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Itinéraire conseillé au Nicaragua
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Pays accueillant, le Nicaragua offre d’extraordinaires paysages volcaniques, des villes historiques à l’architecture coloniale et des forêts vierges peuplées d’animaux étranges sur sa côte Pacifique, contrastant avec les plages au sable blanc de la côté Caraïbe. Un pays à découvrir, malgré son instabilité régulière.
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Les Incontournables
La ville historique de Granada
Dominée par le volcan Mombacho, la ville de Granada est localisée sur la côte ouest du lac Nicaragua, à environ 18 km au nord de l’océan Pacifique. Elle été fondée en 1524 par Francisco Hernández de Córdoba et a longtemps été la ville principale de la région. Reconnue pour son architecture, elle est surnommée la Grande Sultane en raison de ses bâtiments de style andalou mauresque. Tout le charme de la ville réside dans ses adorables rues pavées, ses maisons et ses églises coloniales colorées et son atmosphère très plaisante, chargée d’histoire. Le site est inscrit sur la liste indicative de l’UNESCO. [Voir la vidéo]
León et sa cathédrale historique
León, de son nom complet Santiago de los Caballeros de León, est situé à environ 80 km nord-ouest de Managua. La première ville de León, appelée Leon Viejo, a été fondée en 1523 par Francisco Hernández de Córdoba à environ 30 km à l’est du site actuel. La nouvelle ville a été construite en 1610, après la destruction de la précédente par une éruption volcanique. Parmi les bâtiments dignes d’intérêt, outre les maisons colorées très typiques, ou le site du fort de la Poudre, on peut également citer la grande Cathédrale de l’Assomption, construite de 1706 à 1740, avec deux tours ajoutées en 1746 et 1779, classée au patrimoine mondial de l’UNESCO. La ville est empreinte d’une ambiance artistique, légèrement avant-gardiste, jadis encouragée par la révolution sandiniste et désormais stimulée par l’université et la vie nocturne trépidante. [Voir la vidéo]
Le site archéologique de Leon Viejo
Leon Viejo est le plus viel établissement colonial espagnol d’Amérique. Elle a été fondée en 1524 par Hernandez de Cordoba, dépéché depuis Panama pour conquérir la côte du Pacifique au nord de Tezoatega. La ville s’est bien logiquement développée, comme de nombreux autres exemples d’Amérique centrale, selon un plan en damier, autour d’une place centrale, la plaza Mayor. Des fouilles archéologiques ont mis en évidence les vestiges de la cathédrale, du couvent de la Merced et de la fonderie royale, ainsi que du palais du gouverneur, de l’hôtel de ville, de maisons de notables, et du fortin qui dominait la ville. Le site est inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. [Voir la vidéo]
La Isla de Ometepe
Joyau du Lago de Nicaragua, la Isla de Ometepe est une île située dans le lac Nicaragua. Elle est constituée de deux stratovolcans, le Concepción, actif et toujours fumant, et le Maderas, sans activité historique, qui culmine à 400 mètres. L’île est connue pour ses pétroglyphes précolombiens, notamment au pied du Maderas, à El Porvenir, et à Altagracia, au milieu des plantations de bananes. Gravés vers 300 avant J.C., ils ont été attribué aux Chorotega et aux Niquiranos. Dans un écosystème très riche, on peut également observer de nombreuses espèces d’oiseaux, comme l’urraca, et des singes hurleurs. Allez, on part à l’aventure ! [Voir la vidéo]
Le Volcan Masaya
Le Masaya est considéré comme le volcan le plus actif du Nicaragua. Il se situe dans le coeur d’un parc naturel de 54 km², proche des villes de Masaya et Nindiri. Le parc compte notamment deux volcans impressionnants encore en activité, et cinq grands cratères. Il est possible d’y voir un lac de lave incandescente dans son fond, le magma, quasi-liquide, bouillonnant à 1200°C. Le site est inscrit sur la liste indicative de l’UNESCO. [Voir la vidéo]
