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Itinéraire conseillé au Sénégal
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Ex-colonie française, le Sénégal constitue une merveilleuse introduction à l’Afrique de l’Ouest. Indépendant depuis 1960, le pays est réputé pour la chaleur de ses habitants. Entre mer et désert, les richesses naturelles et l’effervescence culturelle promettent un séjour inoubliable. Après tout, le surnom du Sénégal est «le pays de la Teranga», qui signifie «hospitalité»!
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Les Incontournables
L’île de Gorée
L’Île de Gorée témoigne d’une expérience humaine sans précédent dans l’histoire des peuples. En effet, cette «île mémoire» est pour la conscience universelle le symbole de la traite négrière avec son cortège de souffrance, de larmes et de mort. Cette petite île de 28 ha située à 3,5 km au large de Dakar cristallise les douloureuses mémoires de la Traite atlantique. Vous pouvez encore y voir un fort, une batterie, des maisons d’esclaves, la maison du gouverneur et de nombreuses maisons coloniales. Le site est inscrit sur la liste du patrimoine de l’UNESCO. [Voir la vidéo]
L’île aux Coquillages de Fadiouth
Cette île a la particularité d’être constituée d’un amoncellement de coquilles de mollusques consommées par les chasseurs-cueilleurs de l’Antiquité au VIIème siècle, puis par les Sérères qui colonisèrent cette côte au XIème siècle. L’autre particularité de Fadiouth est son cimetière mixte chrétien et musulman, relié à l’île par un second pont en bois. Les tombes, recouvertes de coquillages, sont plantées d’une croix blanche. De cet ilot vallonné et émaillé de nombreux baobabs, on jouit d’une belle vue sur la lagune, les petites îles environnantes et la mangrove, en direction du Siné Saloum. On peut également apercevoir depuis ce point les greniers à mil historiques, construits sur pilotis. [Voir la vidéo]
La ville coloniale de Saint Louis
Premier comptoir français sur la côte atlantique de l’Afrique en 1659, l’Île de Saint-Louis fut une plaque tournante pour les négociants européens remontant le fleuve à longueur d’année à la recherche d’esclaves, mais aussi de gomme arabique, d’or, de peaux et autres produits. La petite cité océane sera la capitale politique de la colonie et de l’Afrique occidentale française (AOF) jusqu’en 1902, et capitale du Sénégal et de la Mauritanie jusqu’en 1957, avant de tomber en déclin du fait du transfert de la capitale à Dakar. La ville est inscrite sur la liste du patrimoine de l’UNESCO. [Voir la vidéo]
Les mégalithes de Sénégambie
Le complexe mégalithique de Sine Ngayène, au Sénégal, est le plus grand site de la zone. Il comprend 52 cercles de pierres dressées, dont un cercle double. Au total, on compte 1102 pierres taillées sur le site. A environ 1 km à l’est, se trouve la carrière d’où furent extraits les monolithes et où l’on a retrouvé les traces d’extraction d’environ 150 pierres. L’ensemble des sites, qui s’étend jusqu’en Gambie, sont inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. [Voir la vidéo]
Les salines du Lac Rose
Le lac Rose est un grand lagon de 3 km², peu profond, entouré de dunes et situé à quelques centaines de mètres de l’océan Atlantique, à 35 km au nord-est de Dakar. Sa couleur légendaire rose orangé est due à une cyanobactérie appelée Dunaliella salina, organisme microscopique qui fabrique de la carotène lorsqu’il est exposé aux rayons du soleil. L’eau du lac est particulièrement salée, atteignant une concentration de 380 grammes de sel par litre. Le sel est exploité depuis les années 1970.Le site est inscrit sur la liste indicative de l’UNESCO. [Voir la vidéo]
Le village de Seleki et la case à impluvium
Séléki est un village du Sénégal situé en Basse-Casamance, à courte distance de la rive gauche de l’estuaire du fleuve Casamance. Séléki est aussi le nom d’un ancien royaume et d’un groupe ethnique de la région qui constituait un foyer de résistance à la pénétration française, et qui s’illustrera dans le conflit récent de Casamance. Passé le côté moyennement accueillant des habitants, vous pourrez observer discrètement dans le village de nombreux fétiches, mais aussi un superbe exemple de case à impluvium, logement collectif typique des Diolas. Les cases à impluvium du royaume Bandial font partie de la liste indicative de l’UNESCO. [Voir la vidéo]
Casamance
En raison de sa pluviométrie élevée, la Casamance présente de nombreux vergers et rizières, et ne vole pas son nom traditionnel de “grenier du Sénégal”, On distingue administrativement deux régions : la basse et la moyenne Casamance, région de l’estuaire, à l’ouest et autour de Ziguinchor , et la haute Casamance à l’est dans la région de Kolda. La population reste très traditionnaliste, vous pourrez observer des coutumes et expression de croyances animistes dans de nombreux villages.
