mariage avec Roxane et avant d’entreprendre la campagne de l’Inde, Alexandre le Grand quitte Samarcande pour Tachkent, au sud de laquelle il ordonne la construction d’une ville-comptoir et forteresse qu’il nomme Alexandria Eschatè, c’est-à-dire «Alexandrie la plus lointaine».
Douchambe
Autrefois ville moyenne nommée Stalinabad, Douchanbé, est érigée au statut de capitale de la République socialiste soviétique du Tadjikistan en 1924, suite à l’invasion des Russes deux ans plus tôt. La ville présente plusieurs sites remarquables comme la fabrique de broderie au fil d’or, la bibliothèque Firdusi, le musée d’histoire et d’ethnographie, le musée des Beaux-arts, le Musé national, ou le Théâtre d’opéra et de balle Sadriddin Aïni… L’architecture soviétique est toujours présente comme en témoignent les bâtiments de l’université ou sur ceux hébergeant le philharmonique Rudaki.
Istaravchan
Selon la légende, la ville aurait été fondée par Cirius au VIe siècle avant J.C. L’ancienne forteresse de la ville, Mug Tepe, érigée sur une colline herbeuse au nord-est du centre, a été attaquée par Alexandre le Grand en 329 av. J.-C. La vieille ville, Shahr-e-kuhna , se compose d’un fascinant dédale de ruelles, bordées de belles maisons. L’ensemble Khazrati Shoh se compose d’une madrasa, de la tombe du frère de Kusam ibn Abbas, cousin de Mahomet, du mausolée de Khudayar Valami, et la mosquée Namozgoh, du XIXe siècle. Subsiste également le Kok Gumbaz, un petit complexe du XVe siècle, comprenant une mosquée et une madrasa, sans doute le monument le plus emblématique d’Istaravshan. [Voir la vidéo]
La ville ancienne de Pendjikent
La ville ancienne de Penjikent a été établie au Ve après J.C. En 722, la ville est prise et incendiée par les Arabes, qui précipitent sa disparition. La ville se se compose d’un Ark, citadelle antique, de trois ceintures de fortifications, d’un sanctuaire appelé le shakhristan, et d’une nécropole. Le complexe palatial comprenait des salles de réception, des communes et des bâtiments résidentiels. Le site est inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. [Voir la vidéo]
Le site archéologique de Sarazm
Sarazm est un site archéologique qui témoigne de peuplements humains sédentaires en Asie centrale, du IVe millénaire avant J.-C. à la fin du IIIe millénaire avant J.-C. Les vestiges montrent l’essor d’un proto-urbanisme précoce dans cette région. Ce centre de peuplement, parmi les plus anciens d’Asie centrale, est situé entre une zone montagneuse propice à l’élevage du bétail par des bergers nomades et une grande vallée favorable au développement de l’agriculture et de l’irrigation par les premières populations sédentarisées de la région. Le site est inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. [Voir la vidéo]
Vallée du Wakham
La vallée du Wakhan est également appelée corridor ou carré de Wakhan. Elle constitue un étroit passage, encadré à l’ouest par l’Afghanistan, à l’est par la Chine, au nord par le Tadjikistan, et au sud par le Pakistan. Cette vallée mesure autour de 210 kilomètres de long, pour une largeur fluctuant entre 20 et 60 kilomètres. Elle offre des paysages merveilleux avec une vue panoramique et splendide sur le massif de l’Hindü-Küsh, dont les sommets culmient à plus de 7 000 mètres d’altitude.
Mont Fan
Les montagnes au nord-ouest de Douchanbé sont la principale destination de trekking d’Asie centrale. Des lacs turquoise ponctuent les hautes vallées. Partez pour plusieurs jours de randonnée à la rencontre de bergers tadjiks, ou en voiture jusqu’aux Sept Lacs (Haft-Koul) de la vallée de Margouzor pour faire des randonnées d’une journée.
Iskander Kul, le lac d’Alexandre
Le lac Iskander-Kul se situe dans les monts Fans, eux-mêmes positionnés au sud-ouest du massif du Pamir, au sein des monts Gissar. Le nom de ce lac signifie : le Lac Alexandre. Ce dernier aurait fait étape au bord du lac Iskander-Kul lors de sa conquête de l’Asie Centrale au moment de sa marche vers les Indes. Le site naturel attire ainsi de nombreux randonneurs qui cheminent sur les sentiers des Monts Fans pour venir camper au bord de ce lac, perché à 2195 mètres d’altitude, au milieu des sommets enneigés.
