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Itinéraire conseillé en Guinée
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Entre ses forêts luxuriantes, ses gigantesques cascades, ses plages de sable blanc, la Guinée est une destination intéressante pour les trekkers et voyageurs qui veulent sortir des sentiers classiques de l’Afrique de l’Ouest.
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Les Incontournables
Les échelles du sel de Douky
Lorsque le marché des esclaves atteint son apogée, le Fouta-Djalon, vu sa position centrale entre la côte et le Mali, participe activement à la traite des hommes capturés dans la savane et la forêt. L’aristocratie locale prend alors l’habitude de recourir elle-même aux esclaves, qui travaillent aux champs pour satisfaire les besoins en nourriture de leurs maîtres, mais aussi la demande en céréales des navires négriers. A Doucky, afin de permettre l’échange de denrées et de sel entre la vallée, occupée par des esclaves – les « captifs des plaines », et le haut du plateau dédié à l’aristocratie, une série d’une vingtaine d’échelles en bambous et lianes ont été construites dans une faille et sont encore visibles. [Voir la vidéo]
L’île Tamara et le pénitencier de Fotoba
L’île de Tamara (ou île de Fotoba) est l’une des trois principales îles de l’archipel de Loos en Guinée. Elle abrite le phare de Tamara, la première école de la République de Guinée, une église anglicane construite en 1870, et le bagne de Fotoba. Le pénitencier de Fotoba, créé en 1905 en complément de la Centrale de Conakry, ouverte depuis a d’abord accueillit d’abord les indigènes frappés par des peines d’incarcération de plus de 2 ans, puis les malades et ceux qu’il était jugé nécessaire d’éloigner de Conakry, dont les bagnards condamnés aux travaux forcés, qui venaient exécuter leurs peines sur l’île. [Voir la vidéo]
Les chutes de Kambadaga
Les chutes de Kambadaga, atteignant jusqu’à 100 mètres de large, sont connues comme les plus belles chutes du Fouta-Djalon. Elles sont formées en fait de quatre chutes successives, dont les deux premières sont les plus impressionnantes, notamment en hivernage. La vallée de la Fétoré présente, elle, trois chutes d’eau magnifiques : Djourougui, Kamawi et Donsowol. [Voir la vidéo]
Les îles de Loos
Les îles de Loos (ou Iles de Los, Loose Island en anglais) sont un groupe d’îles situées au large de Conakry en Guinée. Leur nom est tiré du portugais, premiers explorateurs du lieu : Ilhas dos los Idolos, probablement « Île des Idoles ». L’archipel qui couvre environ 60 km² comprend qui trois îles principales (Tamara et son bagne de Fotoba, Kassa et Room), ainsi que quatre îlots inhabités dans sa partie sud (Corail, Blanche, Cabris et Poulet), formant un cercle de 18 à 19 Km de diamètre. [Voir la vidéo]
La case à palabre de Dalaba
La ville de Dalaba connaît son essor dans les année trente, devenant ce que le Gouverneur appelle « l’agglomération commerciale », qui sous-entend l’établissement de commerces locaux soulignant l’aspect économique que représente un tourisme européen pour la population autochtone. La Case à Palabre, construite en 1932 dans le style Peulh, a servi durant de longues années de lieu symbolique de réunion pour les prises de décisions importantes. [Voir la vidéo]
Le Mont Gangan
La moitié nord de la Guinée s’étage, d’Ouest en Est, en une plaine maritime dite Basse-Guinée, une région de plateaux et de montagnes dite Moyenne-Guinée et le plateau aride de Haute-Guinée. Le mont Gangan, haut de 1117 mètres, se compose d’une savane arborée pour sa partie basse, alors que les hautes pentes ont des forêts basses. Le Mont Gangan est bordé d’escarpements rocheux, et de petits marécages. Son ascension constitue une belle aventure. [Voir la vidéo]
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Les sites classés par l’UNESCO
- Réserve naturelle intégrale du mont Nimba (1981,1982)
Liste indicative :
- Architecture vernaculaire et paysage culturel mandingue du Gberedou/Hamana (29/03/2001) Guinée
- Paysage culturel des monts Nimba (29/03/2001) Guinée
- Route de l’esclave en Afrique segment de Timbo au Rio Pongo (29/03/2001) Guinée
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Autres lieux à voir
Le marché des fruits de Kindia