Île de Karabane
Carabane, également appelé Karabane, est une île située à l’extrême sud-ouest du Sénégal, dans l’embouchure du fleuve Casamance. Site paradisiaque, doté d’un climat agréable et d’une luxuriante végétation, c’est aussi du point de vue historique le premier comptoir colonial français en Casamance. Aujourd’hui, on accède à Karabane uniquement en pirogue à moteur, principalement depuis le village d’Elinkine, par une traversée de d’environ trente minutes. [Voir la vidéo]
Les sites classés par l’UNESCO
- Île de Gorée [Voir la vidéo]
- Parc national du Niokolo-Koba
- Parc national des oiseaux du Djoudj [Voir la vidéo]
- Île de Saint-Louis [Voir la vidéo]
- Cercles mégalithiques de Sénégambie [Voir la vidéo]
- Delta du Saloum [Voir la vidéo]
- Pays Bassari : paysages culturels Bassari, Peul et Bédik [Voir la vidéo]
Liste indicative :
- L’Aéropostale (18/11/2005) Sénégal
- L’île de Carabane (18/11/2005) Sénégal [Voir la vidéo]
- Architecture rurale de Basse-Casamance : Les cases à impluvium du royaume Bandial (18/11/2005) Sénégal [Voir la vidéo]
- Parc National des îles de la Madeleine (18/11/2005) Sénégal
- Les Escales du Fleuve Sénégal (18/11/2005) Sénégal
- Les tumulus de Cekeen (18/11/2005) Sénégal
- Le Lac Rose (18/11/2005) Sénégal [Voir la vidéo]
- Le Vieux Rufisque (18/11/2005) Sénégal
Autres lieux à voir
Dunes du Désert de Lompoul
Le désert de Lompoul est une zone désertique située dans le nord-ouest du Sénégal, à mi-chemin entre Dakar et Saint-Louis. Sa superficie est de 18 km². Le désert de Lompoul donne un avant-goût des grands déserts de Mauritanie, situés plus au nord. Il est aujourd’hui une destination assez prisée car plus sécurisée que les autres espaces désertiques de l’espace sahelo-saharien notamment du Mali, du Niger et de la Mauritanie, où planent le spectre des attaques terroristes. [Voir la vidéo]
Cap Skirring
Cap-Skirring, se trouve sur la côte Atlantique en Casamance. Ce bord de mer concentre de belles infrastructures de tourisme, et paraît-il, certaines des plus belles plages du Sénégal. On peut y pratiquer de nombreuses activités nautiques, dont la pêche au gros, pour les adeptes. En faisant quelques kilomètres, vous pourrez rencontrer des populations rurales, plongées dans leurs traditions. [Voir la vidéo]
La source El Hadji Omar
D’après la légende locale, El Hadj Oumar Tall, héros national du début du XIXe siècle, serait réapparu à Djembering, en Casamance, après sa disparition dans les falaises de Bandiagara. Tapant du pied, il aurait fait sourdre une source d’eau pure, pour se désaltérer. Cette source, située aujourd’hui à proximité d’un bois sacré animiste, est un lieu de pèlerinage, muni d’une petite mosquée. Les pèlerins boivent de l’eau de la source, puis prennent une douche avec l’eau recueillie dans un seau, pour que leurs vœux s’exaucent. [Voir la vidéo]
La ville sainte et la mosquée de Touba
La ville sainte de Touba a été fondée en 1888 par le cheikh Ahmadou Bamba Khadimou Rassoul. Avec ses disciples, il participe au développement de cette ville, initialement un simple village, devenue depuis l’une des plus grandes villes du Sénégal. La première pierre de la mosquée est posée le 4 mars 1932, et l’édifice,toujours en travaux,compte aujourd’hui 7 minarets, dont le Lamp Fall, haut de presque 87 mètres. [Voir la vidéo]
Dakar
Dakar a l’aspect d’une ville en pleine mutation, en travaux permanents. Seuls des quartiers populaires comme Médina, Yoff ou Patte d’Oie reflètent une certaine authenticité, tandis que le quartier historique du Plateau, en plein centre-ville, présente le charme désuet de ses bâtiments coloniaux.