Route du Pamir
Depuis les vallées sauvages du magnifique Badakhchan, la route du Pamir construite par les Soviétiques monte jusqu’au plateau nu du Pamir et la ville de Mourgab, puis le long du lac azuréen de Karakol dans la superbe vallée d’Alaï au Kirghizstan. En chemin, vous croiserez des forts et sépultures anciennes, des sources chaudes, des camps de yourtes isolés et des paysages à couper le souffle. La Route du Pamir atteint une altitude très élevée, ce qui en fait la seconde route la plus haute du monde.
Khorog
La route de Douchanbé à Khorog longe la frontière afghane, aussi restez prudents, ne prenez pas trop de photos, et tenez-vous informé de la sécurité avant de vous lancer. Khorog elle-même vaut surtout pour son ambiance de bout du monde, où chacun semble vivre de ses trafics. Vous pourrez aussi y faire la chasse aux partenaires de voyages, si vous êtes à la recherche d’un véhicule à partager pour gagner les coins plus reculés du Pamir.
Les sites classés par l’UNESCO
- Sarazm (2010) [Voir la vidéo]
Liste indicative :
- Silk Roads Sites in Tajikistan (15/01/2013) Tadjikistan
- Fann mountains (04/04/2006) Tadjikistan
- Tigrovaya Balka (04/04/2006) Tadjikistan
- Zakaznik Kusavlisay (04/04/2006) Tadjikistan
- State reserve Dashti Djum (04/04/2006) Tadjikistan
- Zorkul State Reserve (04/04/2006) Tadjikistan
- Mausoleum of “Amir Khamza Khasti Podshoh” (09/11/1999) Tadjikistan
- The Site of Ancient Town of Takhti-Sangin (09/11/1999) Tadjikistan
- The Site of Ancient Town of Baitudasht IV (09/11/1999) Tadjikistan
- Mausoleum of “Khoja Mashkhad” (09/11/1999) Tadjikistan
- Buddhistic cloister of Ajina-Tepa (09/11/1999) Tadjikistan
- Palace of the governor of Khulbuk (09/11/1999) Tadjikistan
- Mausoleum of “Hodja Nashron” (09/11/1999) Tadjikistan
- The Site of Ancient Town of Pyanjekent (09/11/1999) Tadjikistan [Voir la vidéo]
- Mausoleum of “Mukhammad Bashoro” (09/11/1999) Tadjikistan [Voir la vidéo]
- The Site of Ancient Town of Shahristan (Kahkakha) (09/11/1999) Tadjikistan
Autres lieux à voir
Le mausolée de Bachoro à Mazor i Sharif
Le mausolée de Moukhamad Bachoro, un missionnaire musulman, né à Basra en 743 a été construit au XIe siècle, puis a été restauré et agrandi par la suite, notamment au XIVe siècle. Il est composé d’un bâtiment central surmonté d’une coupole, et d’une mosquée d’été. Le mausolée est l’un des pèlerinages importants que tout bon croyant d’Asie centrale se doit de faire. Le site est inscrit sur la liste indicative de l’UNESCO. [Voir la vidéo]
Festival de Mourghab
Murghab est l’un des beaux spots de l’est du Tadjikistan pour les amateurs de treks. De nombreux kirghizes, nomades, alors que les tadjiks sont historiquement des sédentaires, organisent tous les ans en août un festival de jeux équestres. Courses d’endurance, jeux traditionnels comme le bozkachi, villages de yourtes…
Les artisans d’Istaravchan
A proximité immédiate du bazar, une véritable ville en soi, se trouvent les ateliers d’une douzaine de forgerons tadjiks qui fabriquent des couteaux renommés et d’excellente qualité. Ces véritables artistes de la forge sont capables de réaliser, outre ces couteaux fonctionnels ou décoratifs, toute sorte d’objets métalliques, du clou au poêle, en passant par le râteau ou les gonds de porte… Équipés d’un four à soufflet quasi-antique, d’une enclume, de pinces et de marteaux, ils façonnent le métal comme on façonne de l’argile. [Voir la vidéo]
Le marché de Khodjent
Le Bazar Panchshanbé se compose d’une halle élégante construite en 1964, aux portes voûtées et à la façade rose et citron-vert néoclassique. C’est l’un des marchés d’Asie centrale les mieux approvisionnés, en particulier le jeudi, d’où son nom. A l’intérieur, les commerçants s’affairent ; regroupés par zonage, vous y trouverez des fruits et légumes locaux et d’importation, des fruits secs, des pains, des viandes, des fromages locaux, des produits élaborés comme des salades accommodées ou des plats ; d’autres secteurs concernent du matériel informatique, de jardinage, des pharmacies. [Voir la vidéo]
Un peu d’Aventure
Equitation ou à dos de chameau
On peut faire un trek à cheval à partir de Bachor, et des treks à dos de chameau à Rang-Koul.