La Guinée, au-delà de ses immenses ressources minières et minéralières, est un important producteurs maraîchers. Des légumes, du riz, des fruits, des féculents, régulièrement produits indépendamment des saisons, en raison de nombreux bas-fond intensément arrosés par des rivières et ruisseaux, sont un véritable cadeau du ciel. En saison sèche ou pluvieuse, la production est continue. En font foi les nombreux étalages de fruits qui bordent les routes nationales, tenus par des femmes en quête d’acheteurs, assises la journée entière. [Voir la vidéo]
L’ascension du Mont massi
Culminant à 1 264 mètres, le mont Maci se présente comme un immense plateau tabulaire, dominant les villages environnants. Il est visible à des kilomètres alentours, surtout par temps clair. A son pied, une grotte peuplée de chauves-souris et de frelons servait de lieu de réunion aux tribus locales. Les abords du mont sont occupés par d’immenses rochers colonnaires. Certains, travaillés par l’érosion, semblent d’ailleurs suspendus entre ciel et terre, ne tenant en équilibre que par la magie. [Voir la vidéo]
Les Soussous du lac Samaya
Les Soussous sont une population mandingue d’Afrique de l’Ouest vivant principalement en Guinée, également au nord-ouest de la Sierra Leone et en Guinée-Bissau. À l’époque de l’empire du Ghana, les Soussous quittent le Mandé pour aller s’installer au Fouta-Djalon. Ils y cohabitent avec divers groupes ethniques, les Nalous les Bagas, les Coniaguis les Bassaris, les Peuls, et les Djalonké. Durant les XVIIe et XVIIIe siècles, des Peuls musulmans originairement du Fouta-Toro et du Macina, s’installent au Fouta-Djalon ; par le djihad, ils repoussent les Soussous, refusant de se convertir à l’islam, réduisant en esclavages ceux qui n’avaient pu fuir. Les Soussous trouvent refuge vers le littoral, où ils créent de puissants royaumes bâtis grâce aux épices, l’huile de palme, et les esclaves. [Voir la vidéo]
Les Peuls de Guinée
Les Peuls (peul : de Poullo, pluriel Foulbé), appelés aussi Fulani, Fellata ou encore Bororo selon les pays, constituent un groupe ethnique de pasteurs habitant la région sahélo-saharienne et se répartissant dans une quinzaine de pays. Le hameau organise l’unité spatiale de chaque ferme. Il regroupe en général quinze fermes alignées les unes après les autres, soit agencés en groupes informels, avec des bâtimentsde forme et d’organisation bien spécifiques. [Voir la vidéo]
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Un peu d’Aventure
Trekking
Le pays, qui alterne entre de la savane, de nombreuses forêts, des rivières, des chutes d’eau, des lacs, des villages, est plutôt à découvrir à pied, par les sentiers de trek. La rencontre avec les habitants s’en trouve facilitée. Les meilleures destinations se trouvent dans le Fouta Djallon, le “réservoir d’eau” de l’Afrique de l’Ouest. L’absence d’infrastructures hôtelières vous amènera à camper, et à partager un peu du quotidien de certains villages, après l’accord du chef, bien entendu!
A expérimenter
Le canyon d’Indiana Jones au pied de la roche aux Hyènes
A proximité de Doucki, un chemin vous amènera sur les hauteurs et vous permettra de voir la roche aux Hyènes, un grand bloc gréseux haut de 200 mètres. En poussant plus loin, au fin fond de la forêt, se trouve un site unique, composé de rochers traversés de grandes failles, de grottes, de lianes, et de végétation luxuriante. Ce site porte le nom d’Indiana Jones, en hommage au héros de Spielberg. En le parcourant, vous êtes un aventurier, ailleurs. [Voir la vidéo]
Sécurité
Délinquance. A Conakry et dans sa banlieue, les conditions de sécurité sont sensiblement dégradées avec une augmentation du nombre d’attaques à main armée. Des malfaiteurs prennent en filature des personnes à la sortie de l’aéroport et les agressent à l’arrivée à leur domicile afin de les cambrioler. Sont signalées également des attaques d’habitations ou de véhicules avec leur conducteur à bord, par des groupes armés et organisés. Ces agressions peuvent se dérouler dès la nuit tombée et dans pratiquement tous les quartiers de la capitale, les moyennes et lointaines banlieues étant plus touchées. Il convient par ailleurs de ne pas ouvrir sa porte à des policiers ou militaires qui se présenteraient à l’impromptu et d’alerter immédiatement les brigades anti-criminalité et l’ambassade de France.