Les villages Peuls traditionnels
Les Peuls constituent une ethnie de nomades et semi-nomades vivant en Mauritanie, au Sénégal, en Guinée, au Mali, au Burkina Faso, au Niger, au Tchad, au Soudan mais on les retrouve également au Nigeria, au Cameroun, au Togo. Les peuples peuls restent cependant souvent très pauvres, vivants dans une grande précarité. N’hésitez pas à leur rendre une petite visite avec du savon, des bonbons ou des produits de premières nécessités ; très accueillants, ils vous inviteront en retour à un petit tour de leur village, voire à partager un repas avec le chef du village. [Voir la vidéo]
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Les Safaris
Parc national du Djoudj
Créé en 1971 et situé à une soixantaine de kilomètres au nord de Saint-Louis, dans le delta du Sénégal au Sahel, le Parc du Djoudj est une succession de zones humides à eaux douces ou saumâtres, savane sahélienne avec de nombreux canaux, lacs, bassins et marécages… D’une superficie de 16 000 hectares, 395 espèces d’oiseaux, soient près de trois millions d’oiseaux, y sont recensées, ce qui en fait la troisième réserve ornithologique mondiale. [Voir la vidéo]
Réserve naturelle de Bandia
La réserve a été créée en 1990, devenant la première réserve privée du Sénégal. La superficie de cette réserve est de 1500 hectares clos, avec une extension à 3500 hectares. Alors que d’autres parcs sénégalais sont principalement dédiés aux oiseaux, Bandia abrite au contraire de nombreux mammifères ; on remarque en particulier des rhinocéros, des girafes, de grandes antilopes, des gazelles dama, des élans de Derby, des buffles, des singes patas, des vervets, des phacochères, des hippotragues, des zèbres, des chacals ou des mangoustes… [Voir la vidéo]
Langue de Barbarie
Le Parc national de la Langue de Barbarie a été créé en 1976 et couvre environ 2 000 hectares, s’étendant de la bordure lagunaire continentale à l’extrême pointe sablonneuse de la Langue de Barbarie proprement dite, en passant par deux îlots situés au milieu du fleuve Sénégal. Ce sont des cordons dunaires qui servent d’îlots de reproduction pour les oiseaux, très nombreux.
Le delta du Saloum
Le delta du Saloum est certainement l’une des régions naturelles les plus étonnantes et magnifiques du Sénégal. Situé au confluent des fleuves Siné et Saloum – aujourd’hui quasi asséchés -, il couvre quelque 334 000 ha qui se divisent en neuf forêts classées, deux aires marines protégées, deux réserves naturelles communautaires, sans oublier les 76 000 ha du parc naturel du delta du Saloum ; le tout classé Réserve mondiale de la biosphère par l’UNESCO et Zone humide d’importance internationale.
Parc du Niokolo Koba
Etendu sur plus de 900 000 ha, le Parc national du Niokolo Koba constitue l’une des plus importantes réserves animales et végétales d’Afrique de l’Ouest.
Un peu d’Aventure
Lutte Sénégalaise
La lutte sénégalaise (làmb en wolof, njom en sérère) est un sport traditionnel très populaire au Sénégal, tout particulièrement dans les régions du Sine-Saloum et de la Casamance. On le pratique aussi en Gambie. Sport de contact, la lutte sénégalaise intègre en plus la boxe d’où l’appellation de « lutte avec frappe ». Le lutteur peut à la fois donner des coups et recourir au corps à corps pour terrasser son adversaire. En sus de sa dimension sportive elle intègre une dimension culturelle et folklorique (bakk) qui met en œuvre au travers d’animations la tradition culturelle sénégalaise ; la lutte est auréolée de nombreux rituels mystiques, des chants de bravoure censés galvaniser les lutteurs, suivi de cérémonies pour conjurer le mauvais sort avant chaque combat. Au départ sport amateur, la lutte sénégalaise est devenue un sport professionnel qui attire de plus en plus de jeunes sportifs et de spectateurs. Les cachets de lutteurs s’élèvent à des dizaines de millions de FCFA. La lutte sénégalaise n’attend que vous ! Quand on voit le calibre des lutteurs… courage.
Pêche sportive
Point de rencontre entre les courants chauds équatoriaux et les eaux froides des Canaries, les côtes de l’Afrique occidentale sont très poissonneuses et propices à la pêche. Vous trouverez de nombreux clubs spécialisés dans la pêche sportive sur les plages. La haute saison pour la pêche sportive s’étend de mai à novembre, car l’ensoleillement y est maximal. Plusieurs types de pêche sont pratiqués selon les régions : pêche au lancer, dite surf-casting, à la traîne, au gros, moulinet ou canne. On peut pêcher des espadons, des thons, des thiofs, des capitaines, des barracudas, des carangues, des merlus, des carpes rouges et des perroquets… Bonne pêche !