La Meta fournit des informations sur les excursions de 1 à 3 jours sur des chameaux de Bactriane dans les hauteurs de la région du Rang-Koul, dans l’est du Pamir.
Vélo
La route du Pamir, au Tadjikistan, aussi spectaculaire qu’ardue, est sans doute l’itinéraire le plus apprécié à vélo. Les voyageurs qui l’ont empruntée conseillent de transporter le vélo jusqu’à Khorog et de partir de là. La route est goudronnée, mais attention : le vent peut rendre la progression difficile. Il s’agit sans conteste d’un des plus beaux parcours de la planète. On peut louer des VTT à Mourgab pour des randonnées dans les environs.
Trek
De nombreux circuits sont déjà bien rodés autour de Mourghab, de Khorog et de Pendjikent. Les agences locales pourront vous aider dans l’organisation de votre excursion, mais il vaut mieux venir avec l’équipement nécessaire. Vous ne trouverez effectivement pas beaucoup de matériel sur place. Les possibilités de randonnées sont épatantes mais les sentiers sont difficiles et reculés. Dans le Pamir, les circuits sont plus reculés et difficiles, et seuls les marcheurs les plus expérimentés pourront se passer de l’assistance de professionnels. Plusieurs courts itinéraires dans l’ouest du Pamir combinent de façon intéressante randonnée et logement rural chez l’habitant, notamment à Bodomdara et à Rivak. On peut engager des guides à Khorog moyennant 20 à 40 $US la journée.
Alpinisme
De juillet à août, le Beloukha dans l’Altaï, le Khan Tengri et d’autres pics des Tian Shan offrent de superbes défis aux amateurs d’alpinisme. La destination phare en haute altitude est bien sûr le Pamir, à l’est du Tadjikistan, notamment le pic Lénine (Ibn Sina), auquel on accède (par la face nord) depuis le camp de base d’Achik Tach (au Kirghyzstan). Le pic Lénine, dont l’ascension ne présente aucune difficulté technique, compte parmi les sommets de 7 000 m les plus abordables, mais également parmi les plus meurtriers. Les amateurs d’escalade se feront plaisir sur le Zamin-Khoror à Margab, une haute paroi rocheuse quasi verticale de 1 km.
A expérimenter
Une nuit en yourte
L’occasion de passer un moment en compagnie de gardiens de troupeaux kirghiz sous un ciel pamiri constellé d’étoiles.
Sécurité
Délinquance. La délinquance est très faible au Tadjikistan. Signalez néanmoins vos déplacements et dates de voyage à l’ambassade de France ou sur le site dédié aux voyageurs (Ariane).
Risque sismique. Le Tadjikistan est situé dans une région à forte activité sismique. L’intensité des secousses observées peut varier de 3 à 8 sur l’échelle de Richter. En cas de séisme, il convient de suivre les recommandations d’usage (site de l’ambassade de France au Tadjikistan : https://tj.ambafrance.org/Fiche-reflexes-Precautions-a-prendre-en-cas-de-tremblement-de-terre ou https://tj.ambafrance.org/-Francais )
Risques liés aux mines. Une quarantaine de zones minées subsistent dans certaines régions frontalières, à l’ouest et au sud du pays, ainsi que dans la vallée de Garm. Elles sont balisées par un marquage de norme internationale (piquet métallique portant un triangle rouge pointant vers le bas et la mention « Mines »). En raison de la mobilité des sols et du relief souvent escarpé, les engins explosifs peuvent être déplacés de plusieurs dizaines de mètres. Il convient de se renseigner régulièrement auprès des ONG ou organisations internationales présentes sur le terrain (OSCE, PAM).
Dans ces zones, il est indispensable de rester sur les routes et de ne pas se déplacer à pied.