Le jour, il est recommandé d’être très attentif dans les marchés (Niger, Madina, Taouyah) où harcèlements et vols à la tire sont fréquents, y compris de la part d’enfants. Il est déconseillé de porter des vêtements voyants, des bijoux. La circulation doit s’effectuer vitres fermées et portes verrouillées. Pour les déplacements hors de Conakry, il est déconseillé de circuler dès la nuit tombée (pas d’éclairage public, mauvais état des routes, attaques de coupeurs de routes). En raison de nombreux contrôles sur les routes ainsi qu’à l’entrée et à la sortie des villes, il convient d’avoir avec soi ses documents d’identité et les papiers du véhicule.
Afin d’éviter les situations délicates inutilement, circulez principalement de jour, en 4×4, avec l’ensemble de vos papiers administratifs, et équipez vous d’une carte SIM locale ou internationale pour pouvoir joindre l’ambassade de France à Conakry en cas de réelles difficultés (police, santé, accident…).
Ebola. Notifiée par l’OMS le 23 mars 2014, l’épidémie d’Ebola en Guinée s’est terminée le 1er juin 2016 et la phase de surveillance renforcée de 90 jours s’est achevée le 31 août 2016. En raison d’un risque toujours envisageable d’une résurgence de l’épidémie, il est recommandé de s’informer sur les consignes de prévention et d’hygiène en consultant le lien suivant : http://social-sante.gouv.fr/soins-et-maladies/maladies/maladies-infectieuses/ebola/article/maladie-a-virus-ebola
Cholera. Le choléra est une infection digestive bactérienne qui se transmet par ingestion d’aliments mal cuits, par les fruits de mer, les aliments souillés, et par l’ingestion d’eau contaminée. Cette maladie, dite «des mains sales», se traduit par des troubles digestifs, comme des diarrhées aqueuses profuse s et des crampes abdominales, et parfois de la fièvre. Il est recommandé de prendre les précautions d’usage en termes de mesures d’hygiène alimentaire. Les personnes présentant les signes de l’affection comme des diarrhées liquide, vomissements, fièvre et faiblesse générale, doivent consulter un médecin en urgence et prévenir le consulat de France.
Pour des informations à jour sur la sécurité en Guinée, consultez le site du ministère des Affaires étrangères avant votre départ. En savoir plus sur le site du ministère des Affaires Etrangères.
Bon à savoir
Infrastructures routières. Elles sont globalement de très mauvaises qualités, souvent réduite à une piste défoncée. A la saison des pluies – de mai à septembre – le réseau routier est fortement dégradé. Le 4×4 est alors indispensable pour circuler dans le pays. Il est préférable de se constituer en convois de deux ou trois véhicules équipés de moyens de radio ou inmarsat dès qu’on s’éloigne des axes principaux.
Les vieilles routes asphaltées sont souvent truffées de terribles nids-de-poule. Une bonne technique consiste à suivre un conducteur local et à ne pas le lâcher d’un pouce. Les anciennes traces de pneus sont un bon point de repère également.
Contrôle de police. Les contrôles sont nombreux, parfois effectués par l’armée, notamment lors de changement de zones, ou dans Conakry. Il est obligatoire de disposer de tous ses papiers personnels et de ceux du véhicule. Les contrôles sont tatillons et très inquisiteurs. Il est recommandé de ne jamais se montrer discourtois, a fortiori à l’égard d’un douanier ou d’un membre des forces de l’ordre. En cas de difficulté sur un barrage, il est recommandé de demander à informer l’ambassade de France. Évitez la circulation de nuit dans les régions, du fait des barrages et de l’absence de secours d’urgence en cas d’accident.
Code de la route. La conduite se fait “à l’oeil”. L’état général des véhicules est désastreux, pouvant aller jusqu’au défaut de freins. Il est une des principales causes d’accidents sur les routes. De nombreux véhicules ne sont pas assurés.En cas d’accident, la prudence invite à quitter le lieu du sinistre sans sortir de son véhicule pour éviter toute réaction agressive éventuelle de la population, en se rendant au poste de police le plus proche. Gardez toujours votre calme, sans jamais élever la voix. Les réactions peuvent être violentes et inattendues.