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A expérimenter
Rencontrer le roi des Diolas
En Casamance, à Oussoye, le roi de la tribu des Diolas règne sur 17 villages, dont 2 en Guinée. Le roi vit dans le bois sacré d’Oussouye, qui est sa résidence officielle. Chef religieux, spirituel et gardien des us et coutumes, il est le lien direct entre leur Dieu dénommé Ata Emit, les esprits occultes qui sont encore vénérés et la population encore animiste. Vous pouvez le rencontrer pour échanger avec lui sur son rôle, et sa vision du monde. Son accueil est bienveillant et chaleureux, et la rencontre d’un sage reste une expérience intéressante. [Voir la vidéo]
L’arrivée mythique du Paris-Dakar
Le Rallye Paris-Dakar est un rallye-raid, qui a été créé par Thierry Sabine et qui a été lancé pour la première fois en décembre 1978. Il s’est disputé depuis lors chaque année entre la fin décembre et la mi-janvier. Pour des raisons de sécurité lié aux dangers prégnants en Mauritanie, l’édition 2008 du Dakar est annulée, et le rallye définitivement déplacé vers l’Amérique latine. Dans la course originale, le Lac Rose, près de Dakar, constituait l’étape ultime. Vous pouver revivre l’arrivée mythique à bord d’un Range Rover V8 sur le site historique. [Voir la vidéo]
Sécurité
Délinquance. Il s’agit principalement de petites délinquances, qui ciblent les biens matériels et les moyens de paiement.
Pour éviter tout problème, évitez de porter de manière ostentatoire d’objets qui pourraient attirer l’attention des voleurs à la tire et des pickpockets, de circuler en voiture vitres ouvertes et portes non verrouillées ou de circuler à pied le soir dans les rues mal éclairées ou peu fréquentées.
Cybercriminalité / annonces sur internet
La plus grande prudence est de mise, en raison de nombreuses pratiques frauduleuses et tentatives d’extorsion de fonds. Dans le cadre de l’organisation de voyages ou de stages auprès d’organismes ou d’associations se présentant comme humanitaires, il est recommandé de s’assurer du sérieux et de la fiabilité de la structure locale d’accueil. Il est recommandé de vérifier la fiabilité des interlocuteurs lors de sollicitations comportant une demande d’envoi d’informations bancaires ou de sommes d’argent, même modestes.
Instabilité politique. Il est possible de se rendre en Casamance, en faisant preuve d’une vigilance renforcée. Les déplacements sur les axes principaux, et notamment sur la route “transgambienne” (Sénoba-Bignona-Ziguinchor-Cap Skiring) sont à privilégier, exclusivement en journée. Il est par ailleurs recommandé de ne pas circuler seul et, si possible, de se déplacer en convoi composé de plusieurs véhicules. La zone délimitée par le littoral, la route Ziguinchor-Cap Skiring et le fleuve Casamance demeure accessible aux visiteurs. La zone hôtelière de Cap Skiring ne présente pas de danger particulier.
Menace terroriste. Dans le contexte des attentats de Bamako, Ouagadougou et Grand-Bassam, il convient de tenir compte de la menace terroriste régionale sur les pays d’Afrique de l’ouest, y compris le Sénégal. Les contrôles routiers et d’identité par la gendarmerie et la police sont renforcés, notamment sur les principaux axes routiers à Dakar et dans les zones touristiques. Il est recommandé de circuler avec son passeport et de se conformer à ces contrôles dans le strict respect dû aux forces de l’ordre. De manière générale, il convient de se soumettre à tout contrôle à l’entrée des lieux publics. Il est déconseillé de circuler dans les zones frontalières avec le Mali et une partie de la Mauritanie, dans le département de Matam, qui peuvent être déstabilisées par des éléments extérieurs.
Risques naturels. Lors de la saison des pluies, de juillet à octobre, de violents orages peuvent s’abattre sur le Sénégal, provoquant parfois une soudaine montée des eaux et bloquant les voies terrestres, y compris à Dakar. Il est vivement déconseillé d’utiliser son véhicule lors des épisodes orageux.
Pour des informations à jour sur la sécurité au Sénégal, consultez le site du ministère des Affaires étrangères avant votre départ. En savoir plus sur le site du ministère des Affaires Etrangères.–
Bon à savoir
Infrastructures routières. Les infrastructures sont globalement mauvaises. Il est recommandé de modérer sa vitesse et de tenir compte de l’état de la voirie. Certains axes, comme Dakar-Thiès, comportent des ralentisseurs ou « gendarmes couchés » qui doivent être abordés à vitesse très faible. Il est conseillé de ne pas emprunter les pistes pendant la saison des pluies, de juillet à octobre. Les déplacements interurbains sont déconseillés de nuit en raison de l’absence d’éclairage public et de la présence de piétons sur les routes.
Code de la route. Le port de la ceinture de sécurité est obligatoire pour les passagers à l’avant du véhicule sous peine d’amende. Son port à l’arrière est fortement conseillé pour des raisons de sécurité. Les accidents de la route sont très fréquents au Sénégal. La plupart des véhicules automobiles ne sont pas ou mal assurés. Beaucoup sont en état vétuste. Il est interdit, en théorie, d’emprunter une piste avec une voiture ordinaire, ce qui peut poser, en cas de non respect de cette mesure, un problème d’assurance. A l’entrée de chaque village, roulez au pas et klaxonnez sans modération.