Zones déconseillées. La zone frontalière avec l’Afghanistan est déconseillée en raison des nombreux trafics (drogue, êtres humains) ou des incursions d’hommes armés, en particulier dans la région frontalière au sud-est de la province du Khatlon. Il est formellement déconseillé aux ressortissants français, même munis d’un visa afghan, de franchir ces points de passage et de se rendre en Afghanistan. Les autorités tadjikes peuvent édicter inopinément des restrictions au retour sur leur territoire depuis l’Afghanistan aux voyageurs même munis de tous les visas requis.
Zone réglementées. L’accès à la province de Badakhchan est réglementé. Les voyageurs désireux de se rendre dans cette province autonome doivent être détenteurs de l’autorisation requise par les autorités tadjikes. Cette autorisation peut être obtenue dans les consulats ou ambassades du Tadjikistan et, sur place, à Douchanbé, auprès des services du ministère de l’Intérieur.
Pour des informations à jour sur la sécurité au Tadjikistan, consultez le site du ministère des Affaires étrangères avant votre départ. En savoir plus sur le site du ministère des Affaires Etrangères.
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Bon à savoir
Infrastructure routière. Le réseau routier est souvent dans un état précaire et les routes de montagne peuvent être coupées pendant plusieurs jours par les chutes de neige, les glissements de terrains ou les éboulements. La plupart des routes sont impraticables pour les voitures à très bas châssis. Certaines routes, y compris la route principale reliant la première et la seconde ville du pays, Khodjent, sont fermées tout l’hiver et une bonne partie du printemps.
Le tunnel d’Anzob/d’Istiqlol. Ce tunnel a fait récemment l’objet de réaménagements mais l’éclairage et l’aération demeurent déficients. Il est recommandé en hiver et au printemps de privilégier le transport aérien entre Douchanbé et Khodjent (plusieurs vols par semaine, 35 minutes de vol). Pour les personnes qui n’auraient d’autre possibilité que d’emprunter ce tunnel, il convient de respecter les distances de sécurité maximales, de disposer d’un éclairage en bon état, d’avoir à bord une barre ou un câble de remorquage, de se ménager en permanence la capacité de faire demi-tour en cas d’encombrement. Il est conseillé de rouler fenêtres fermées. Pour les cyclistes, cyclotouristes et randonneurs, le tunnel est à éviter impérativement.
Location de voiture. Avant de prendre la route en période hivernale, il est impératif de s’assurer que les véhicules disposent de suffisamment de carburant, sont dotés de chaines, et contiennent tous les équipements nécessaires par grand froid (couvertures, kit médical d’urgence, moyens de communications).
Les stations-service sont rares le long des routes et pas toujours approvisionnées. Partez avec le plein d’essence, et un éventuel jerricane dans le coffre pour les 4×4, qui consomment beaucoup.
Réseau ferroviaire. Les lignes du réseau ferroviaire (500km) relient le pays à l’Ouzbékistan. Il n’y a pas de liaison directe entre Khodjent ou Khorog et Douchanbé.
Eau du robinet. L’eau du robinet n’est pas potable. Évitez d’en consommer, même dans les hôtels de Douchanbé.
Conditions sanitaires. Prévoyez un traitement anti-diarrhéique si vous envisagez de manger chez l’habitant ou dans les gargotes sur la route. Évitez les crudités et préférez la viande cuite. Les conditions d’hygiène dans les restaurants des grandes villes ne sont pas toujours très bonnes.
Transports en commun. À Douchanbé, les minibus assurent l’essentiel du trafic. La ville étant de dimensions réduites, vous n’aurez pas forcément à faire appel aux transports en commun mais si c’était le cas, demandez à votre hôtel ou guesthouse les numéros de minibus utiles. Sans cela, impossible de s’y retrouver. Il existe également des taxis partagés 4×4, incontournables pour traverser le pays.
Autostop. Les voitures particulières font évidemment office de taxi et il suffit de lever le bras pour en arrêter une. Négociez le tarif avant d’embarquer et indiquez votre destination en fonction des grands axes ou monuments uniquement : les conducteurs connaissent rarement le nom des rues ou petits hôtels.
Cartes de crédit. Son utilité sera limitée à quelques établissements de la capitale. Mais prenez garde, une commission de 3 à 5 % peut parfois être appliquée sur les paiements par carte.
Distributeurs de billets. Les distributeurs automatiques sont rares, hors Douchanbé. Les DAB n’acceptent pas toutes les cartes annoncées et certains n’autorisent qu’un retrait minime. En général, les cartes Maestro posent plus de problèmes que les cartes Visa.