Le magma et les chauves-souris du Volcan Telica
Le Volcan Telica, l’un des volcans les plus actifs au Nicaragua, se compose d’un groupe de cônes et de cratères qui se chevauchent. Y camper permet notamment d’aller juger de l’activité du cratère dans l’obscurité, qui, si les fumées acides qui en émanent ne sont pas trop épaisses, présente des paquets de lave rougeoyants. Au lever du jour, vous pourrez alors admirer le panorama, le paysage volcanique, les coulées et les bombes de lave géantes qui parsèment la pente. A mi-hauteur, vous pourrez également visiter un tunnel de lave,habité par de très nombreuses chauves-souris. [Voir la vidéo]
La forêt humide du volcan Mombacho
Le Mombacho est un volcan intégré dans un parc naturel appelé « Reserva Natural Volcan Mombacho », le sommet du volcan culmine à 1400 métres d’altitude, ce qui en fait la cinquième plus haute chaîne montagneuse du Nicaragua. En raison de son microclimat, cette zone une véritable « île » botanique, avec plus de 750 espèces végétales, dont notamment 130 types d’orchidées différentes. Dans la forêt tropicale de montagne, les plantes épiphytes couvrent totalement les arbres. Cet écosystème héberge également 50 espèces de mammifères et 174 espèces d’oiseaux. Le long des sentiers, il est encore possible d’observer des traces d’activité du volcan : de la vapeur et des fumée s’échappent régulièrement de failles et de trous, rappelant le caractère bouillonnant de ce morceau de continent. [Voir la vidéo]
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Les sites classés par l’UNESCO
Liste indicative :
- City of Granada and its natural environment (22/07/2003) Nicaragua [Voir la vidéo]
- Fortress of the immaculate Conception (19/06/1995) Nicaragua
- The Natural Reserve “Miskitos Keys” (19/06/1995) Nicaragua
- The Natural Reserve “Bosawas” (19/06/1995) Nicaragua
- Volcan Masaya National Park (19/06/1995) Nicaragua [Voir la vidéo]
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Autres lieux à voir
La ville des potiers de San Juan de Oriente
Depuis les 30 dernières années, l’art de la poterie a connu une renaissance dans la ville de San Juan de Oriente, un village de los Pueblos Blancos, près de la ville de Masaya. Près des trois-quarts de la population de San Juan de Oriente sont ainsi constitués d’artisans potiers. La rue principale est bordée de magasins qui vendent sur place une partie de la production. Avec une dextérité sans pareil, ces artisans maîtrisent toutes les étapes de production. [Voir la vidéo]
Río San Juan
Jadis sillonné par les pirates et les chercheurs d’or, le Río San Juan fait aujourd’hui le bonheur des amoureux de la nature. Tout au long de son parcours, des oiseaux nichent dans les branches surplombant les eaux paisibles, tandis que la partie avale du fleuve est bordée par la Reserva Biológica Indio-Maíz, une jungle impénétrable qui abrite des jaguars et des singes. Au bord du fleuve, la seule construction artificielle est le majestueux fort espagnol qui domine les rapides d’El Castillo.
Pearl Cays
Ces minuscules îles des Caraïbes offrent un véritable décor de carte postale, avec cocotiers et mer turquoise. Dans les eaux scintillantes de la mer des Caraïbes, l’archipel de Pearl Cays, composé d’une dizaine d’îles bordées de sable blanc, a tout d’un paradis perdu.
Plonger au Nicaragua
Attention, les meilleurs sites de plongée se trouvent sur la côte Caraïbe. Le Nicaragua n’est cependant pas une destination reconnue pour la plongée.
Corn Islands
Les Corn Islands sont l’occasion de pratiquer la plongée dans des grottes et sur des récifs coralliens, dans les eaux cristallines des Caraïbes.