Disposez toujours d’au moins 50 000 GNF sur vous, pour proposer une compensation à un éventuel accidenté, même s’il est responsable. Cette somme peut aussi être utile pour des bakchich divers, prévoyez donc de petites coupures.
Santé. En cas de maladie, contactez immédiatement le consulat de France. Il se chargera de vous aider, de vous accompagner, et vous fournira la liste des médecins francophones, voire d’organiser le rapatriement. Pour connaître les urgences et établissements aux standards internationaux : consulter les sites www.cimed.org et www.pasteur.fr
Si vous possédez une carte bancaire Visa® et MasterCard®, vous bénéficiez automatiquement d’une assurance médicale et d’une assistance rapatriement sanitaire valables pour tout déplacement à l’étranger de moins de 90 jours. LLe paiement de votre voyage avec la carte n’est pas nécessaire pour être couvert, la simple détention d’une carte valide vous assure une couverture. Renseignez-vous auprès de votre banque et vérifiez attentivement le montant global de la couverture et des franchises ainsi que les conditions de prise en charge et les clauses d’exclusion. Si vous n’êtes pas couvert par l’une de ces cartes, n’oubliez surtout pas de souscrire une assistance médicale avant de partir.
Eau du robinet. L’eau du robinet n’est pas potable. Il faut donc systématiquement acheter de l’eau en bouteille. Méfiez-vous également des glaçons et des boissons sous forme de jus.
Carte de crédit. A Conakry, les grands hôtels et restaurants, les compagnies aériennes acceptent les cartes bancaires sans problème. Ailleurs, les paiement se font en espèce.
Distributeurs de billets. On n’en trouve que dans les grandes villes. Pour les retraits mais aussi les paiements par carte, le taux de change utilisé pour les opérations s’avère généralement plus intéressant que les taux pratiqués dans les bureaux de change. Il est donc plus intéressant de retirer des espèces dans un DAB.
Bureau de change. Si en arrivant sur place vous souhaitez changer de la monnaie, sachez que les frais de change peuvent être multipliés par cinq d’un bureau de change à un autre – ces frais sont souvent déjà inclus dans le taux de change affiché. Conservez tous vos tickets de change, ils vous seront certainement demandés à la douane lors de votre départ. Un seul but : lutter contre le change sauvage qui se pratique couramment dans les rues.
Prix & Marchandage. Le marchandage est la règle pour tout achat, sauf dans les gares-voitures où on vous donne en général les prix officiels qui sont affichés. Au marché, les vendeuses gonflent légèrement les prix, alors que les artisans n’hésitent pas à les doubler.
Pourboire. Les locaux ne le pratiquent pas, mais il sera toujours attendu d’un touriste européen…
Budget quotidien
Pour les européens, le coût de la vie en Guinée est très bon marché.
Sur les marchés, vous pourrez faire de bonnes affaires pour des pièces d’artisanat et d’orfèvrerie, les bijoux en argent sont particulièrement répandus, les prix abordables et négociables.
Hébergement. Une nuit dans un hôtel de moyen standing coûte environ 200 000 FG en région et entre 800 000 FG et 1 000 000 FG à Conakry. Il n’existe pas vraiment de haut de gamme, en dehors de Conakry, où le prix pour ces équipements est aligné sur celui de l’Europe. Dans les zones rurales, camper en groupe est probablement la meilleure des solutions. Beaucoup d’hôtels sont profondément miteux, quasiment insalubres.
Alimentation. La nourriture dans les petits restaurants, appelés maquis, ou auprès des vendeurs de rue coûte environ 6 000 FG à 15 000 par repas.
Locations de voiture. Les prix sont alignés sur les locations européennes pour un véhicule aux normes. Le recours à un véhicule avec chauffeur peut être une bonne solution. Demandez à voir le véhicule avant de clore votre arrangement. Un litre d’essence coûte environ 8 000 FG.
Transports en commun. Les transports en commun sont assez bon marché, mais rien n’est encadré. Ne comptez pas sur un parcours fixe ou le respect d’horaires.
Quel temps fait-il ?
Quand partir ?
Haute saison : le premier trimestre de l’année reste la meilleure saison pour voyager en Guinée. Avec une température de 27 degrés, le soleil est toujours au rendez-vous et la majorité des sites sont facilement accessibles. Les mois d’octobre et de novembre sont particulièrement agréables, car outre la clémence du climat, les paysages sont encore très verts – y compris les savanes de la Haute Guinée – les chutes d’eau bien alimentées, les récoltes prêtes à être ramassées, le coton en fleur et les bourbiers des pistes déjà séchés.