Bureaux de change. Les bureaux de change sont très nombreux dans le centre et autour du bazar de Douchanbé, ainsi que dans les villes moyennes. Ailleurs, il vous faudra vous adresser aux banques s’il y en a ou aux hôtels, mais les taux de change seront sensiblement moins intéressants. Conservez toujours des dollars avec vous : les hôtels et propriétaires de chambres d’hôtes préfèrent être payés en billets verts qu’en devises locales.
Pourboires. Dans les restaurants, le service est généralement inclus, mais vous pouvez laisser un petit plus. Le pourboire n’est pas vraiment dans la culture locale mais vous pourrez laisser un bonus, en particulier aux chauffeurs lors des excursions « hors piste ». Si vous partez faire un trek, un billet discrètement remis au guide et/ou aux porteurs sera également bienvenu.
Us et Coutumes. La république du Tadjikistan est un Etat laïc. La très grande majorité de la population y est musulmane. Il est recommandé d’adopter une attitude respectueuse des usages locaux et de garder à l’esprit que les différences culturelles peuvent susciter une interprétation erronée de certains comportements. Il convient de respecter les égards dus aux femmes et d’adopter en toute circonstance une tenue décente. Les jambes et les épaules doivent être couvertes dans les lieux de culte. Il est également recommandé, dans les zones rurales, de ne pas se baigner en maillot à proximité des lieux d’habitation.
Budget quotidien
Le Tadjikistan est une destination plutôt bon marché pour des Européens. Un voyage au Tadjikistan revient plus cher que le Kirghizstan, mais moins cher que l’Ouzbékistan.
Hébergement. Comptez de 10 à 18$ pour dormir chez l’habitant en demi-pension. Pour le dîner, à vous de négocier. L’offre de restauration étant particulièrement limitée dans les villages, nous vous conseillons de céder sur 1 ou 2 € de plus pour inclure le repas du soir. Un hôtel de catégorie moyenne coûte 50 à 120 $US. Comptez plus de 150 $US pour loger dans les très ares hôtels chics de Douchanbé.
Alimentation. La cuisine de rue coûte de 5 à 10 TJS. Comptez 65 TJS pour un bon restaurant.
Transports. 1 l d’essence coûte 5,50 TJS.
Location de voiture. La location d’un 4×4 avec chauffeur coûte 35 à 50 € par jour selon le trajet envisagé et la durée de la location, auxquels il faut ajouter 0,60 à 0,75 € par km.
Quel temps fait-il ?
Quand partir ?
Haute saison : les conditions climatiques optimales pour visiter le Tadjikistan sont mars à avril, ainsi que de septembre à octobre. Pour les pratiquants de trekking qui désirent marcher à travers les Monts Fans et le massif du Pamir, mieux vaut viser la période allant du mois de juin jusqu’au début du mois d’octobre. Si la route à travers le Pamir est bien ouverte toute l’année, il est recommandé de l’emprunter uniquement entre les mois de juillet et septembre pour garantir des conditions de voyage favorables.
Moyenne saison : la moyenne saison correspond aux intersaisons, notamment au début du mois de mars et à la fin du mois d’octobre. Le climat est alors changeant, passant de la période chaude à la période hivernale froide, et inversement. De mars à mi-avril s’étend une période propice à la visite du sud du Tadjikistan. La période estivale est conseillée aux personnes désirant effectuer des randonnées dans le massif du Pamir. Si les températures dépassent les 40°C, notamment dans les vallées, les températures sont beaucoup plus abordables lorsque l’on monte en altitude.
Basse saison : la conjugaison de l’altitude et de l’effet continental engendre des hivers extrêmement rigoureux, peu adaptés au tourisme. Sur les hauts plateaux du Pamir, le mercure peut descendre jusqu’à -45°C. Pour la capitale Douchanbé, les vallées du sud-ouest et du nord, on relève plutôt des températures autour de 0°C. De plus, certaines zones du pays sont soumises l’hiver à des précipitations.
Le Climat
Le Tadjikistan jouit d’un climat rude, à la fois continental et montagneux. Autant dire que les écarts de température y sont extrêmement importants d’une saison à l’autre et même à l’échelle d’une seule journée.
L’hiver est très froid et le vent souffle quasi en continu dans les montagnes. Les conditions météo et l’enneigement des routes rendent tout voyage quasi impossible à cette période de l’année. La température approche de zéro à Douchanbé ; dans le Pamir, elle oscille entre -20°C et -45°C.