Contrôles de police. Ils sont fréquents au Sénégal, et permanent en Casamance. Dans cette région, chaque entrée et sortie de village est protégée par des chicanes rustiques, en amoncellement de pneus et troncs d’arbres, quand il ne s’agit pas de barrage militaire.
En cas de contravention, payez l’amende immédiatement pour récupérer vos papiers au plus vite, et n’oubliez pas de demander un reçu, qui vous servira en cas de contestation auprès de la direction de la gendarmerie à Dakar.
Location de voiture. Étudiez la possibilité de louer une voiture avec chauffeur, qui ne coûtera en moyenne que 25% plus cher. Roulez au pas et jouez du klaxon sans modération.
Dans tous les cas, surtout si vous passez par des loueurs locaux, regardez bien les assurances incluses dans le tarif de location et à la charge de qui sont les dommages causés au véhicule. Bien vérifier si le contrat inclut ou non le carburant, qui est sensiblement au prix de l’Europe.
Autostop. Au regard du faible coût des transports et du risque encouru, ne vous laissez pas aller à cette solution, qui pourrait vous mettre rapidement en difficulté.
Taxis. On peut recourir aux taxis urbains classiques pour rejoindre une destination en dehors des villes, lorsqu’il n’y pas de taxis-brousse pour nous y emmener. Le prix est évidemment plus élevé qu’en taxi-brousse ; il est nécessaire de le négocier avant le départ, car les compteurs n’existent pas. Avoir une idée de la distance à parcourir est donc un plus…
Transports en commun. Les transports terrestres sont assez bon marché, mais il faut avoir une patience à tout épreuve, car les horaires ne sont jamais respectés. Le confort est généralement plus que rudimentaire, et les pannes relativement fréquentes. Dans cette configuration, n’imaginez pas de correspondances anticipables.
Pour éviter de se retrouver dans un car à 60 personnes et 2 tonnes de bagages sur le toit, vous pouvez opter pour la compagnie nationale Sénégal Dem Dikk, qui relient depuis 2017 Dakar aux principales villes du pays. Les bus sont modernes et de bon confort, circulant de jour uniquement et généralement ponctuels. Pour des raisons de sécurité, ils n’emportent pas de bagages en dehors de vos effets personnels.
Taxis brousses. Ces taxis, dits “sept places”, sont les plus utilisés par les locaux, car économique – ce qui est logique, car ils partent à sept passagers qui partageront le prix de la course. Il s’agit le plus souvent de breaks Peugeot 505 assez peu confortables. Vous pouvez toujours payer le prix complet pour y être seul ou avec vos accompagnants. Dans chaque ville, même petite, il existe un endroit ou une gare routière spécifique, appelé le «garage», d’où partent ces taxis. S’adresser toujours au vendeur officiel ou au chauffeur du véhicule plutôt que de passer par les rabatteurs. Les tarifs sont généralement imposés, mais mieux vaut se faire répéter le prix par plusieurs autres voyageurs avant le départ. Le supplément pour les bagages est à négocier ferme, car il est fixé par le chauffeur : généralement entre 500 et 1 000 F.CFA, suivant l’importance dudit bagage. Cela peut constituer un pourcentage non négligeable du prix du billet. Sinon, vous pouvez, si votre bagage n’est pas encombrant, exiger de le garder sur vos genoux et ne pas payer le supplément.
Pour les longs trajets, prendre de préférence les premiers taxis-brousse le matin vers 6h-6h30. Le gens voyageant tôt, les «7-places» se remplissent plus vite. De plus, il fera plus frais pendant le trajet, ce qui peut être une solution intéressante quand on est entassé à sept…
Minibus “brousse”. Les minibus d’une quinzaine de places – mais prenant souvent jusqu’à 20 personnes, qui peuvent voyager debout -, sont l’alternative la plus commune aux taxis-brousse pour aller d’une ville à l’autre. Ils sont moins chers – de 30 % environ – mais un peu plus lents et, surtout, ils mettent plus de temps à se remplir. Ils ne respectent aucun horaire précis, et partent seulement une fois plein. Il existe toute la déclinaison, jusqu’au camion Tata réaménagé, avec des bagages sur le toit. C’est vous qui voyez, mais on vous déconseille cette typologie de transport.
Taxis clandestins. Aussi nombreux que les taxis officiels, sinon plus, vous les trouverez facilement car ils vous sollicitent d’eux-mêmes. Ils sont utiles pour de petites distances. Mais attention, vous pouvez servir de bouclier pour la marchandise qu’ils transportent. Ne partez jamais avec eux sur de longues distances ou en Gambie. Si ils trafiquent, notamment de la drogue, vous partagerez la même cellule pour les 30 ans à venir.