Moyenne saison : Du mois d’avril au mois de juin, la chaleur peut dépasser les 30 degrés. Cette période représente donc la moyenne saison pour un voyage en Guinée. Avec cette température, envisagez plutôt les activités de treks dans les forêts près deschutes d’eau, ou les îles.
Basse saison : La basse saison pour un séjour en Guinée se situe entre le mois de juillet et le mois d’octobre, car les pluies sont abondantes à cette période, et rendent difficles les déplacements.
Le Climat
La Guinée comprend quatre régions climatiques. La côte maritime est très humide, comportant de faible amplitude thermique, avec des moyennes de 25 à 30 degrés. Elle est soumise à six mois de pluies. La Moyenne Guinée – Fouta Djalon, au nord-ouest, possède un climat d’altitude plus sec et plus frais, pouvant frôler les 3 à 4 degrés certaines nuits.LaGuinée forestière, au sud-est est de climat tropical, avec très forte pluviométrie à partir de mai. La Haute Guinée – Pays Malinké, au nord-est, présente un climat sec et très chaud à partir de mars.
Le pays suit, également, deux grandes saisons. La saison sèche s’étend de novembre à mai. La saison des pluies, une des plus importantes de la planète dans la région avec plus de 4 mètres de précipitations par an,dure de mai à septembre.
Gastronomie Locale
La cuisine traditionnelle guinéenne est à base de céréales et de tubercules : fonio, manioc, igname et taro. Ce n’est que plus tard, avec l’influence de l’Europe, que les habitudes culinaires ont changé, introduisant la consommation de pain et de riz. Dans les petits maquis, ce dernier peut être préparé avec différentes sauces. Vous pouvez tester :
- Boule d’akassa (ou kagna) : sorte de pâtisserie à base de pâte d’arachide, de semoule de maïs mélangées avec du sucre en poudre. On pétrit le tout et on le mange en buvant beaucoup d’eau.
- Hambourger : bien souvent, le mot désigne en fait une boule de viande, sans pain, au milieu de laquelle se trouve un oeuf. Le hambourger est accompagné de frites ou de salade.
- Foutti ou Soumbara lafidi : recette très populaire dans tout le pays à base de gombos frais, d’aubergines blanches, de piment et de soumbara, le tout pilé ensemble et accompagné de riz et d’un soupçon d’huile de palme.
- Kedjennou : poulet, grillé ou kedjennou, cuit à la sauce tomate avec des oignons, à la mode ivoirienne ; on vous proposera un demi-poulet, ou un poulet entier par personne, car ils sont souvent de petite taille.
- Maganyi : riz du pays accompagné d’une sauce à base d’aubergines, poisson, crevettes et de soumbara.
- Lakiri Kossan : plat typique du Fouta à base de couscous de maïs et de lait caillé.
- Tô à la sauce gombo et arachide : le tô est une semoule de manioc (cuisiné en purée consistante) traditionnellement préparé en Haute Guinée.
- Fonio : le fonio est une petite céréale délicieuse, qui se mange soit nature, soit avec de la sauce arachide.
- Foutou d’igname : le foutou d’igname est une purée de ces tubercules, présentée en grosses boules compactes. On les mange souvant accompagnées de sauce arachide.
- Kétoun : spécialité du Fouta, c’est un mélange de tubercules – manioc, patate et taro – accompagné de poisson fumé et/ou de mangues pendant la saison.
- Riz au gras : le plus commun et le plat le moins cher. C’est du riz cuit dans un bouillon de viande pour lui donner du goût et accompagné de quelques légumes bouillis de saison, ainsi que d’un piment qu’il est préférable de ne pas croquer.
- Ragoût de mangues à la soussou : le mélange sucré-salé épicé de ce plat de mangues cuisiné ravira vos papilles. Dans la région de Kindia, pendant la saison des mangues, ce plat est consommé pratiquement tous les soirs.
- Pepper soupe : poisson ou viande mijotée avec oignons, tomates, folléré, cube Maggi, ail, poivre jusqu’à obtenir la consistance souhaitée.