Les Safaris
Chacocente et la ponte des tortues
La réserve naturelle de Chacocente se trouve sur la côte Pacifique du Nicaragua. Elle est couverte par les vestiges de la plus importante forêt tropicale sèche de la zone côtière, et est également connue comme l’un des deux principaux sites de ponte des tortues marines de la côte américaine, avec Punta La Flor au sud de San Juan del Sur. De début juillet à fin janvier, par les nuits sans lune, les tortues approchent la côte par milliers, formant des débarquements massifs appelés arribadas, selon des séquences successives durant de deux à quatre jours, et regroupant de 3000 à 10 000 tortues. D’autres espèces de chéloniens viennent également pondre en ces lieux, comme la tortue luth du Pacifique, espèce aujourd’hui hautement menacée. [Voir la vidéo]
Reserva Natural Estero Padre Ramos
La Reserva Natural Estero Padre Ramos est une grande réserve naturelle située à l’extrême nord-ouest du Nicaragua. Cette forêt de mangrove, la plus vaste d’Amérique centrale, abrite des ocelots, des alligators et une myriade d’oiseaux. La région est encore très sauvage, mais des services touristiques rudimentaires vous permettront de sillonner la mangrove, de découvrir des communautés locales et d’atteindre des plages où des tortues viennent pondre leurs œufs.–
Un peu d’Aventure
Descente du Canyon de Somoto en randonnée nautique
Situé à 2h au nord d’Esteli, le canyon de Somoto a été découvert il y a quelques années par des scientifiques tchèques. La faille de 4,7 km de long et atteignant les 100 m de profondeur par endroit, abrite la source du Rio Coc, qui se jette dans la mer des Caraïbes. Une famille locale s’occupe aujourd’hui de proposer la découverte de ce site grâce à des randonnées aquatiques : alternance de marche et de nage dans le canyon, sauts, les options sont variées. L’immensité des gorges vaut d’y passer une journée pour les aventuriers. [Voir la vidéo]
Kayak et canoë
Pagayez à travers les mangroves de canaux de l’archipel des Isletas de Granada au milieu d’un labyrinthe de jungle et d’eau.
Surf autour de San Juan del Sur
Au nord et au sud de la capitale régionale, San Juan del Sur, les conditions sont idéales pour pratiquer le surf dans une ambiance décontractée et authentique, pour les surfeurs de tous niveaux.
Equitation
Les chevaux sont très utilisés au Nicaragua, comme chevaux de bât ou de cow-boys. De petites tailles, assez taquins, s’ils n’ont pas forcément une aussi belle allure que les chevaux des clubs équestres français, ils sont très résistants et bien dressés, et vous permettrons de belles balades dans les espaces naturels. [Voir la vidéo]
A expérimenter
Descente du volcan Cerro Negro en surf ou volcano Boarding
Le cône du Cerro Negro étant constitué en grande partie de cendres, il est envisageable de le descendre une pente de 700 mètres de long sur une luge bricolée pour l’occasion, constituée d’une planche de bois à cales, doublée d’une plaque métallique, équipée d’une corde pour en faciliter le pilotage. La vitesse atteinte peut être assez correcte, et l’effet garanti. Attention, par contre, on a un peu tendance à manger du sable et des cailloux. [Voir la vidéo]
La région caféière et la production locale de café
Une visite de la région caféière du Nicaragua est l’occasion de découvrir l’art de la culture et de la torréfaction. Autour de Esteli, baladez-vous au milieu des arbustes à l’ombre de la forêt tropicale, puis aidez vos hôtes à récolter les baies mûres dans une ferme communautaire, pour ensuite suivre tout le process de production et de torréfaction. Vous pourrez également apprendre à distinguer les différents arômes lors d’une dégustation. [Voir la vidéo]
Sécurité
Délinquance. Le Nicaragua affiche l’un des taux de criminalité les plus bas de l’Amérique centrale, mais les étrangers “potentiellement riches” (par définition) sont toujours des cibles potentielles pour les pros de l’escroquerie et les voleurs. Faites notamment attention aux vols à la tire, par des équipées sur scooter, qui visent les sacs à main féminin. Pour éviter toute mauvaise surprise, ouvrez l’œil et restez sur vos gardes. Plusieurs secteurs réputés dangereux impliquent une attention particulière : Managua, San Juan del Sur, touchées par la criminalité typique des grandes villes, et une grande partie de la côte Caraïbe confrontés aux problèmes du narcotrafic.
Ne lésinez pas sur la sécurité dans les zones rurales de la côte Caraïbe notamment, dans les réserves naturelles sauvages et dans tous les lieux où les infrastructures et les moyens de communication sont limités. Suivez les conseils des locaux, notamment lorsqu’on vous conseille de prendre deux guides – il y a une raison à cela.
Instabilité politique. Le pays est régulièrement secoué par des crises politiques, menant à des émeutes et des affrontements avec la police et l’armée. Vérifiez la situation politique du pays avant de partir.
Pour des informations à jour sur la sécurité au Nicaragua, consultez le site du ministère des Affaires étrangères avant votre départ. En savoir plus sur le site du ministère des Affaires Etrangères.