Réseaux ferroviaire. Un accord avec la China Railway Construction International avait été signé en décembre 2015 pour la réhabilitation de la ligne côté sénégalais Dakar-Kidira mais les investisseurs semblent s’être découragés. La ligne Dakar – Saint-Louis, a été abandonnée au début des années 1990. Seul demeure, pour l’instant, le petit autorail entre Dakar et Thiès, avec à peine un départ par jour du lundi au vendredi.
Transit en ferry. Pour aller en Casamance, vous pouvez utiliser deux bateaux affrétés par la COSAMA, l’Aline Sitoe Diatta et l’Aguène, qui assurent la liaison entre Dakar et Ziguinchor. Il faut réserver au moins deux semaines à l’avance, depuis une agence sénégalaise, au regard de leur faible contenance.
Frais d’hospitalisation et dépenses de santé. Afin de faire face aux frais d’hospitalisation et aux dépenses de santé parfois élevés à l’étranger, il est vivement recommandé de disposer d’un contrat d’assistance ou d’une assurance permettant de couvrir tous les frais médicaux et de rapatriement sanitaire.
Le virus «Appolo». Ce virus, surtout présent au mois de septembre, est responsable d’une maladie des yeux qui ressemble à une grosse conjonctivite. Les premiers symptômes sont révélateurs : yeux collés le matin, impression de sable dans les yeux, fort mal de tête. Pour éviter de l’attraper, ne vous frottez pas les yeux quand vous avez les mains sales et lavez-les le plus souvent possible. Le traitement est un collyre. Précisez dans une pharmacie que vous voulez un “collyre Appolo”.
Bains de rivière. Évitez les bains de rivière, surtout lorsque le courant est faible, à moins de vouloir courir le risque d’attraper la bilharziose.
Eau du robinet. L’eau du robinet n’est pas potable. Il faut donc systématiquement acheter de l’eau en bouteille. Méfiez-vous également des glaçons. Pensez à nettoyer le verre : un petit rinçage, un coup de mouchoir propre, ou bien boire à la bouteille vous éviterez l’hépatite A.
Carte SIM local. Il suffit de vous procurer à l’arrivée une carte SIM locale, pour à peine 1 000 F.CFA, dans n’importe quelle boutique Orange, Tigo ou Expresso, et d’y ajouter du crédit, pour 500, 1000, 2000, 5000 ou 10000 FCFA. Cette solution est la plus économique pour téléphoner et être joint sur place. Vous pouvez racheter du crédit sous formes de cartes de recharge, munies d’un code, à partir de 500 FCFA, en vente dans toutes les petites boutiques. Pour les données, connectez vous par wifi sous peine d’atomiser votre forfait. Vous pouvez également utiliser une carte SIM internationale.
Cartes de crédit. La carte bancaire n’est pas un mode de paiement très répandu au Sénégal, même si un nombre croissant d’hôtels acceptent Visa et MasterCard.
Distributeurs de billets. Les retraits peuvent se faire dans les DAB des agences des banques SGBS, BICIS et CBAO notamment, assez nombreuses dans le pays.
Bureau de change. La meilleure solution consiste à changer son argent dans l’enceinte de l’aéroport de Dakar,dans l’officine située dans le tri bagage. Le change se fait sans commission, dans les deux sens. Les banques assurent le change en prenant 2 % de commission (1,5 % à la CBAO). Les bureaux de change sont meilleurs marchés. On peut aussi changer dans la plupart des hôtels de luxe mais à un taux moins avantageux.
Prix & Marchandage. Le marchandage est de rigueur, que vous soyez dans un marché ou dans des échoppes d’artisanat et de souvenirs.
Pourboire. Dans les restaurants haut de gamme, il est de coutume de laisser 10% de pourboire si le service n’est pas compris. Dans les taxis, les Sénégalais ne versent pas de pourboire, mais les chauffeurs comptent sur les voyageurs pour leur offrir un supplément de 10%.
Baignade dangereuse. Une grande partie du littoral est longée par une barre qu’il ne faut pas franchir sous peine d’y jouer sa vie. Par endroits, les courants sont assez forts, notamment vers M’Boro-sur-Mer, sur la Grande Côte au nord de Dakar, et du côté de Yène, Toubab Dialaw, Popenguine, au sud de Dakar. Les lames de fond y sont fréquentes et peuvent vous emporter.
Budget quotidien
Le Sénégal est assez bon marché pour des touristes européens. Les tarifs grimpent assez vite avec le niveau de confort et la popularité des lieux, notamment sur la côte, mais ils restent cependant bien inférieurs à ceux pratiqués en Europe.