- Sauces typiques : la sauce la plus appréciée est la sauce arachide. Elle est obtenue après avoir écrasé les arachides pour en faire une pâte, que l’on dilue avec du bouillon. La sauce feuille (bourakhé en soussou) réalisée à partir de feuilles de patate douce, manioc ou soré avec du poisson fumé et de l’huile de palme est également très prisée. Vous pouvez aussi tester la sauce konkoé, très pimentée, la sauce viande, la sauce gombo ou la sauce soupe – cette dernière consistant juste en un bouillon de tomates.
Les boissons et alcools :
- Les jus : en Guinée, lorsqu’on vous propose un jus, cela veut dire un soda. Sinon, il faut préciser “jus de fruit”, ou bien énoncer directement le nom de la boisson.
- Jus de fruits : toutes les boissons aux fruits sont réalisées à base d’eau non purifiée et non bouillie, sauf le bissap et le tamarin. A vos risques et périls, donc !
- Le jus de baobab : très rafraîchissant, il consiste en un mélange d’ananas et de fruit du baobab.
- Le bissap : jus de fleurs d’oseille de Guinée, en vérité d’hibiscus, de plus en plus consommé en Occident.
- Le jus de tamarin : à boire très frais
- le djindjian : jus de gingembre, boisson rafraîchissante et désaltérante, surtout consommée pendant la saison sèche. On la trouve en vente dans toutes les gares-voitures, aux sorties d’écoles ou devant les stades de sport. En petite bouteille ou petits sachets, elle se présente un peu comme le bissap.
- Les bières : partout dans le pays, vous pouvez boire ” bien glacé ” la bière guinéenne Skol (ou des bières importées) vendue en bouteille individuelle à consommer sur place de 500 ml, la Guilux (7 000 FG), toujours guinéenne, ou la Flag (7 000 FG).
En forêt, vous ne couperez pas, dans les villages, au traditionnel vin de palme, à l’odeur forte de fermentation. Attention : il est très chargé en alcool, et laxatif. Les lendemains sont souvent difficiles.
Enfin, tous les bars vous proposeront du Nescafé – attention, les Guinéens le boivent très sucré et au lait -, ou du Lipton, c’est à dire du thé, quelque soit sa marque.
Informations Générales
Capitale de la Guinée
Conakry
Langue
Français. Huit langues nationales.
Population
10,4 million d’habitants
Superficie
245 857 km²
Décalage horaire entre la France et la Guinée
GMT +0h
Formalités d’entrée en Guinée
Il est nécessaire de disposer de documents de voyage en cours de validité. Le visa ne peut plus s’obtenir sur place et doit être obtenu avant le départ auprès de l’ambassade de Guinée en France, ainsi que d’un certificat de vaccination mentionnant le vaccin contre la fièvre jaune.
Sans que cela ne soit automatique, en prenant l’avion entre deux pays du CA-4, vous obtiendrez sans doute 90 jours de plus à l’arrivée. Les règles douanières sont souvent appliquées de façon plus stricte aux frontières terrestres.
Adresses et numéros utiles
Ambassade de France en Guinée
Avenue du Commerce (Kaloum) – BP 373 et 570 Conakry
Tel : +224 621 00 00 10
En dehors des heures ouvrables :+224 625 25 87 74
Courriel : ambafrance.conakry@diplomatie.gouv.fr
Site Web : https://gn.ambafrance.org
Ambassade de Guinée en France
51, rue de la Faisanderie- 75116 Paris
Tel : 01.47.04.81.48
Électricité
indicatif téléphonique en Guinée
+ 224
Santé
La vaccination contre la fièvre jaune, endémique, est obligatoire et à pratiquer avant le départ dans un centre agréé qui vous délivrera un carnet de vaccination – ce carnet est à présenter à l’embarquement et débarquement. Prévoyez un traitement contre le paludisme. La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite (DTP) est recommandée en incluant Rubéole Oreillons et Rougeole chez l’enfant.
Monnaie
La Guinée possède le Franc Guinéen (GNF). Son cours varie quasi quotidiennement. Les pièces de monnaie, dont la plus courante était celle de 50 FG ont disparu de la circulation. L’essentiel des transactions se fait en billets de 1 000, 5 000, 10 000 FG et plus récemment de 20 000 FG. Le franc guinéen (GNF) ne peut s’échanger que sur place et l’on ne peut repartir de Guinée qu’avec une somme de 10 000 GNF au maximum.
Il convient de respecter cette condition : des ressortissants français et de toutes nationalités de l’Union européenne ont été plusieurs fois inquiétés à l’aéroport pour l’avoir ignorée.