Bon à savoir
Infrastructures routières. L’état des routes varie considérablement d’un secteur à l’autre. La Panamericana (route panaméricaine) est entièrement goudronnée du Honduras au Costa Rica. Certains axes secondaires sont très bien entretenus. Beaucoup de routes menant aux plages du Pacifique sont dans un état lamentable, tout comme la majorité du réseau routier de la côte atlantique. Il n’existe pas de carte actualisée indiquant l’état des routes et de toute façon, la situation change à chaque saison des pluies. En ville, la majorité des rues sont à sens unique, et sans indication. Attention, vous constituerez une aubaine pour des policiers en quête d’un bakchich.
Les vieilles routes asphaltées sont souvent truffées de terribles nids-de-poule. Une bonne technique consiste à suivre un conducteur local et à ne pas le lâcher d’un pouce. Les anciennes traces de pneus sont un bon point de repère également.
Location de voiture. Pour louer une voiture, vous aurez besoin d’un permis de conduire et d’une carte bancaire. Votre permis de conduire est valide au Nicaragua pendant la durée indiquée sur le tampon d’entrée apposé sur votre passeport. La plupart des agences de location exigent que le conducteur ait au moins 25 ans. Louer une voiture à l’aéroport international de Managua revient 15% plus cher, donc il peut être judicieux de prendre un taxi jusqu’à une agence du centre-ville. N’oubliez pas de souscrire une assurance au tiers, obligatoire, qui vous coûtera environ 12€ par jour.
L’auto-stop est très répandu, mais ne le pratiquez pas autour de Managua si vous ne voulez pas finir séquestré ou racketté.
Vélo. Le vélo est le mode de transport privé le plus fréquent dans le pays et la plupart des conducteurs ont l’habitude de voir des bicyclettes sur les grands axes ou sur les petites routes de campagne. Restez néanmoins vigilant et prudent si vous ne voulez pas finir fauché par un chauffard alcoolisé.
Transports en commun. Les liaisons en bus sont excellentes mais les véhicules sont rudimentaires. Vous paierez votre trajet après le départ. Dans les bus longue distance, on vous donnera parfois un “billet” en papier à ne pas perdre sous peine de devoir payer une seconde fois. Partez plutôt des gares routières, point initial du voyage avant ramassage, qui vous permettront d’acheter votre billet à l’avance et/ou de bénéficier d’une place assise. Les bus sont généralement de vieux bus scolaires Bluebird, dépourvus de soutes à bagages : mieux vaut éviter de mettre votre sac à dos sur la galerie du bus, essayez plutôt de le placer à l’arrière, parmi les sacs de riz et de haricots.
Transport aérien. Beaucoup de vols intérieurs se font à bord de petits avions à hélices, dans lesquels le poids doit être bien réparti. Sacs et valises sont toujours stockés à l’arrière, donc gardez ce dont vous avez besoin dans votre bagage à main.
Transit en Ferry. Attention, la liaison entre la côte pacifique et la côte Caraïbe est toujours compliquée, en raison du relief et du faible nombre de routes.
Eau du robinet. L’eau du robinet est potable dans les grandes villes mais mieux vaut éviter de la boire dans les zones rurales ainsi que dans la Región Autónoma Atlántico Sur et la Región Autónoma Atlántico Norte. Dans les restaurants bon marché, les glaçons et les jus de fruit sont généralement préparés avec de l’eau non traitée.
Cartes de crédit. Les cartes Visa et MasterCard sont acceptées dans tout le pays, notamment dans la plupart des hôtels et restaurants de catégorie moyenne.
Distributeurs de billets. Les DAB, marqués “cajeros automatícos”, courants dans les grandes villes et dans les zones touristiques, facturent généralement environ 2,50$US par transaction, en plus des frais appliqués par votre banque.
Bureau de change. Vous trouverez des bureaux de change dans toutes les grandes villes.
Change de rue. Il est courant de recourir aux changeurs de rue (appelés coyotes) pour convertir des dollars américains et parfois des euros contre des cordobas, pour un taux équivalent à celui des banques. En ville, les coyotes sont généralement honnêtes, mais mieux vaut connaître précisément le taux de change et la somme que vous êtes censé obtenir. Certains coyotes changent aussi d’autres devises, notamment des euros, des livres britanniques, des dollars canadiens, des lempiras honduriens et des colones costaricains, mais avec une commission beaucoup plus élevée. Vous les trouverez souvent devant les banques. N’hésitez pas à vous faire conseiller par des locaux, si vous avez des contacts. Attention, aux frontières, les coyotes sont beaucoup moins fiables. Restez sur vos gardes et évitez de changer de grosses sommes.