Hébergement. Une taxe touristique de 1 000 F.CFA par personne et par nuit est obligatoire. Un hôtel très bon marché coûtera moins de 12 000 F.CFA (18 €); un hôtel bon marché coûtera de 12 000 à 20 000 F.CFA (18-30 €). Les campements, c’est à dire des ensembles hôteliers constitués de bungalows indépendants, coûtent de 10 000 à 30 000 F.CFA (20-45 €). Les hôtels chic sont plutôt dans les 30 000 à 50 000 F.CFA (45-75 €), et au-delà de 50 000 F.CFA.
Alimentation. Gargotes et petits restos ne servent généralement qu’un ou deux plats copieux, sans entrée ni dessert. Pour un plat, comptez moins de 3 000 F.CFA (4,50 €) pour du très bon marché, de 3 000-5 000 F.CFA (4,50-7,50 €) pour du bon marché, des prix moyens de 5 000 à 8 000 F.CFA (7,50-12 €). Pour un restaurant un peu chic, comptez plus de 8 000 F.CFA (plus de 12 €).
Essence. Les tarifs, très élevés pour le niveau de vie sénégalais, sont comparables à ceux pratiqués en Europe.
Quel temps fait-il ?
Quand partir ?
Haute saison : Le Sénégal possède un climat propice au tourisme quasiment toute la durée de l’année. Pour les touristes qui veulent séjourner pour visiter et apprécier les belles plages, la période de la saison sèche, s’étalant de novembre à mai, est la plus indiquée. Notez qu’en avril et mai, les températures commencent à devenir difficilement supportable.
Moyenne saison : Pour les écotouristes, la période idéale pour visiter le Sénégal est la saison des pluies, de juillet à octobre. Malgré les fortes précipitations, la température peut encore atteindre les 30 °C. Dans cette atmopshère tropicale, les plantes éclosent, et la faune est omniprésente.
Basse-saison : La majorité des touristes fuient le Sénégal durant la période très arrosée du juin.
Le Climat
Le climat sénégalais, de type intertropical, est marqué davantage par ses précipitations que par ses températures. Même si il y fait toujours chaud, avec un ensoleillement exceptionnel, le climat suit un rythme de saison sèche/saison des pluies.
La saison des pluies, également appelée hivernage, qui s’étend de juin à octobre, est plus courte dans le Nord du pays que dans le Sud ; le mois de juin subit le plus de précipitations, correspondant à une basse saison. Les orages puissants, les pluies plus ou moins diluviennes rendent parfois les déplacements difficiles, détériorant les pistes. De juin à octobre, les températures à Dakar peuvent atteindre 30°C.
La saison sèche s’étend de novembre à mai. À Dakar, de janvier à mars, les maximales diurnes atteignent 24°C et entre 24 et 27°C en avril-mai et décembre.
Gastronomie Locale
Côté cuisine au Sénégal, ce n’est pas le choix qui manque. De la dibiterie, où l’on consomme le mouton grillé essentiellement, aux petits restaurants sénégalais, en passant par les restos libanais, franco-sénégalais, italiens, asiatiques… les options sont nombreuses.
Vous pouvez tenter notamment les plats suivants :
- Thiéboudienne (tiebou dien ou ceebu jën) : plat national, appelé aussi «riz au poisson», accompagné de légumes. Il se consomme traditionnellement au déjeuner.
- Tiebou yapp : identique au précédent, il est servi avec de la viande à la place du poisson.
- Yassa (yaasa) au poisson : thiof, ou mulet, mariné dans du jus de citron avec une bonne quantité d’oignons émincés, du piment, du sel, du poivre, puis grillé et ensuite mijoté avec la marinade. Cette préparation d’origine casamançaise est servie avec du riz.
- Yassa (yaasa) au poulet : même principe que le yassa au poisson, toujours accompagné de riz.
- Maffé (maafe) : viande de bœuf ou poulet avec de la pâte d’arachides, des tomates et du riz ou le niébé, haricots locaux.
- Thiou (cru) aux crevettes : crevettes à la sauce tomate, avec du riz.
- Thiof (coof) : poisson très commun au Sénégal,de la famille du mérou, servi le plus souvent braisé.
- Soupe kandia (suppu kànja) : riz avec un mélange de feuilles, de poisson séché, de viande hachée, d’huile de palme et de gombos
- Caldou (kaldu) : poisson cuit à l’eau, accommodé avec du riz blanc et d’une sauce blanche.
- Pastel : Beignets de poisson
- Beñe dugub : beignets de mil
- Lakh (laax) : bouillie de mil et de lait caillé, que l’on consomme à la Korité, la grande fête de clôture du ramadan.
- Ngallax : mélange de pâte d’arachides, de pain de singe et de mil.