En été, les montagnes évitent aux températures de monter trop haut et les nuits peuvent encore être glaciales. En revanche, dans le nord du pays, en vallée de Ferghana, la chaleur peut être étouffante. Les températures peuvent atteindre plus de 40°C . Cette saisons reste cependant la meilleure pour découvrir la région du Pamir.
Au printemps, entre mars et mai, les températures sont douces et les pluies fréquentes et importantes. Avril est le mois idéal pour visiter le sud.
Gastronomie Locale
La gastronomie n’est pas le point fort du Tadjikistan. On y rencontre des plats assez classiques de l’Asie Centrale. Vous pouvez tester :
- le plov : riz sauté agrémenté de viande de moutons et de carottes, avec de nombreuses variantes locales (pois chiches, ail, raisin sec…).
- les shashlyk : brochettes composées de quatre morceaux de viande et deux de gras (mouton, bœuf ou poulet)
- les kebabs : viande hachée, grillée en brochette et servie avec des oignons et du vinaigre, très courants dans les bazars et les gargotes de bord de route.
- les pâtes : il existe de nombreuses recettes de pâtes sautées avec viande ou légumes.
- les salades de crudités : elle saccompagnent les plats. La salade de concombres et tomates est la plus courante.
- le nahud shavla : une bouillie de pois chiches qui est une spécialité locale et se décline également en samoussa.
- le borj :bouillon de viande et de légumes d’origine russe.
- les pilmenis : raviolis en soupe, d’origine russe.
Pour les boissons :
- le thé est la boisson nationale. La plupart du temps, dans les restaurants ou dans les hôtels, vous aurez le choix entre thé noir et thé vert.
- la vodka, amenée par les russes, est devenue un incontournable de tous les repas de fête.
- la bière : les productions locales ne sont pas exceptionnelles. Les bières russes ou ouzbèkes sont plus recommandables.
Informations Générales
Capitale
Douchanbé
Langue
Tadjik, russe
Population
7,5 millions d’habitants
Superficie
143 100 km²
Décalage horaire
GMT/UTC +5
Formalités d’entrée
Les séjours au Tadjikistan sont soumis à l’obtention d’un visa. La demande se fait sur le site www.visa.gov.tj pour les visas délivrés à l’arrivée et sur www.evisa.tj pour les visas électroniques (sites en anglais). Les voyageurs se rendant au Tadjikistan par voie aérienne peuvent obtenir le visa à l’arrivée à l’aéroport de Douchanbé, mais uniquement après en avoir fait impérativement la demande en ligne. Les voyageurs désireux de se rendre au Tadjikistan par voie routière doivent obligatoirement détenir un visa électronique (evisa). Tout citoyen étranger doit se présenter dans les 72 heures suivant son arrivée dans l’un des bureaux d’enregistrement (OVIR). Les voyageurs détenteurs d’un visa touristique de 30 jours sont exemptés d’enregistrement.
Autorisation pour la visite du Pamir. Les voyageurs souhaitant visiter le Pamir doivent obligatoirement solliciter lors de leur demande de visa l’autorisation de se rendre au GBAO (région autonome du Haut-Badakhshan). Cette autorisation fera l’objet d’une mention particulière sur le visa.
Adresses et numéros utiles
Ambassade de France au Tadjikistan
16/4 Istarafshan – 734042 Douchanbé
Tel : +992 37 221 5037
Courriel : cad.douchanbe-amba@diplomatie.gouv.fr
Site Web : https://tj.ambafrance.org
Ambassade du Tadjikistan en France
14, avenue d’Eylau – 75016 Paris
Tel : 01.70.92.93.42
Courriel : consulate@tajembfrance.fr
Site Web : http://www.tajembfrance.fr/
Electricité
Téléphone
+992
Santé
Aucun vaccin n’est obligatoire pour voyager au Tadjikistan, mais il est fortement recommandé d’être à jour de ses vaccins DTCP, typhoïde, hépatites A et B (risque élevé). Pour un séjour excédant 3 mois, ou bien si vous prévoyez une randonnée dans les monts Altaï, le vaccin contre la méningo-encéphalite virale, transmise par les tiques, est conseillé.
Monnaie
Le somoni tadjik (TJS) est divisé en 100 dirhams. Le somoni se présente en coupures de 1, 5, 10, 20, 50, 100 et 500 somonis. Les pièces de monnaie (dirhams) sont rarement utilisées. La monnaie est le somoni tadjijk.