Prix & Marchandage. Les prix dans les magasins sont fixes, mais il est bienvenu de marchander sur les marchés.
Pourboire. Au Nicaragua, l’usage indique de laisser un pourboire pour un service à table et les restaurants incluent généralement un “pourboire volontaire” de 10% à l’addition. Les établissements plus modestes et/ou situés en zone rurale ne prévoient pas toujours le service dans la note, donc pensez à laisser quelques pièces. Il convient aussi de donner un pourboire aux guides ; il s’agit souvent de leur seul salaire.
Budget quotidien
Pour les européens, le coût de la vie au Nicaragua est plutôt bon marché. Négociez toujours et payez seulement une fois le service rendu, pour éviter de mauvaises surprises, notamment avec les taxis ou les services à la personne.
Hébergement. Les hôtels coûtent environ 20 à 40€ pour un confort moyen, les pensions de famille 10 à 15€, et un hôtel de luxe dans les 80€.
Alimentation. L’alimentation reste à des prix très accessibles. Un repas typique local coûte environ 4€, un repas au restaurant 10 à 12€ et un repas gastronomique 18€.
Transports. Les bus locaux sont accessibles dès 0,15€. Sur les trajets longs, ils coûtent environ 1€ de l’heure, soit 1€ pour 40km. Une petite course en taxi atteint les 2€, et la location d’une voiture est d’environ 40€ par jour. Un vol intérieur coûte environ 100€. La location d’un vélo coûte environ 5€ par jour, mais nécessite de laisser son passeport ou une caution ; préférez toujours cette dernière solution. Pour les transports maritimes, souvent nécessaires, préférez les bateaux publics, appelés “pangas” qui coûte 6 à 8€ par heure de trajet. Si aucune liaison régulière n’est prévue, vous devrez louer une panga privée à des tarifs atteignant les 50 à 100€ par heure de trajet.
Attractions & musées. Sur le plan des attractions, comptez 2€ pour une entrée de musée, 25€ pour un circuit guidé d’aventure.
Quel temps fait-il ?
Quand partir ?
Haute saison : la haute saison s’étend du mois de décembre au mois d’avril. Elle correspond à la saison sèche, avec des températures comprises en moyenne entre 30°C et 35°C. La température de l’eau, sur les deux façades maritimes, s’élève quant à elle à 26°C en moyenne, et peut atteindre 29°C en avril. Cependant, le climat durant la haute saison peut varier d’une région à l’autre. Du côté de la mer des Caraïbes, la saison sèche est décalée entre février et mai. Les régions montagneuses ont des températures beaucoup plus basses avec une moyenne annuelle de 18°C. Il faut savoir que la haute saison au Nicaragua correspond aussi à une augmentation des prix de l’ordre de 25% environ dans les zones les plus touristiques.
Moyenne saison : la moyenne saison correspond au mois de novembre. Les températures sont plus douces, aux alentours de 25 – 26°C environ, et les précipitations se font plus rares. Il vaut mieux éviter la côte des Caraïbes où les pluies sont fortes et où parfois des ouragans peuvent même se former. Néanmoins, le mois de novembre au Nicaragua est idéal pour les amateurs de randonnées et de trekking. Ce mois est également l’occasion de participer à la récolte du café dans le nord du pays.
Basse saison : la basse saison s’étend du mois de mai au mois d’octobre. La saison des pluies touche tout le pays, et les chemins et routes d’accès sont difficilement praticables, recouverts de boue, et glissants. Régulièrement, durant cette période, le Nicaragua subit d’importantes inondations et des typhons. Les températures moyennes entre mai et octobre varient sur l’ensemble du pays entre 26 et 28°C. Par contre, sur la façade atlantique, de gigantesques vagues se forme sur les côtes, faisant du Nicaragua le paradis des surfeurs.
Le Climat
Le climat du Nicaragua est tropical, donc chaud et humide, avec une saison des pluies qui s’étend de mai à octobre dans la partie ouest, et dure jusqu’au mois de janvier sur la côte caraïbe, avec des pluies violentes, des typhons et des inondations fréquentes. Il est donc préférable de s’y rendre entre février et avril, pendant la saison sèche : les températures sont alors comprises entre 30 et 35°C.