- Poisson farci à la saint-louisienne :le mulet est vidé et écaillé, ne conservant que la tête et la peau. Après avoir haché la chair avec de la mie de pain, du poivre, du piment, de l’ail, de l’oignon et du persil, on remplit le poisson de cette farce, avant de le passer au four ou de le cuire au court-bouillon.
- Bouillon cube : secret des cuisinières africaines, devenu indispensable dans pratiquement toute l’Afrique de l’Ouest.
Pour les boissons, outre les incontournables jus de fruits exotiques (mangue, goyave, papaye, etc.) que l’on trouve à partir de décembre-janvier, le Sénégal possède une variété de jus naturels :
- Le bissap : infusion faite d’une décoction des calices de fleurs (rouges) provenant d’une variété d’hibiscus, qu’on appelle aussi oseille rouge, d’environ 1 m de hauteur. On le boit surtout froid, en jus.
- Le gingembre : décoction de gingembre à laquelle on ajoute de la menthe et de la muscade. Assez pimenté mais très désaltérant.
- Le tamarin (ou daqaar) : de couleur brun clair, c’est la décoction de fruit du tamarinier.
- Le bouye : boisson de couleur laiteuse faite à partir du pain de singe, le fruit du baobab.
- Le ditakh (ou ditax) : jus obtenu à partir d’un fruit qui rappelle par sa forme et par la couleur de sa chair le kiwi, que l’on presse à la main dans de l’eau et auquel on ajoute sucre, fleur d’oranger ou un autre jus de fruits.
- Le thé vert (l’Ataya) : servi partout, tout le temps. La préparation suit un rituel minutieux ; on le boit dans de petits verres, en se resservant deux fois.
- Le café Touba : un café filtre classique mais aromatisé au poivre de Guinée ou piment noir. Il est consommé, en particulier, par les Mourides
- Le Nescafé : au quotidien, les Sénégalais consomment surtout du café soluble.
Pour les alcools :
- Le vin de palme : spécialité de la Casamance et du pays bassari, cet alcool naturel est issu de la fermentation de la sève du palmier à huile ou du rônier. Bonne chance…
- La bière : Flag et Gazelle en bouteilles sont les plus répandues, issues des brasseries sénégalaises
- La bière de mil (le dolo) et l’hydromel : elle existe surtout dans le Sud et en pays bassari.
Informations Générales
Capitale
Dakar
Langue
Français (langue officielle), wolof (langue nationale), peul, sérère, dioula.
Population
12,4 millions d’habitants
Superficie
196 190 km²
Décalage horaire
GMT/UTC + 0h
Formalités d’entrée
Les ressortissants français désirant se rendre au Sénégal pour un séjour de moins de 3 mois doivent obligatoirement être munis de leur passeport avec une validité supérieure à 6 mois. Ils sont exemptés de visa.
Pour un séjour de plus de 3 mois, une carte de résident est obligatoire et doit être demandée aux services de la direction de la police des étrangers et des titres de voyage.
Il n’existe officiellement aucune restriction des déplacements par voie terrestre entre le Sénégal et le Mali. Toutefois, vous êtes invité(e) à consulter le site Internet de l’ambassade de France à Dakar avant tout déplacement dans la zone frontalière avec le Mali, la Guinée et la Mauritanie, ainsi que les fiches « Conseils aux voyageurs » de ces pays.
Adresses et numéros utiles
Ambassade de France au Sénégal
1 rue El Hadji Amadou Assane Ndoye – BP 4035, Dakar
Tel : +221 33 839 51 00
Courriel : webmestre.dakar-amba@diplomatie.gouv.fr
Site Web : https://sn.ambafrance.org/
Ambassade du Sénégal en France
14, avenue Robert Schuman – 75007 Paris
Tel : 01.47.05.39.45
Courriel : repsen@wanadoo.fr
Site Web : http://www.ambasseneparis.com/
Electricité
230 V, 50 Hz, Type C / D / E / K
Téléphone
+221
Santé
Aucune vaccination n’est obligatoire mais certaines vaccinations sont recommandées ; assurez-vous d’être à jour dans vos vaccinations habituelles. Un traitement contre le paludisme est nécessaire. Le vaccin contre la fièvre jaune n’est actuellement pas obligatoire, mêmes si les autorités annoncent régulièrement des évolutions. Nous ne pouvons que vous conseiller d’être vacciné, la maladie existant dans les états limitrophes.
Monnaie
Le Sénégal possède le franc CFA (XOF). Le pays fait partie de la zone franc CFA, dont le taux de change est fixe, approximativement 0,15 € pour 100 F.CFA ou 656 F.CFA pour 1 €. Vous ne pourrez pas le changer à l’étranger, hors zone CFA, car il n’a pas de valeur. Pensez à changer toutes vos coupures à l’aéroport avant de partir, les frais de change étant nul.