Le climat est cependant assez différent d’une région à l’autre, et l’ouest est légèrement plus propice à une découverte quelle que soit la période.
Gastronomie Locale
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Le Nicaragua n’est pas vraiment une destination gastronomique. Néanmoins, vous pouvez tenter les plats traditionnels suivants :
- la cuisine frite : pollo frito, papas fritas, platanas fritas
- le Gallo Pinto : des légumineuses, types pois et haricots rouges, mélangées à du riz
- les Nacatamales : mélange de légumes avec du porc et/ou du poulet bouillis dans des feuilles de bananier
- le Baho : de la viande de bœuf, avec des bananes plantains et du manioc cuits à la vapeur dans une feuille de bananier
- le Quesillo, tortilla garnie de mozzarella et d’oignons, nappée de crème aigre
- le Rondon, ragoût de fruits de mer au lait de coco, que l’on trouve sur la côte Caraïbe
Les boissons et alcools :
- de la bière (plus ou moins tiède), fabriquée localement
- du rhum, notamment de la marque nationale Flor de Cana
Informations Générales
Capitale du Nicaragua
Managua
Langue
Espagnol.
Population
5,9 millions d’habitants
Superficie
129 494 km²
Décalage horaire entre la France et le Nicaragua
GMT -6h
Formalités d’entrée au Nicaragua
Le Nicaragua fait partie du Groupe des quatre de l’Amérique centrale (CA-4), aux côtés du Honduras, d’El Salvador et du Guatemala. Officiellement, vous pouvez séjourner 90 jours maximum dans l’ensemble du CA-4 avant renouvellement par sortie du pays, à condition de détenir un passeport valide pour les six mois suivants et de prouver que vous disposez des moyens suffisants (200$US ou une carte bancaire) et un titre de transport pour leur retour ou la suite de leur voyage. Cette mesure est rarement vérifiée.
Consultez le site Internet du Ministère des Affaires étrangères du Nicaragua (www.cancilleria.gob.ni/servicios/visas.shtml) pour des informations exhaustives.
Sans que cela ne soit automatique, en prenant l’avion entre deux pays du CA-4, vous obtiendrez sans doute un visa valable 90 jours de plus à l’arrivée. Les règles douanières sont souvent appliquées de façon plus stricte aux frontières terrestres.
Adresses et numéros utiles
Ambassade de France au Nicaragua
De la Iglesia del Carmen 1 c – 1/2 abajo AP 1227 Managua
Tel : +505 2264 8970
Site Web : https://ni.ambafrance.org/
Ambassade du Nicaragua en France
Fonctions consulaires assurées par l’Ambassade
34, avenue Bugeaud 75016 Paris
Tel : 01.44.05.90.42/01.44.05.93.07
Courriel : contact@amb-nicaragua.fr
Électricité
indicatif téléphonique du Nicaragua
+ 505
Santé
Aucun vaccin n’est obligatoire pour se rendre au Nicaragua, à l’exception de celui contre la fièvre jaune pour les voyageurs arrivant d’une région infectée. Cependant, il est prudent de se faire vacciner contre la typhoïde et les hépatites A et B. Certains voyageurs prennent également un traitement antipaludique, la plupart des risques de maladie provenant des moustiques.
Les problèmes digestifs et la diarrhée sont dus aux bactéries, virus et parasites qui peuvent être présents dans des aliments ou de l’eau contaminés. Le climat tropical est aussi susceptible de provoquer d’autres désagréments, notamment des piqûres d’insectes pouvant s’infecter, des éruptions cutanées ou des coups de chaleur.
Monnaie
Le Nicaragua possède le cordoba (C$), parfois appelé “peso” ou “real” par les habitants. Les cordobas se déclinent en pièces de 0,25 C$, 0,50 C$, 1 C$, 5 C$ et 10 C$, et en billets de 10 C$, 20 C$, 50 C$, 100 C$, 200 C$ et 500 C$. Les billets en plastique sont fins et se déchirent facilement. Les dollars américains sont acceptés quasiment partout, mais ils seront refusés s’ils sont abîmés, déchirés ou marqués, même légèrement.